samedi 15 février 2014

Hollande dans la Silicon Valley...

Cette semaine, François Hollande a visité la Silicon Valley. Il a même fait un "hug" à l'ancien chef de file des "pigeons". Bref, pas de doute, notre président aime l'informatique et les e-entrepreneurs !

Ah, les présidents et l'informatique, que de promesses...

Il y a eu François Mitterrand et le programme "informatique pour tous". Bilan, des Thomson MO5 (ci-contre, avec Michel Platini) déjà obsolète débarquent dans les "salles informatiques"... Ce qui n'empêche les fabricants français d'ordinateur (Goupil, Thomson, Bull, Oceanic...) de disparaitre dans un anonymat complet. Malheureusement, nos voisins européens feront de même.
Jacques Chirac visite la Bibliothèque François Mitterrand. On lui explique ce qu'est une souris d'ordinateur (!) Ensuite, il rencontre Bill Gates. Ca n'empêchera pas la France de freiner des 4 fers sur Internet. Il fallait bien protéger le monopole du Minitel, puis de France Télécom. Du coup, au lieu de faire émerger des start-up françaises, on s'est laissé bouffer par les Américains. Chirac refuse de solder Thomson aux Coréens, mais le plan de redressement fait long feu.
Nicolas Sarkozy visite le "Silicon Sentier", puis il fraye avec Loïc Le Meur. Ca ne l'empêchera pas de traiter internet de repère des pédo-nazis et de spoiler de propriété intellectuelle. Hadopi ouvrant la boite de Pandore à un discours anti-internet. Pendant ce temps, Alcatel, dernier géant français de l'informatique, est bradé à Lucent, qui compte ainsi l'étouffer. Quant à Technicolor (ex-Thomson), ce n'est plus qu'une PME.

Et François Hollande ? Il possède une ministre de l'économie numérique, Fleur Pellerin. Peut-être qu'un jour elle dira ou fera quelque chose. Quant à son conseiller en communication, Claude Sérillon, il a été affecté au site web. C'est déjà curieux de voir un sexagénaire s'occuper de la stratégie web. Mais en plus, il faut comprendre que pour Hollande, c'est un "placard". Autant dire qu'il n'a pas vraiment une haute opinion du web...

mercredi 12 février 2014

Street Racing Syndicate (2004)

Street Racing Syndicate est un énième jeu de tuning. Pour la petite histoire, il a été produit par 3DO. Puis l'entreprise a fait faillite, Namco a pris la suite, mais il y a visiblement eu du retard. Au final, il est sorti en 2004, soit 1 an après Need for Speed Underground. Autant dire que le genre était déjà sur le déclin.

Ajoutez-y un gameplay moyen et vous comprenez pourquoi il n'a pas marqué les esprits...
Donc, comme d'hab', on vous propose diverses voitures (Subaru, Skyline GT-R...), que vous pouvez personnaliser. Plus vous gagnez de course, plus vous obtenez de l'argent pour vous offrir des accessoires. Et pas question de conduire n'importe comment : votre voiture peut être endommagée.

Nouveauté, il y a des playmates qui introduisent les courses. Vous pouvez même débloquer des vidéos de charme d'elles ! Parmi ces playmates, une Tila Tequila encore méconnue. Elle sera ensuite star de reality-show sur MTV, puis experte autoproclamée en drague et en érotisme.

lundi 10 février 2014

Flappy bird

Le retour en force du casual gaming est l'une des tendances de ces dernières années. Farmville, Angry birds, Plant vs zombies, Candy crush... Ils sont intéressant dans la mesure où ils touchent un public plus féminin et plus âgé que la moyenne. Par contre, leur durée de vie est très courte. On y joue, on y joue, puis on les oublie.

Flappy bird avait tout du nouveau "hit". Un côté "8 bit" (toute ressemblance avec les tuyaux et les cheep cheep de Mario...) et une idée simple (slalomer en les tuyau.) Le "plus produit", c'est le niveau de difficulté très élevé.
Bien sur, il y a des controverses. Comme d'habitude, le jeu a un air de déjà vu. Le Piou Piou contre les cactus du dessinateur Kek a plus qu'un air de famille avec Flappy bird. On accuse également le développeur d'acheter des votes pour mieux figurer sur l'App Store. Comme ça, son jeu est plus téléchargé et il peut vendre davantage d'espaces de pub.

Malgré tout, on sentait venir les tee-shirt Flappy bird, les boissons énergisantes et avec un peu de chance, un Flappy bird kart... Sauf que nouveau rebondissement, Dong Nguyen, le créateur du jeu, le retire. Raison officielle : il n'a pas supporté la pression du succès (et sans doute, les nombreux messages d'insulte.) Mais il se murmure que c'est Apple qui aurait supprimé le jeu (face aux controverses ?)

Les plus optimistes imaginent Nguyen revenir avec un nouveau jeu. Mais il est probable que dés demain, il y aura un autre casual game addictif et on en aura oublié Flappy bird...