mardi 29 mai 2018

Un Mercedes Classe X dans The Crew 2

The Crew 2 sortira le 29 juin. Pour faire monter la sauce, Mercedes annonce que son pick-up Classe X sera dedans.

La photo est légendée : "scène fictive, Mercedes vous déconseille d'utiliser le véhicule dans ces conditions."

lundi 28 mai 2018

Andy Wahrol et l'Amiga 1000 (1985)

En 1985, Commodore lance l'Amiga 1000. Cet ordinateur devait remplacer leur best-seller, le C64. L'informatique était alors un monde qui évoluait très vite. Beaucoup de fabricants avait tout donné dans leur premier bébé et ils étaient incapable de passer le cap du second produit.

Commodore devait donc marquer le coup. Pour les débuts New-yorkais, ils se sont offerts l'incontournable artiste Andy Wahrol et Debbie Harry. L'ex-chanteuse de Blondie était justement en plein come-back avec un 45t tiré de la BO de Scarface.
En plus de son apparition à la soirée de lancement de l'Amiga 1000, Wahrol devait créer des œuvres sur ordinateur. Quelque chose de tout nouveau, en 1985. A l'époque, la plupart des machines avaient des écrans monochromes, voir la carte graphique CGA d'IBM (avec quatre couleurs -cyan, magenta, noir, gris-.)

Il signa une curieuse Venus de Botticelli à trois yeux et une "boite à soupe Campbell" digne d'un gamin qui découvre Paint. Il remplit quelques disquettes, puis il passa à autre chose. Wahrol était très demandé. Mercedes lui confia une série de peintures pour son centenaire (programmé pour 1986.) Série qui resta inachevée à sa mort, en 1987.
Quelqu'un mis la vidéo de la soirée de présentation sur YouTube. En 2011, un internaute vit la vidéo et il voulu retrouver les disquettes. Le musée Andy Wahrol de Pittsburg possédait quelques unes des disquettes. Le club informatique de l'université de Carnegie Mellon avait un Amiga 1000.
En 2014, après 29 ans, les fichiers informatiques d'Andy Wahrol reprirent vie.

A l'époque, grâce à l'aspect "on a retrouvé des œuvres disparues", l'affaire fit le buzz. Néanmoins, force est de constater que ce n'était pas les meilleures travaux de Wahrol...

jeudi 10 mai 2018

Rampage (1986)

Au milieu des années 80, les performances des machines (aussi bien les bornes d'arcades, que les consoles et les ordinateurs) font un bond en avant. Les développeurs se cherchent. D'autant plus que la technologie ne progressent pas forcément dans le sens qui les arrange... Rampage est un hybride typique de cet époque. Un scénario encore simplissime, mais avec des graphismes plus fouillés.

On contrôle au choix un loup-garou, un gorille géant ou un lézard géant. L'époque n'est pas encore au respect du copyright et aux bataillons d'avocats. Alors le gorille est un clone de King Kong et le lézard, un Godzilla à peine maquillé. Le but est simple : marcher à travers les villes américaines et tout casser ! On est entre le beat'em all et le jeu de plateforme.
Né pour les salles d'arcades, Rampage est vite porté sur consoles. C'était d'ailleurs l'un des rares jeux proposé à la fois sur NES et sur Master System ! A l'occasion du portage, un quatrième personnage apparait : Larry, le rat mutant.

Mais ce fut un feu de paille. Le gamer de la fin des années 80 en voulait davantage. Qu'il s'agisse de baston ou d'exploration. Atari tente tout de même de le porter sur la Lynx, alors que son quart d'heure de gloire est achevé depuis longtemps...
En 1997, Rampage est ressorti des cartons avec Rampage : World tour. Puis il y eu Rampage 2 : Universal tour, en 1999, Rampage through time, en 2000 et Rampage: Total destruction, en 2006. A chaque fois, les critiques sont exécrables, mais les jeux se vendent bien !

En 2009, Warner Bros rachète Midway et la franchise Rampage fait parti du deal. Dès 2011, on évoque un projet d'adaptation cinématographique. D'où le film pop-corn de 2018, avec Dwayne Johnson !

vendredi 4 mai 2018

Des décors de jeux de baston

Street Fighter 2 a lancé la mode du jeu de baston 2D. Pour donner une impression de profondeur les designers avaient mis des décors en arrière-plan. Ils servaient aussi à donner un semblant de scénario à un jeu au principe simplissime : démolir l'adversaire. C'était aussi une manière de profiter des capacités de calcul des consoles 16-bits, puis 32-bits... Capacités, qui, vues d'aujourd'hui, semblent bien limitées. Un redditer s'est amusé à créer des gifs animés avec les décors (à voir ici.)

Voir ces décors de jeux de bastons, sans personnage au premier plan donne une impression de vide. On note qu'il y a plusieurs écoles. 1) L'endroit luxueux ou paradisiaque, mais désert. Comme ce manoir avec Ferrari F40. Variante : le décor post-apocalyptique avec ruines et tempêtes.
2) Le décor avec des personnages, mais où ils ne font pas attention aux combattants. Comme cette scène de rue, en Chine avec embouteillage, chaussée défoncée et cochons en liberté.
Comme par hasard, dans un jeu japonais, quand il s'agit de représenter le Japon, le décor est plus propret... Notez au passage la jolie Coccinelle jaune.
Et enfin, dans le 3), il y a un public, qui encourage les combattants : du sang ! Du sang ! Le décor le plus improbable, c'est ce Monaco, en plein Grand Prix de F1 !