mardi 26 juillet 2011

Alex Kidd: the lost stars (1989)

Sur Nolife, il y a une séquence intitulée "mon souvenir", où une célébrité évoque le jeu vidéo qui l'a marqué. Faute d'être une célébrité, je ne vais pas être interviewé par Nolife. Mais je vais quand même vous donner mon "souvenir"!

Le jeu qui m'a marqué, c'était Alex Kidd: the lost stars. J'ai eu une Sega Master System (et un Game Boy) au noël 1990. J'ai vite eu une belle petite ludothèque. Mais je manquais de motivation pour progresser dans les jeux. Puis j'ai eu Alex Kidd, mon premier jeu de plateformes. Je me suis vraiment acharné dessus et j'ai passé le premier niveau, puis le second, etc. jusqu'à la fin. C'est le premier jeu que j'ai terminé!
En même temps, je n'avais aucun mérite: c'était un jeu pour très jeunes enfants, la difficulté était très basse, la barre de vie était généreuse et il y avait des continue illimités.

Alex Kidd ne pouvait pas tuer ses adversaires: il fallait les esquiver, ainsi que leurs projectiles. Et lorsqu'il était touché, il gueulait un "AAAAAH!" très sonore. Comme je l'ai dit plus haut, la barre de vie était généreuse. On pouvait donc foncer dans le tas et être sur de voir la fin du niveau. D'où de nombreux "AAAAAH!" qui ont traumatisé mon père (la télé était dans le salon...)

mercredi 20 juillet 2011

Sukiya (sortie prévue en 1992)

A la fin des années 80, les développeurs Français croyaient en un jeu vidéo "à la française". Lankhor lança ainsi Le manoir de Mortevielle,en 1988. C'était une histoire d'enquête avec des énigmes à résoudre et des indices à dénicher.
En 1990, le héros principal, Jérôme Lange, revient dans Maupiti Island. Alors qu'il prenait la route pour le Japon, son navire (on est en 1953) doit faire escale sur l'île polynésienne de Maupiti (qui existe réellement) pour cause de tempête. A peine arrivé à Maupiti, Lange doit enquêter sur un enlèvement. A la fin du jeu, il y a un teaser: le dernier écran annonce que Lange va maintenant s'attaquer à Suriya (ou "Souriya".)
Maupiti Island est un succès et Lankhor s'attaque donc au troisième volet (renommé "Sukiya"), où l'action se passe cette fois dans un monastère Japonais. Il devait sortir en 1992.
Néanmoins, entre temps, le jeu La secte noire a fait un bide. Lankhor doit faire le ménage et se concentrer sur quelques titres ayant un potentiel commercial. Vroom est sauvé, mais Sukiya part à la poubelle.

Il ne reste du titre que quelques images du développement et toute l'introduction. Dans cette dernière, on voit une Citroën DS19, phare allumés, au pied du mont Fuji.

L'idée de la DS19 était plutôt originale. Mais c'est un anachronisme: elle a été présentée en 1955 (et la production n'a vraiment débutée qu'en 1957), alors que Maupiti Island se passe en 1953 (comme je l'ai dit plus haut.) De toute façon, pourquoi est-ce qu'un bateau qui va de France vers le Japon passe près de Tahiti ?

vendredi 15 juillet 2011

Super cars II (1991)

Je l'ai évoqué lors d'un récent Brève rencontre.

Voici une simulation pour Atari ST et Amiga. En fait de "supercars", vous avez droit à une Fiat Coupé, une Porsche 911 (964) et une Alfa Romeo SZ... Ou plutôt, faute de licence, d'une "Vaug Interceptor", d'une "Taraco Neoroder" et d'une "Retron Parsec"!

dimanche 10 juillet 2011

Bye bye, le Packard-Bell !

Jusqu'au début des années 90, les PC étaient réservés aux professionnels (un comble, vu leur nom.) Ils étaient trop cher pour le commun des mortels. Quant aux gamers, ils leur préféraient des Amiga et autres Atari ST.

Puis il y a la diffusion du CD-Rom (avec les jeux sur CD, pour remplacer les ribambelles de disquettes) et de la souris; l'apparition de Windows 3.1, plus facile à utiliser que le DOS. Et les grandes enseignes se sont mises à vendre des PC aux côtés de leurs consoles.
On a commencé à voir apparaitre des ordinateurs "multimédia", davantage orientés grand public avec des efforts de design, comme mon Packard-Bell.
Microsoft et Intel avaient non-seulement bétonné la première monte, mais ils avaient fait de gros efforts de marketing. On voulait un ordi avec Win 95 et un Pentium. AMD, Athlon et Motorola devaient ramer pour démontrer que leurs microprocesseurs étaient plus performant qu'un Pentium.
Puis ça a été la course à l'armement. Pentium, Pentium MMX, Pentium III, Pentium 4... Disque durs 1Go, 2Go, 5Go, 10Go... A la fin des années 90, internet a commencé à percer en France et ça a été la ruée vers les PC. En 1995, le gars qui avait un ordi, c'était le boutonneux qui parle à personne et qui collectionne les 20 en math. En 1999, seuls les RMIstes n'avaient pas d'ordis!

Et donc moi, en 1996, pour mon bac, on m'a offert un Packard-Bell avec écran 14 pouces, disque dur 1Go, 8Mo de mémoire, un lecteur CD-Rom et une imprimante couleur! A l'époque, j'étais le roi du monde!
En moins de 2 ans, j'étais devenu ultra-ringard, vu que je n'avais pas accès à internet (du moins, pas avec cet ordi-là.) Je me vengeais en faisant d'interminables parties d'Heroes of Might & Magic II. Par contre, régulièrement, il fallait du ménage (au Mo près!)
En 1999, j'ai eu la mauvaise idée de le prêter à ma sœur. Elle a paniqué une fois et me l'a formaté (et l'a "réparé" via un autre Windows que celui d'origine.) Après, je n'avais plus de multimédia!
En 2002, j'ai eu un nouvel ordi, un HP et j'ai gardé l'ancien, l'utilisant de moins en moins.

Un jour, je me suis rendu compte que mon Packard-Bell ne voulait plus démarrer. Mais je l'ai gardé.
L'ennemi du gars bordélique, c'est la fille. Les filles n'aiment pas les trucs qui trainent et qui ne marchent pas. Pour me convaincre, mon ex m'a dit que ce n'était pas feng shui: il est près de la fenêtre de ma chambre. Les dragons entrent par les fenêtres des chambres et s'ils voient un appareil électrique, ils le prennent pour un autre dragon et n'osent pas entrer.
4 ans plus tard, ma chambre est enfin devenue feng shui! Mon ordi est parti aux encombrants.