L'épisode "Guitar Queer-O" de 2007 évoquait la folie Guitar Hero. Kyle et Stan en deviennent des pros. Kyle passant ensuite à Heroin Hero. En guise de désintoxication, il joue à une simulation de voitures...
Notez au passage le volant et la boite 5 vitesses (qu'il maitrise parfaitement.) Par contre, on ne voit aucune console. Les accessoires ont l'air directement raccordé à la TV !
On retrouve Ethan Winters de Resident Evil 7 : Biohazard et sa femme Mia.
Mia, c'est la mère de famille normale. Le genre de personnage asexué, validé par la presse du ju vidéo US.
En juin 2020, Capcom avait dévoilé une première bande-annonce de Resident Evil Village. On y voyait une mystérieuse femme, très grande et à la peau d’albâtre. Le public s'est immédiatement passionné pour cette "grande femme" (tall lady.)
Regardez avec quelle sensualité elle se remet du rouge à lèvres, tout en appelant sa chef...
Capcom a bien compris qu'il y avait un public de 15-25 ans avec hormones en ébullition. Il sortit une nouvelle bande annonce, centrée sur ce personnage, avec des explications. La "grande femme" s'appelle Lady Dimitrescu (NDLA : le jeu se déroule en Roumanie.)
La bande-annonce n'hésite pas à multiplier les plans sexy...
Il y a bien longtemps, les jeux mettaient le paquet sur les héroïnes sexy. D'abord sur les jaquettes, puis -avec les progrès de la modélisation- dans le jeu.
Mais le puritanisme ambiant poussa vers des héroïnes androgynes et très habillées. The Last Of Us II fut sans doute le parangon du jeu "woke", applaudit par les critiques, mais détruits par les gamers. Avec autant de mauvaise foi des deux côtés.
Pour relancer la franchise Resident Evil, Capcom semble avoir trouvé une bonne vieille solution...
Lady Dimitrescu n'est qu'une méchante. Les mauvaises langues diront qu'en plus, elle a pas mal d'heures de vol. Mais encore une fois, on en avait presque oublié que les personnages féminins pouvaient avoir des formes...
Bien sûr, internet s'en est donné à cœur joie. Notamment en s'imaginant que dans l'image ci-dessus, Ethan Winters avait la tête sur le coussin du fauteuil...
Le dossier de presse est paru il y a 3 jours... 3 jours ! Et pourtant, il y a déjà quantité de dessins coquins sur Lady Dimitrescu.
Voici l'un des plus softs :
Il faut voir qu'a priori, Lady Dimitrescu n'est qu'une figurante. La vrai boss de fin de niveau, c'est son frère, surnommé "Heisenberg". Il apparait en toute fin de la bande-annonce. Mais il faut reconnaitre qu'avec la compilation des déhanchements de la dame, il y avait de quoi être déconcentré !
Revs possède donc pas mal de particularités...
Acorn Computers est né en 1978, en Grande-Bretagne. Comme d'autres, le royaume cherche à mettre un ordinateur dans un chaque foyer, chaque classe. Acorn Computers saute sur l'occasion et elle développe un ordinateur pas cher, le BBC Micro, en 1981. "BBC" car le télédiffuseur public joue les mécènes.
Ordinateur simple et pas cher, le BBC Micro est un carton. Il inspire de jeunes programmeurs comme Geoff Crammond.
En 1984, Acorn sponsorise David Hunt en F3. Le pilote st le petit-frère de l'ex-champion de F1 James Hunt et c'est un beau coup de pub. Sa Ralt RT3/84 est préparée par Eddie Jordan Racing.
Pour surfer sur la vague, Acorn veut un jeu autour de la F3 de son poulain. Crammond ne s'intéresse guère au sport auto. Il va chez Eddie Jordan Racing et examine la voiture, les tracés, etc.
Cela donne Revs.
Crammond a noté l'importance des réglages. Aussi, sur Revs, on peut jouer avec les ailerons de sa monoplace. Une grande nouveauté à l'époque.
Côté graphismes, rien de transcendant, bien sûr. Notez quand même le niveau de réalisme. Dans ls virages il faut lever le pied, si vous roulez sur l'herbe c'est le tête-à-queue assuré et en cas de sortie de piste, c'est game over !
Pour la promotion, David Hunt st bien sûr mis à contribution.
En 1985, Acornsoft crée une DLC avec 4 circuits supplémentaires. Il y eu également une version C64.
David Johnson-Davies, directeur général et clef-de-voute de l'éditeur, claque la porte en 1986. C'est la fin d'Acornsoft.
David Hunt, pilote très moyen, ne perce pas en F3, ni en F3000. Il rachète plus tard l'usufruit de l'équipe Lotus F1. Son nom réapparait dans les années 2010, lorsqu'il se retrouve entre Lotus Cars et Lotus Racing. Il est mort en 2015.
Et Geoff Crammond ? Perfectionniste, il souhaite créer un Revs amélioré : de meilleurs graphismes, mais aussi davantage de réglages. Ça donnera Formula One Grand Prix...
Honnêtement, je n'avais jamais entendu parler de KartRider Rush +, sorti en 2019, ni de son éditeur Nexon.
Nexon fut fondé à Séoul et ce jeu est un hit à domicile. Un quart des Sud-Coréens y ont déjà joué !
En apparence, KartRider Rush +, c'est juste un énième clone de Mariokart, pour smartphones.
Ce que l'on remarque d'emblée, c'est l'animation très épileptique et très cartoon. Cela rappelle à la fois les jeux d'arcade SEGA, ainsi que les jeux en-ligne (Fortnite, Rocket league, Fall guys...)
Et donc, à intervalles réguliers, Nexon lance une nouvelle "saison". Ici, un thème Chinois :
KartRider Rush + est en téléchargement gratuit. Mais c'est l'autre leçon des jeux récents : le pay to win.
Car chaque joueur se doit de customiser son personnage : tenue, accessoires, mini-moi... Sans oublier le kart. Chaque personnage possède des animations, histoire de frimer pendant que vous patientez en salle d'attente.
En théorie, vous pouvez les débloquer avec l'expérience et les victoires. Sinon, vous pouvez sortir la CB...
Et bien sûr, chaque saison apporte son lot de nouvelles skins, de nouveaux karts, etc.
Les karts, justement, ne ressemblent pas vraiment à des karts de tous les jours. Nexon aurait un accord avec BMW, mais je n'ai pas vu de BMW. Par contre, toute ressemblance entre celui-ci et une Audi R8...
Une Cadillac cabriolet noire, avec des armes. Un hommage à Cadillacs & Dinosaurs ?
Toute ressemblance avec une Porsche 718 Boxster...
Et donc, pour la saison 5, c'est thème spatial. Des soucoupes volantes vous pourchassent et vous tirent avec des rayons lasers.
Notez aussi le kart inspiré de la GTby Citroën.
Et pour info, il y a de nouveaux personnages : ces jumeaux pingouins.
