jeudi 18 avril 2019

Lucky & Wild (1992)

Ah, l'Amérique vue par les Japonais... Chase H.Q. était déjà très, très librement inspiré de l'Arme Fatale. Namco va encore plus loin dans le "buddy movie" avec Lucky & Wild, l'un des premiers FPS, qui cumule tir et conduite.
Il est sorti uniquement sur borne d'arcades.

Le jeu s'appelle d'après les deux héros, ultra-stéréotypés. A gauche, Lucky, le golden-boy brun, censément plus calme et à droite, Wild, le surfer blond fou-fou.

Lucky conduit une personnal car des années 80, mélange de Chevrolet Corvette C4, de Dodge Daytona matinée d'Autech Stelvio.
Le déroulement du jeu est simple. Au début du niveau, vous surprenez un malfrat. Ses hommes de main vous balancent une rafale et le méchant en profite pour s'échapper. Vous voilà parti dans une course poursuite.
Au début, vous affrontez surtout des hordes de berlines noires, avec des méchants qui vous tirent dessus, assis sur l'encadrement de la fenêtre. Au fil des niveau, on vous balance de la dynamite, il y a des tireurs embusqués dans la rue, etc. Le tout, avec nos deux héros qui grimacent dans le rétroviseur...

Notez que cette voiture ressemble à s'y méprendre à une BMW Série 3 break (E36.) Comment est-ce que Namco en connaissait la forme, deux ans avant son lancement ?
Lucky conduit et tire en même temps. Après, la route est relativement droite et il faut rouler pied au plancher (sauf dans les zones avec tireurs embusqués.) L'aspect "conduite" est très secondaire. Notez aussi que les minutions sont illimitées ; pas besoin de recharger.

A la fin du niveau, vous rattrapez le boss. Des hommes de main vous canardent, mais vous les abattez froidement, la voiture part en tonneau et explose.
Le boss, visiblement blessé, sort en titubant et s'effondre. Nos deux héros fondent sur lui et lui crient "rends-toi". A mon avis, de toute façon, il n'en a plus pour très longtemps...
Ensuite, vous faites réparer votre voiture au Pink Cat Garage, où les mécanos sont exclusivement des filles qui cosplayent en catgirl. L'une d'elles vous tend un cocktail, mais cette boisson verte pétillante n'inspire guère confiance. On comprend la tête des deux mecs...
Pour l'époque, Lucky & Wild était une sacrée nouveauté. C'est un peu le précurseur de Time Crisis (1995), qui fit vraiment décoller le genre des FPS.

La partie qui a le plus vieilli, c'est sans doute les voix enregistrées. Les "that's it", "nice job", "watch out" et autres "well done" semblent sortir de manière aléatoire. Quant aux filles du Pink Cat Garage, leurs propos sont intelligibles !

Pour finir, la voiture de la boss du troisième niveau. Elle roule dans une GT avec un arrière de Lotus Esprit (X180), mais avec avant de Lamborghini Countach.

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