J'étais persuadé d'avoir écrit un post sur ce jeu ! Le voici donc. Car à l'instar de Screamer ou de Ridge Racer, Burnout marquait une volonté de sortir des schémas classiques du jeu de voitures. Et d'exploiter à fond les possibilités de la 3D.
Tout à commencé par la très sérieuse entreprise Canon. Venu des appareils photos, l'entreprise japonaise se diversifia dans l'informatique. Notamment les logiciels. En 1993, Canon Software conçut le RenderWare un moteur de jeux vidéos. Pour le promouvoir, Canon Software monta un studio de développement, Criterion.
A l'instar de son rival Argonaut, Criterion dû créer ses propres jeux, pour promouvoir son moteur. Criterion Games. C'était avant tout des démo (payantes !) sur les possibilités de la 3D.
Dans Speedboat Attack ou Redline Racer, on voyait apparaitre une tendance. Criterion avait déjà un goût pour les courses très courtes, avec des dénivelés et un rythme endiablé. TrickStyle (1999) était un jeu de skateboard très futuriste. Le temps était très limité, pour davantage de stress et il y avait une emphase sur le style, avec des sessions de "stunt".
Burnout fut un reskin de TrickStyle. Les phases de courses et de stunt furent fusionnées, pour donner des courses plus longues. Et on retrouvait bien sûr les dénivelés, ainsi que le temps très limités (les chiffres s'affichant presque toujours en rouge.)
Par rapport aux autres jeux de courses, Burnout innovait avec son trafic. Toutes les voitures ne roulent pas dans le même sens, ni à la même vitesse. Il faut savoir slalomer. Les crashs sont fréquents et ils coutent du temps. Le temps justement est très limité, mais vu qu'il y a un check point tous les 500 mètres, la difficulté est moyenne.
Notez que l'on peut envoyer les autres voitures dans le décor et qu'aucun crash, même violent, n'entraine un abandon.
Au final, cela donnait un jeu plus déluré que les Midtown Madness et autres Need for Speed (NFS Underground n'arrivant qu'en 2003.)
Pour les décors, Criterion s'est inspiré de Paris et de la Cote d'Azur. Un hommage à Ronin. D'où aussi les passages avec des voitures roulant à contre-sens.
Jeu sans prétention, Burnout était publié par Acclaim. Il sorti tout de même sur PS2, XBox et GameCube.
Personnellement, je lui reprochais l'absence de licences pour les voitures. Surtout que c'était du très générique.







