lundi 20 août 2012

Sexe, mensonges et [jeux] vidéo: 14. Rapelay (2006)

Jusqu'où peut-on aller dans les jeux vidéos? Est-ce que l'argument "de toute façon, ce n'est qu'un jeu", tient coute que coute?

Avec Rapelay, on bascule dans le malaise. Il s'agit d'un jeu dont le but est de peloter, puis violer et enfin séquestrer une mère et ses deux filles!

Personnellement, ce qui me met mal à l'aise, c'est qu'il n'y a même pas une trame fictionnelle, intellectuelle ou que sais-je. Non, dans Rapelay, vous êtes un pervers, point.

Ce "jeu" aurait pu reste un fantasme dégoutant d'otaku frustré. Mais 3 ans après sa sortie, les groupes de pression s'en emparent.
Rapelay sert d'alibi pour une croisade anti-jeu vidéo, au nom du féminisme. Toute la production est ramenée à ce titre. Ce qui est extrêmement réducteur, vu qu'il s'agit alors d'un jeu déjà ancien, à la diffusion très confidentielle.
Du coup, Illusion, l'éditeur, pleure des larmes de crocodile et arrête la vente de Rapelay en Europe. Et pour pousser la tartufferie un peu plus loin, des clones sont (hélas) sortis et personne ne s'en est ému.

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