C'est l'été, personne n'est devant son ordi. Alors comme tout le monde,
je vais parler de sexe pour attirer les rares internautes!
Georges
Bataille a démontré que quel que soit l'époque et la civilisation, dés
qu'un média ou un médium apparait, il est utilisé à des fins érotiques,
voir pornographiques.
Le jeu vidéo n'y échappe pas. A début des
années 80, le marché est en plein boum (surtout aux USA); consoles et
jeux se multiplient à vue d'œil. L'époque est aussi marqué par
l'explosion de l'industrie pornographique (grâce à l'apparition de la
VHS.) Il était logique que les deux se rencontrent.
Un éditeur,
Mystique se lance dans le jeu érotique. Parmi les personnes qui
financent la boite, on trouve l'ex-pilote de F1 Peter Arundell,
spécialiste de l'investissement foireux.
Notez que les jeux de Mystique sont sous-titrés "Swedish erotica", pour faire plus exotique.
Mystique n'a aucun scrupule et il enchaine les productions pour Atari 2600: Beat'em eat'em, Bachelor party, Jungle fever/knight on the town... On est avant tout dans la blague potache, avec une réalisation très médiocre.
Un quatrième jeu, Custer's revenge,
crée la polémique: le personnage principal (vaguement inspiré du
général Custer), viole des amérindiennes. Tout le monde tombe sur
Mystique: les féministes, les ligues de vertu, les amérindiens... De
toute façon, en 1983, l'industrie du jeu vidéo s'écroule et Mystique
disparait.
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