mardi 17 février 2009

Burnout Paradise

Au tout début de l'industrie du jeu vidéo, les budgets étaient serrés. La moindre licence grevait le budget et les développeurs devaient bâcler le reste. Du coup, vous aviez le choix entre un jeu sympa, mais avec une "Ferreti" ou un jeu nul, mais avec une vraie Ferrari.

Lotus Turbo Challenge et Test Drive furent les premiers à avoir le meilleur des deux mondes: un vrai jeu et de vraies voitures.
Il faudra néanmoins attendre une décennie pour que le jeu avec des licences devienne la norme.

Aujourd'hui, parmi les jeux payants, BurnOut est l'un des derniers réfractaires. Ou plutôt, avec la finesse d'un vendeur du souk, il contourne les copyright. Ainsi, à l'image, ce n'est pas la Dodge Charger General Lee de Shérif fais moi peur, mais la "Cavalry bootlegger". Pire encore: pour jouer avec, vous devez payer des MS Points!

samedi 14 février 2009

Koopa

Les geeks sont souvent ridicules. Alors qu'au Japon, les cosplayers reproduisent les tenues et les attitudes de leurs personnages préférés, aux USA, c'est le règne du déguisement cheap, à partir d'éléments trouvés ici et là.

Concernant Mario, j'avais déjà vu sur le net des tatouages de "méchants" issus de SMB, SMB 2 ou SMB 3. Mais voici aujourd'hui le déguisement de Bowser Jr 

mardi 3 février 2009

Minitel

C'est hors sujet?

C'est mon blog, alors c'est moi qui dit ce qui est hors-sujet ou pas!

Le Minitel, c'est une de ces madeleines. Dans les années 80, ça semblait tout beau, tout neuf. Un hybride entre téléphone et ordinateur, avec des fonctions simples, pas de chargement, un clavier indestructible... C'était la révolution! Vous tapiez "3615", un nom de site et "envoi", puis vous pouviez trouver une séance de film, l'adresse d'un coiffeur ou dialoguer... Pas de routeur: vous communiquiez (et payiez) directement avec le serveur. Ce dernier n'avait donc pas à chercher de régie de pub (comme avec un site web), vu que l'argent rentrait directement.

Le problème, c'est que le Minitel n'a pas su évoluer et qu'il est resté un support monochrome sans liens hypertexte et sans souris. France Telecom songeait à une évolution "PC" et les fabricants Français (Bull, Goupil, Thomson...) ont fait du lobbying pour ne pas que France Telecom ne les concurrence...

Au milieu des années 90, lorsqu'Internet débarqua, on se moquait des premiers internautes. "Ton truc, là, internet, c'est juste un Minitel en couleur et en plus cher!" Quant aux pros, ils étaient carrément sceptiques, vu que sur Internet, il est plus compliqué de gagner de l'argent.
Puis Internet se démocratisa. France Telecom tenta d'abord d'étouffer Internet en imposant des tarifs délirants aux providers. Puis il y eu des projets de Minitel bricolé pour aller sur le web. Ce n'est vraiment que vers 2000 que France Telecom a lâché le Minitel.

Pourtant, il garde toujours ses fans.