Seymour Papert est mort. Comme de nombreux informaticiens, son nom n'est
connu que de quelques uns. Il avait créé le langage Logo, destiné aux
apprentis programmeurs. Il permettait de faire bouger un triangle,
abusivement nommé "tortue".
Arrive le programme "informatique pour tous",
en 1984. Le gouvernement français décide que chaque élève passera
devant un ordi... Comme il fallait faire vite et français on a pris des
bécanes signées Thomson ou Bull avec écran Océanic. Et pour le software,
vu pour le freeware Logo !
Et donc, à l'heure de Donkey Kong et de
Ms. Pac Man, on voulait nous faire croire que l'avenir, c'est de taper
d'obscures instructions pour faire avancer un triangle en ligne droite.
Evidemment, il fallait taper exactement l'instruction. Bien sûr, ça
plantait souvent. Parfois, il suffisait d'appuyer sur la mauvaise touche
pour planter. Or, si vous filez un ordi à des enfants d'école primaire,
ils voudront forcément tester toutes les touches du clavier... Et comme
d'hab', les profs n'étaient pas formés. De mémoire, on avait un "gars
qui s'y connaissait en informatique", qui allait en permanence de table
en table pour rebooter les ordis.
De mémoire, ces conneries ont vite
pris faim. Les informaticiens devaient avoir un contrat de prestation de
quelques mois. Ensuite, les proviseurs ont rangé définitivement les
ordis au placard, faute de gens qui savaient s'en servir.
N'empêche, grâce à ce M. Papert, j'ai pu toucher du doigt le monde merveilleux de la programmation...
jeudi 4 août 2016
jeudi 31 mars 2016
Manos, the hands of fate (2012)
Manos, the hands of fate est un film d'horreur des années 60.
Tourné avec un budget ridicule, des comédiens non-professionnels et un
réalisateur/producteur/acteur principal complètement à la ramasse, c'est
un monument nanar.
Ressorti des cartons dans les années 90, il est devenu culte. D'où cet imaginaire adaptation en jeu vidéo, façon beat-them-all NES des années 80.
Ressorti des cartons dans les années 90, il est devenu culte. D'où cet imaginaire adaptation en jeu vidéo, façon beat-them-all NES des années 80.
dimanche 7 février 2016
Ferrari Formula One (1988)
Je pensais que j'en avais déjà parlé...
Mesdames et messieurs, voici le tout premier jeu disposant d'une licence Ferrari.
Vous voici donc dans la peau d'un pilote de la Scuderia : visite de l'usine, essais privés, développements et bien sûr, courses.
Le gros souci, c'est qu'il se joue avec la souris et non au joystick. Beaucoup de gens le trouvèrent tout bonnement injouable.
Le jeu fut vite oublié. Par contre, le développeur, Electronic Arts, fera d'autres jeux sur la F1...
Mesdames et messieurs, voici le tout premier jeu disposant d'une licence Ferrari.
Vous voici donc dans la peau d'un pilote de la Scuderia : visite de l'usine, essais privés, développements et bien sûr, courses.
Le gros souci, c'est qu'il se joue avec la souris et non au joystick. Beaucoup de gens le trouvèrent tout bonnement injouable.
Le jeu fut vite oublié. Par contre, le développeur, Electronic Arts, fera d'autres jeux sur la F1...
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