mardi 16 décembre 2025

Totally Legit Wheeler Seller (2026 ?)


Voici un jeu très original : devenez un vendeur de voitures d'occasion marron ! Humour et deuxième degré au programme.

L'éditeur, Simplicity Games, s'apprête à sortir Cheap Car Repair. Il s'agit d'effectuer des réparations de fortune, pour faire rouler des épaves.

Totally Legit Wheeler Seller (NDLA : vendeur de bagnole vachement réputé) vire dans la caricature : il faut y maquiller des épaves !

Première étape : acheter des épaves. Buvez un coup de vodka : grâce à l'alcoovision, vous verrez les points faibles de la voiture ! Vous pouvez dialoguer avec le vendeur, forcément de mauvaise foi.


Ensuite, il faut "réparer" la voiture. Utilisez des pelletés de mastic sur les bosses, redonner de la couleur au pneu avec du cirage, remontez le compteur kilométrique... Au pire, vous pouvez souder l'avant d'une épave avec l'arrière d'une autre (ce que l'on appelle un "Frankenstein" dans les Pays Baltes.)

Ensuite, prenez en photo votre voiture. Il y a bien sûr un logiciel de retouches.

Et voilà, vous pouvez mettre en vente votre beauté sur un site de voitures d'occasion !

Surtout, n'oubliez pas de soigner la décoration de votre show-room de voitures d'occasion ! J'adore le décor, typique des campagnes reculées d'Europe Orientale.

Ce jeu pour Steam n'a pas encore de date de sortie prévue.

mardi 25 novembre 2025

Le Land Rover de Lara Croft


Tomb Raider, c'est un jeu d'action/aventure. Mais dans The Last Revelation (1999), il y avait une (courte) séquence de conduite de Land Rover ! 

Le jeu débute dans la Vallée des Rois. Vous voyez deux Land Rover cote à cote : un 88 avec toit et un autre, sans toit. Un méchant file au volant du premier. Vous ramassez les clefs de contact, par terre, puis vous prenez le volant du second !

S'en suit une poursuite très mollassonne. Le méchant vous balance des grenades. Il saute par-dessus un précipice. L'instinct vous dirait de le suivre... Mais si vous tentez de sauter, votre voiture s'écrase sur les pieux au fond du précipice.
Il faut donc se garer, sortir du véhicule, attendre que le méchant parte, puis passer le vide en s'accrochant aux parois.

Une séquence de quelques secondes, mais qui mettait un peu d'originalité... Donc Eidos ne la reprendra pas, parce qu'ils étaient contre toute bonne idée.

Il faudra attendre les Remasters pour revoir le Land Rover 88 !

samedi 22 novembre 2025

Wreckreation (2025)

Suite et fin de cette mini rétrospective Burnout avec Wreckreation. Un jeu sorti en octobre dernier.

Après le demi-succès de Dangerous Driving, Three Fields comprit qu'il avait besoin d'un vrai diffuseur. Ce sera THQ Nordic, un habitué des licences. Ironie de l'histoire, c'est le pendant moderne d'Acclaim, le diffuseur attitré de Criterion...

En 2018, Three Fields et THQ Nordic sortirent ainsi Wreckfest, un jeu de stock-car. Il fut suivi d'une suite, nommée logiquement Wreckfest 2.

Three Fields avait travaillé sur un Dangerous Driving 2. Faute de budget, il avait été mis de côté. Avec le succès - relatif - de Wreckfest, l'éditeur disposait enfin des fonds. Et pour le rattacher à Wreckfest, il fut nommé Wreckreation.

Dans un esprit Burnout, le fait d'envoyer son adversaire dans le décor ou de se crasher compte presque autant que de gagner la course !

"Wreckreation" est la contraction de "Wreckfest" et de "récréation". Mais c'est aussi la contraction de "Wreckfest" et de "création". Car le jeu est en monde ouvert. On peut générer des circuits, y insérer des obstacles, etc.

Cela rappelle Trackmania, pour le côté surréaliste. Les crashs en plus.

L'accueil du public est mitigé.

D'un côté, c'est un jeu à 39,99€. Le fun et l'originalité sont là.

Par contre, les graphismes n'ont rien à voir avec ce qui est "vendu". En plus, les différentes voitures ont toutes plus ou moins les mêmes caractéristiques. A se demander comment un jeu conçu en 6 ans peut être aussi bâclé...

mardi 18 novembre 2025

Dangerous Driving (2019)


La saga des Burnout est assez complexe. Dangerous Driving est un jeu conçu par l'équipe de Burnout, mais qui ne pouvait pas s'appeler "Burnout"...

Criterion Games fut d'abord une émanation de Canon Software. En 2004, Electronic Arts rachetait le studio. Dans un premier temps, tout va bien. Criterion proposa à EA un Need for Speed "façon Burnout", quasiment sur le ton de la boutade... Et EA donna son accord ! Ainsi naquit Need for Speed : hot pursuit. Puis il y eu Most Wanted.

Mais pour Need for Speed : Rivals, EA tint à ce que sa filiale Suédoise en soit co-développeur. Puis par la suite, Ghost Games prit le lead, Criterion n'assurant que le débogage de fin de jeu. Ca sentait le sapin...

Trois développeur quittèrent ainsi Criterion, en 2014. Comme ils avaient chacun leur spécialité, ils baptisèrent leur studio "Three Fields Entertainment". La franchise Burnout était à l'arrêt depuis Burnout Crash (2011.) D'où l'envie de la ressusciter. De même que Trick Style servit de brouillon pour Burnout, Three Fields s'appuya sur un jeu de golf, Dangerous Golf.


Dangerous Golf, c'était un jeu où le but était de détruire le décor. Avec des points bonus lorsque l'on faisait des dégâts. Mettre la balle dans le trou était presque accessoire.

De même, dans Dangerous Driving, le but, c'était d'éliminer vos adversaires. Soit pour gagner la course, soit pour les arrêter (façon Hot Pursuit.)

Le point positif, c'était le fun. S'amuser à envoyer les autres dans le décor. Puis de voir les voitures partir en tonneau, avec les pneus qui volent et la tôle qui se déforme.


Maintenant, les points négatifs... C'était très répétitifs. Les différents circuits avaient beau avoir des décors différents, aucun n'avait vraiment de particularité. Idem pour les voitures : les hypercars, SUV et monoplaces avaient peu ou proue la même vitesse de pointe et le même comportement routier !
Et certains se plaindront que les scènes de crash, avec replay et ralenti sont interminables. De quoi vous couper dans votre élan.

Au final, un jeu "moyen +", sans grande tare, mais sans être incontournable, non plus.
L'erreur de Three Fields fut surtout de l'avoir distribué lui-même. Difficile d'exister face aux grosses machines comme Gran Turismo et Forza.

jeudi 13 novembre 2025

Burnout (2001)

J'étais persuadé d'avoir écrit un post sur ce jeu ! Le voici donc. Car à l'instar de Screamer ou de Ridge Racer, Burnout marquait une volonté de sortir des schémas classiques du jeu de voitures. Et d'exploiter à fond les possibilités de la 3D.

Tout à commencé par la très sérieuse entreprise Canon. Venu des appareils photos, l'entreprise japonaise se diversifia dans l'informatique. Notamment les logiciels. En 1993, Canon Software conçut le RenderWare un moteur de jeux vidéos. Pour le promouvoir, Canon Software monta un studio de développement, Criterion.

A l'instar de son rival Argonaut, Criterion dû créer ses propres jeux, pour promouvoir son moteur. Criterion Games. C'était avant tout des démo (payantes !) sur les possibilités de la 3D.

Dans Speedboat Attack ou Redline Racer, on voyait apparaitre une tendance. Criterion avait déjà un goût pour les courses très courtes, avec des dénivelés et un rythme endiablé. TrickStyle (1999) était un jeu de skateboard très futuriste. Le temps était très limité, pour davantage de stress et il y avait une emphase sur le style, avec des sessions de "stunt".

Burnout fut un reskin de TrickStyle. Les phases de courses et de stunt furent fusionnées, pour donner des courses plus longues. Et on retrouvait bien sûr les dénivelés, ainsi que le temps très limités (les chiffres s'affichant presque toujours en rouge.)

Par rapport aux autres jeux de courses, Burnout innovait avec son trafic. Toutes les voitures ne roulent pas dans le même sens, ni à la même vitesse. Il faut savoir slalomer. Les crashs sont fréquents et ils coutent du temps. Le temps justement est très limité, mais vu qu'il y a un check point tous les 500 mètres, la difficulté est moyenne. 

Notez que l'on peut envoyer les autres voitures dans le décor et qu'aucun crash, même violent, n'entraine un abandon.

Au final, cela donnait un jeu plus déluré que les Midtown Madness et autres Need for Speed (NFS Underground n'arrivant qu'en 2003.)

Pour les décors, Criterion s'est inspiré de Paris et de la Cote d'Azur. Un hommage à Ronin. D'où aussi les passages avec des voitures roulant à contre-sens.

Jeu sans prétention, Burnout était publié par Acclaim. Il sorti tout de même sur PS2, XBox et GameCube.

Personnellement, je lui reprochais l'absence de licences pour les voitures. Surtout que c'était du très générique.

jeudi 16 octobre 2025

Street Burgers


Ca faisait un mois que Capcom n'avait pas cherché à capitaliser sur Street Fighter 2. C'est long ! En France, on a eu une pub McDonald's faisant référence au jeu. Au Japon, ce sont carrément trois burgers et une campagne de pub spéciale !

On découvre ainsi le burger Ryu avec steak à cheval et ail (!), le burger de Chun Li au poulet pané avec mayonnaise et le burger Ken avec ses trois steaks !

Et pour l'occasion, ils ont réalisé des visuels détournant habilement Street Fighter 2.

C'est subtil et respectueux. Pas vraiment les qualificatifs utilisés d'ordinaire pour décrire l'exploitation de la franchise par Capcom..

Et la pub est un monument de deuxième degré :

lundi 29 septembre 2025

TOCA 2025


Les courses de tourisme, ce n'est plus ça. Même le très glorieux BTCC n'y échappe pas. A peine une vingtaine de concurrents à temps plein !
Pour générer un peu d'intérêt pour la finale, le promoteur, TOCA, a réalisé cette simili-boite de jeu Playstation. On y reconnait Tom Ingram (Hyundai i30) et Ashley Sutton (Ford Focus.) Ce sont les deux pilotes pouvant mathématiquement être titré. Sachant que Sutton aurait besoin de faire un week-end quasi-parfait, tandis qu'un Top 10, dans la course 1, suffirait à Ingram pour tuer le suspens...

Surtout, la boite de jeu rappellera des souvenirs. Au fait de sa gloire, le BTCC avait lancé TOCA Touring Car Challenge, sur PC, Gamboy Color... Et PS1 ! 

Rappelons qu'en 2020, la TOCA s'était associé à Motorsport Games pour un jeu BTCC programmé en 2022. Une démo jouable avait été créée, tandis que le jeu était repoussé à 2024. Puis le projet fut annulé en 2023, alors que Motorsport Games implosait. Donc point de TOCA 2024. En voyant ce vrai-faux jeu TOCA 2025, on ne pourra s'empêcher d'avoir un pincement au cœur...

dimanche 7 septembre 2025

Street Fighter, le film (2026)


Capcom est fier de nous annoncer une adaptation cinématographique de Street Fighter ! Sortie prévue pour 2026, avec au casting 50 Cents, Jason Momoa et Eric André ! Le tout réalisé par Kitao Sakurai, réalisateur de Twisted Metal.


Difficile de s'enthousiasmer, lorsqu'on connait le passif de la franchise... 

Il y eu d'abord eu le film de 1995... 5 ans après la sortie de Street Fighter 2 et son portage sur à peu près tout les supports, Capcom marchait sur l'eau !
Street Fighter devait visiblement être le premier volet d'une franchise. D'où sa volonté de présenter TOUS les personnages du jeu. Tant pis pour ceux qui espéraient un film de baston. Le scénario tenait sur un Post-it : Guile (Jean-Claude Van Damme), haut gradé de l'ONU, doit se battre contre M. Bison (Raul Julia, dans son dernier rôle.) Sauf que le budget n'était pas au niveau et JCVD, non plus. Notez la présence de Kylie Minogue (alias Cammy), qui voulait payer ses impôts.

Sans surprise, il n'y eu pas de suite.

En 2009, Capcom produisait cette fois un préquel de Street Fighter 4, La légende de Chun-Li. Comme son nom l'indique, il est centré autour de Chun-Li. Et comme c'est un préquel, seuls quelques uns des personnages apparaissaient.

Le rôle-titre, c'était une ado. Donc, ils ont opté pour Kristin Kreuk, alors âgée de 26 ans. Le seul bon point, c'est qu'elle a pratiqué le kung fu à haut niveau. L'ex-actrice de Smallville était la seule tête un peu connue. Michael Clarke Duncan avait un petit rôle, en tant que Balrog.
La légende de Chun-Li n'était pas un plantage spectaculaire, comme Street Fighter. C'était juste un mauvais actionner. Tourné avec un budget de 50 millions de dollars, il réalisé 12 millions de dollars de recette. Sur certains marchés, il atterrit directement en DVD. Ce fut le premier et le dernier film à gros budget de Kristin Kreuk.

L'erreur de Capcom, c'est sans doute de vouloir créer un film "sérieux". Ciblant plus les fans de films d'actions, que ceux du jeu vidéo.

Street Fighter 2 est entré dans la pop culture. Il y a donc tout un aspect détournement et humour, que les producteur ont négligé.

En 1993, Jackie Chan rêvait d'une carrière à Hollywood. D'où des films tournés à Hong-Kong, mais à vocation internationale. Il y eu notamment de Nicky Larson. Dans une scène, le détective affrontait Gary Daniels, le bras droit du méchant. Jacky Chan était projeté contre une borne d'arcade. Les deux protagonistes se changeaient en Ken et en E. Honda ! Deux acolytes tentaient d'intervenir, respectivement en Guile et en Dalshim... Puis finalement, Jacky Chan se métamorphosait en Chun-Li pour vaincre le méchant ! Une scène complètement hors-sujet et totalement n'importe quoi... Donc complètement culte !

En 2006, College Humor tournait Street Fighter, The Later Years. Une web-série à tout petit budget imaginant le devenir des personnages du jeu. Une série très drôle, truffée de références "geek". Elle fit connaître le site.

College Humor, c'était aussi Dorkly. A l'origine, cette filiale produisait des vidéos humoristiques inspirées des jeux des années 80-90. Avec la chute de "CH", Dorkly est devenue une maison indépendantes.

Et bien sûr, ils se moquent régulièrement de Street Fighter 2

Ca m'étonnerait que Capcom et Legendary Pictures possèdent autant de recul et de sens de l'autodérision. Malgré la présence d'Eric André.

lundi 25 août 2025

Insteroid (2025)

Les gens ne vont plus dans les salons de l'automobile. Alors les constructeurs vont dans les salons où les gens vont !

Ainsi, Hyundai s'est invité au Gamescom de Cologne. Il y dévoile un concept-car dérivé de la citadine électrique Inster, l'Insteroid.

"Insteroid" fait référence au jeu Asteroids. C'était un shoot'em up signé Atari et sorti en 1979.

Pour l'occasion, Hyundai a présenté des bornes d'arcades à l'orange très seventies. On pouvait y jouer à une version d'Asteroids avec une Insteroids en guise de perso.