The last V8 (1985)

Voici un drôle de jeu datant du milieu des années 80, pour Atari ST et Amastrad CPC.

Dans the Last V8, la 3e guerre mondiale a eu lieu. Evidemment, c'était une guerre nucléaire. Vous y avez survécu, terré dans votre abri atomique et 8 ans plus tard, vous en sortez avec votre "Last V8".
Objectif: slalomer entre les obstacles, pour aller le plus vite possible d'un point A à un point B.
Problème (involontaire): le décor (vu de dessus) n'a le droit qu'à un tiers de l'écran, monopolisé par le tableau de bord et un bandeau du jeu (des fois que vous aviez oublié à quoi vous jouiez.)

Je me sens vieux

En 1996, pour mon bac, mon père m'avait acheté un Packard-Bell "Multi-media" (sic), à Surcouf. Pentium 100MHz, Disque dur 1Go, 8Mo de Ram (étendu à 24), lecteur de CD-Rom 36x, imprimante à jet d'encre couleur Lexmark...
Aujourd'hui, ça vous fait rire, mais en juin 1996, c'était une bécane de compétition! Et il y avait même des gens qui surfaient sur le net avec ça! D'ailleurs, il marchait très bien jusqu'en 1999, lorsque j'ai eu la mauvaise idée de le prêter à ma sœur... (notez au passage la tonne de disquettes, car à l'époque, c'était le seul moyen de sauvegarde.)

La semaine passée, je me suis acheté un nouveau phone portable. Ce n'est pas le dernier cri et pourtant, il y a le MP3, l'appareil photo 2 mégapixels... Comme j'ai vite saturé la mémoire, je me suis acheté une carte de... 1Go. Oui, 1 Go, comme la capacité du DD de mon vieil ordi.
Ca m'a fichu un coup de vieux.

Golden age of racing (2005)

Depuis Grand Prix Legend, je me morfonds: à quand un nouveau jeu de course avec un aspect "historique"?

Lorsque j'ai découvert "Golden age of racing", mon regard s'est illuminé: enfin une suite? Hélas, ce jeu à télécharger n'est qu'un clone bon marché. Pire, ce qui faisait l'attrait de "GPL", c'était le réalisme des machines et des circuits.
Ici, il n'y a aucune licence et tout est bricolé à la va-vite.

Je vais devoir encore attendre...

Midnight outlaw illegal street drag Nitro edition

Un nom aussi subtil que la décoration d'une Supercinq de Jacky pour un pâle clone de Need for Speed Underground. Encore un jeu à télécharger.

Si vous payez environ 20€, vous aurez un jeu médiocre. En plus, il n'y a pas de licence.

Bref, un jeu à oublier.

18 Wheels of steel: convoy (2006)

Les jeux de camions sont rares, alors autant les évoquer tous!

Voilà un petit jeu pour PC en téléchargement légal. La jaquette laisserait penser que le concepteur possède les licences officielles des fameux "trucks" US.
Objectif: acheminer des produits avant les autres dans 40 villes. Le côté "réalisme" prime sur l'arcade.

A quand un titre sur les transports routiers en Europe? Voir, encore plus fort, un titre sur les transports routiers à travers le monde ?

Asphalte 3: street rules (2006)

On continue dans les jeux pour portables (les téléphones, pas les ordis.) Le scénario est un mélange d'Out Run, de Crazy Cars, de Chase HQ, des premiers Test Drive, etc. Bref, vous avez une voiture (une Mini Cooper S) et vous devez remporter des courses pour gagner de l'argent et donc, vous acheter une meilleure voiture (que vous pourrez tuner) et une copine (!) qui vous tuyautera sur le trafic...

Le plus, c'est les 9 voitures au choix (+ 3 motos) et les graphismes correctes vu la bécane.

Le moins, outre le manque d'originalité, c'est l'indigence du rendu (entre la Mini en plein soleil et la Gallardo sur la neige, vu ne verrez pas de différence.)

Ferrari experience 2 (2004)

En 2003, Vodafone devenait sponsor de la Scuderia Ferrari (malgré une terrible offensive de Jordan F1.) A l'époque, l'entreprise de téléphonie (partenaire de SFR en France) lançait son portail Vodafone Live!, avec notamment des jeux vidéos.

En toute hâte, Vodafone fit développer par In-Fusio, cette espèce de Pole Position moderne, badgé Ferrari. Coût 3€ de téléchargement + la connexion lors du jeu (une fortune.) Il sorti sous le nom de Ferrari Monte Carlo Experience et Ferrari Experience 2 !

En 2005, Vodafone signait avec McLaren et le jeu tomba dans l'oubli...

BMW 1 Series Challenge (2004)

Un petit tour du côté des portables... Non pas les consoles, mais les téléphones! Un jeu uniquement des BMW, j'en rêvais il y a une bonne quinzaine d'année. Mais l'amateur de Béhème devra se contenter de "BMW 1 series challenge". Comme son nom l'indique, c'est un jeu centré sur la série 1. C'est très classique: vous commencez avec la 116 et si vous êtes bon, vous pouvez upgrader avec la 118, voir la 120. A condition d'être un geek qui passe des heures avec son portable. Il faut quand même reconnaitre que les graphismes sont honnêtes.

Nigel Mansell Indycar (1994)

Comme ses compères Piquet, Prost et Senna, "Nige" adorait l'argent. Leurs leitmotiv c'était: "plutôt rester chez soit que de courir pour pas cher." Cela signifie également jouer l'homme-sandwich pour n'importe quelle entreprise qui sort son chéquier (ah, Prost et Midas, Prost et Agip, Prost et Sega, Prost et Eurodisney, Prost et Renault, Prost et Balladur...)
En 1992, Mansell est (enfin) champion du monde de F1. Dans la foulée, il prête son nom à un (mauvais) jeu de F1. En 1993, Mansell traverse l'Atlantique et logiquement, il prête son nom à un jeu d'Indycar. Pour vous dire le niveau de réalisme, le screenshot provient d'une course sur ovale !

GTR FIA GT Racing game (2004)

Scud Race (1996, uniquement en bornes d'arcade) était l'un des premier jeu vidéo réaliste sur l'endurance.

Huit ans plus tard, GTR s'adresse aux proprios de PC, fans du championnat FIA GT. On y retrouve toutes les voitures, toutes les équipes, tous les pilotes (dont le concepteur du jeu, ex-pilote de FIA GT!), tous les circuits... Comme d'hab', il y a un mode "arcade" et un mode "championnat". Il y a même une possibilité de jeu online.

Vous le trouvez trop scolaire? GTR 2 débarque moins de deux ans plus tard, avec des voitures à la pelle, des circuits, un mode "école de pilotage", bref, que demande le peuple?

Hard Truck Tycoon (2006)

Vous êtes un fan de logistique et Norbert Dentressangle n'a pas répondu favorablement à vos 20 candidatures spontanées? Ce jeu est (presque) pour vous.

Dans Hard Truck Tycoon, pas de conduite effrénée de camions comme dans King of Route 66. Vous vous contentez de gérer une boite de transport, d'acheter des camions, d'embaucher des chauffeurs et de décrocher des contrats.

Pour le reste, c'est comme Railroad Tycoon, mais avec des camions et surtout avec beaucoup moins de scenarii et des possibilités. Mais si vous n'aimez pas les trains...

GTI Racing (2006)

Après Porsche, Ford et Alfa, c'est au tour de VW d'avoir un jeu à sa gloire. Pour l'instant, seuls les propriétaires de PC peuvent y jouer.

GTI Racing est dédié à la Golf GTI, toutes générations confondues, mais on y trouve également d'autres modèles (G60, R32, W12, New Beetle, Cox, Combi VW pick-up...) grâce à des partenariats avec la plupart des boites de tuning VW, vous pourrez personnaliser votre voiture.

Et les courses ? Il y a du drift, du circuit, de la Baja, plusieurs "pays" disponibles et comme on peut le voir, on peut froisser la tole. Bref, un jeu plein de bonne volonté. Hélas pour lui, il y a GT4...

GT Shingagamu (2006)

Tomy et Takara veulent s'attaquer au marché des consoles portables avec la "Pocket Dream Console". Au menu, plein de jeux, dont cette simulation de GT. Comme d'hab' vous pouvez noter l'énorme bond depuis APB, Hard Drivin et autres Out Run GG...

La console peut se ranger dans la poche de votre 501 et l'écran est minuscule... Mais après tout, beaucoup de gens ont l'habitude de s'abimer les yeux sur les écrans de portable. (au pire, vous pouvez le brancher sur votre télé et la console sert alors de manette, mais quel est l'intéret d'un nomad si c'est pour jouer chez soit?)
Dire qu'il y a 25 ans, des médecins hurlaient, persuadés que le hard-gamer se détruisait les tendons à force de bouger son joystick et qu'à force de scruter un écran, il risquait la conjonctivite... Aujourd'hui, personne ne bouge pour la PDC.

Une Mega Drive neuve ?

En cherchant un screenshot pour Out Run G.G., j'ai découvert qu'il a été développé par TecToy (un obscur sous-traitant brésilien de Sega.)

La marque existe toujours et (entre autre), elle propose des rééditions des jeux Sega! Master System, Mega Drive (photo), DreamCast et Saturn sont ainsi disponibles, avec pléthores de jeux.

Je n'en sais pas plus.

Out Run (1991)

Autre classique de poche: Out Run pour Game Gear...

En 1991, Atari est laminé dans les consoles portables. Pour défier Nintendo, Sega va lancer la Game Gear avec la même idée que lui: adapter ses hits. Out Run se retrouve donc au programme, aux côtés de Mickey, Shinobi et plus tard, Sonic.

Hélas, les fans voulaient une Mega-Drive de poche et ils se retrouvent avec une Master Sytem naine. Sans parler des 6 piles (bonjour le poids de la console...) qui ne procurent que 2 heures d'autonomie...

Hard Drivin (1990)

Je vous ai déjà parlé de Hard Drivin dans la "chronologie" à la fin de ce blog. Mais je ne pouvais pas résister à vous présenter sa version Lynx.

APB (1989)

En 1989, le GameBoy sort. Contrairement à ce que beaucoup croient, il a eu dés le début un concurrent: la Lynx d'Atari. Avantage: elle est en couleur. Maintenant passons à la liste des inconvénients: prix (990 francs, soit 300 de plus que le GameBoy), le poids, l'autonomie (à cause de l'écran couleur)...

Et la médiathèque? C'est un autre point noir. Alors que Nintendo mise sur des valeurs sûres: Mario, Tetris et plus tard Zelda, Castlevania, Double Dragon... Atari en est réduit à tâtonner.
Au rayon "voitures", il faut compter sur APB (All Point Bulletin), un jeu où il faut se balader en voiture de police et arrêter des méchants. Le tout avec une vue de dessus, à l'époque du règne de la "vue d'un tiers". C'est un portage d'une borne d'arcade de 1987 -et elle était déjà démodée à l'époque-. Bref, ce n'est pas ça qui aurait permis à la Lynx de décoller...

Al Unser Jr Arcade Racing (1995)

Champion d'Indycar 1994, "Little Al" décide de redonner son nom à un jeu. Cette fois-ci, il est destiné aux propriétaires de Mac ou de PC (sous Win 3.1)

Première déception: où est Al Unser Jr? Il n'apparaît pas dans le jeu et sa voiture est violette (alors qu'à l'époque, il portait les fameuses couleurs rouges et blanches d'un cigarettier...)! Par ailleurs, vous avez le choix entre 15 voitures qui sont toutes aussi moches.
Arcade Racing est comme son nom l'indique, un mauvais compromis. Pour le côté "Arcade" vous avez l'indestructibilité de la monoplace (à vous les joies du stock car pour vous débarrasser d'un concurrent.) Pour le côté "Racing", vous avez une reproduction de l'ensemble des circuits (mais sans dénivelés, ni décor; on est en 1995.)

Al Unser Jr Turbo Racing (1989)

Vous aimez les monoplaces US (Champ Car et Indy Car)? Dommage, car on attend encore LE jeu digne de ce nom.

En 1989, comme tant d'autres avant et après lui, "Little Al" prête son nom pour un jeu sur NES développé par... Mattel ! Une licence de pilote + Mattel + NES, c'est 100% de chance de louper un jeu !

Tron (1982)

Ce n'est pas une simulation de voitures et alors, c'est mon blog, je fais ce que je veux!

Tron, à la base, c'est le premier film avec des images de synthèse: un informaticien se fait "numériser" par un serveur et le voilà obligé de se battre face à un logiciel qui cherche à conquérir le monde. C'est une création Disney et à l'heure de l'Atari 2600 et de Space Invaders, il croît tenir un carton...
Hélas, c'est un bide, tout comme les autres films parlant d'informatique (Wargames avec Matthew Broderick, D.A.R.Y.L...), car très vite ringardisé par les progrès de l'informatique. Justement, dans ces films, le teenager moyen ne comprend rien et l'informaticien pouffe de rire.
Tron ne sortira de l'oubli qu'une douzaine d'année plus tard, lorsque le cyber et le virtuel explosent. A noter que le clip de From Paris to Berlin a tout copié.

Comme Disney croyait au hit, il y eu de nombreux produits dérivés. Et comme le film est complexe, il a fallu le découper en plusieurs jeux vidéo, correspondants chacun à une scène: bataille de disques, balade dans un circuit intégré et enfin, course de "light cycles". Ces drôles de moto laisse une traînée de leur couleur qui devient un mur. But du jeu: envoyer l'adversaire dans une impasse (impossible de faire marche arrière) et de soi-même éviter de se faire piéger.

Auto Assault (2006)

Retour au présent (je sais, c'est le b...) avec un drôle de jeu: Auto Assault. On est quelque part entre Fire and Forget et Carmagedon. Dans un monde à la fois futuriste et apocalyptique, vous conduisez un véhicule digne d'un char d'assault. Objectif: dézinguer les autres avant que eux ne vous dézinguent!

On est très loin d'une simulation automobile, mais ce genre de jeu est souvent très jouissif ! D'autant plus qu'il est possible de jouer en ligne.

Rally X (1984)

Retournons dans les jeux bien roots! Rally X n'est pas le dernier Marc Dorcel mais un jeu Namco pour MSX.

Le but est simple: vous roulez dans un labyrinthe (dans une monoplace!), le temps est limité et des méchants veulent jouer les kamikazes.
Les graphismes sont simplistes (même pour 1984.) Bonus : Namco créera lui-même un clone de Rally X avec... Des rats de laboratoire! Ce sera Rat race (aucun lien avec la chanson de Bob Marley.)

SCAR Squadra Alfa Romeo Corse (2006)

Un jeu dédié aux Alfa Romeo! Les voitures de la firme milanaises sont très rares, y compris dans les jeux proposant pléthore de véhicule (GT4, NFS, Toca Race driver, etc.) En plus, les concepteurs la joue exhaustif: 33, Giulia GTA, Alfasud, 155 DTM, Brera, 147 GTA...

Le principe est simple: vous disputez une course où les adversaires ont la même voiture que vous. Si vous gagnez, vous passez à une autre voiture...

Hélas, le rendu est moyen. Les voitures ont la maniabilité d'une brique et il est impossible de les customiser. La seule originalité, c'est un mode "Tiger", qui permet de remonter quelques secondes en arrière (comme dans Prince of Persia) et donc de tenter d'effacer votre dernière bévue.

En bref, encore une bonne idée de gâchée.

Formula 1 06 (2006)

Pour ceux qui ont lu ma simili-histoire des jeux vidéo (voir plus loin), ils sauront qu'ils faut attendre le milieu des années 90 pour voir des jeux proposant l'intégralité du plateau et des circuits.

Ensuite, à l'instar des autres simulations sportives (foot, foot US, NBA, NHL, etc.) chaque année, il y a la remise à jour. Rien de très neuf côté graphisme et jouabilité, mais si l'envie vous prend de choisir Rosberg, de piloter une Super Aguri ou une Scuderia Toro Rosso, la version 06 est indispensable. (Les nostalgiques s'arrêteront au 01 pour avoir Alesi, Hakkinen et les Prost GP...)

A noter que la capture d'écran vient de la PSP! Un console portable! Que de progrès depuis F1 race sur GameBoy...

Street fighter 2 (1992)

C'est vrai, Street Fighter 2, ce n'est pas un jeu de voitures. Mais quel pied de bousiller cette Lexus LS400 dans l'un des bonus! (A ne pas reproduire dans la vie réelle, évidemment.)

Redline F1 racer (1993)

Après le jeu à la gloire de Satoru Nakajima, voici celui sur son grand rival Aguri Suzuki. Il est cette fois pour Super NES. Effectivement, au Japon, il s'appelle "Aguri Suzuki no F1 super driving" (le super-pilotage de F1 d'Aguri Suzuki)! Tout un programme.

Pour info, Suzuki (aucun lien de parenté avec les bécanes) a piloté de 1988 à 1995 pour Larrousse, Coloni, Arrows-Footwork, Jordan et enfin Ligier. Aujourd'hui, il est le patron du Super Aguri F1. Premier Japonais à monter sur un podium, il devint un demi-dieu au Japon, alors que ses team-manager pensaient plutôt: "Quel nul! Si Honda ne me forçait pas la main..."

Et le jeu ? Comme tous les jeux sous licence de l'époque, il est pourri.

Chicago 90 (1989)

Non, ce n'est pas un ancêtre de GTA...

En fait ici, vous incarnez soit un gangster, soit un flic. Dans un cas, vous devez semer les autres, dans l'autre, attraper le méchant. Il était dispo sur Amstrad et sur Amiga. Notez que c'est un jeu Français, oui monsieur !

S40 Racing (1997)

En 1997, alors que les PC commençaient à peine à se démocratiser, Volvo a décidé de promouvoir sa nouvelle S40 de manière inédite: en créant un jeu PC pour l'occasion, distribué gratuitement.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'on en a pour son argent: un seul véhicule (modélisé façon pavé à roulette, les mauvaises langues diront qu'elle n'en ressemble que plus à l'original), une seule teinte (inspirée des Volvo de BTCC contemporaines), deux circuits... Mais la possibilité de jouer en réseau. Ouhla! Vu les perf' des modem 56k et des Pentium MMX de l'époque, ça devait ramer sérieux.

Tilt, LE magazine de référence

Tilt Microloisirs (à ne pas confondre avec Tilt "tout court", un magazine pour midinettes des 70s) fut le premier magazine français parlant de jeux vidéos, en 1982. Tilt, c'était le magazine que j'allais emprunter à la bibliothèque du Perreux (souvenirs...)

Les débuts sont très artisanaux: maquette fouillis, photo souvent issue des dossiers de presse, etc.
En couverture: "Super! Devenez pilote de chasse", "Exclusif!! Les nouvelles images de Pixifoly (NDLA: la première émission de jeu vidéo, sur TF1, dont le redac'chef est celui... De Tilt, donc pas difficile d'avoir des infos)" "Top secret!!! L'Atari 600XL se dévoile", "Dossier: des bolides fous, fous, fous...", "Avant première!!!! Toutes les nouveautés". A mon avis, ce jour là, ils ont tous pris 10 cafés avant le bouclage.

En 1990, Tilt sort un magazine consacré uniquement aux Consoles: Consoles+. Tilt, recentré sur les ordis, sera victime du déclin des Atari ST et autres Amiga: il disparaît dés 1994. Reste un magazine à lire absolument pour les nostalgiques, rien que pour rire des: "Révolutionnaire! Le nouveau processeur Intel 486 33Mhz!" ou "Regardez les Schtroumphs sur Coleco, on se croirait dans les dessin animé!"

Crazy frog racer (2006)

Une nouveauté kitsch! Crazy frog (aka "The most anoying thing") c'est cette grenouille bleue avec un casque bol, qui faisait des bruitages de moto. C'est devenu une sonnerie pour mobile, des tubes (dont une reprise de la musique du Flic de Beverly Hills, ce qui fait un lien avec le précédent article), des peluches et... Un jeu!


En l'occurence, un énième clone de Mario Kart pour Game Boy Advance, PS2 et PC. Sur GBA, c'est l'arnaque: 1 personnage au choix, 3 modes, des circuits pas du tout technique. Bref, voilà comment perdre 30€ rapidement.

Beverly Hills Cop (le flic de Beverly Hills en V.F.) (1990)

On continue dans les kitscheries avec ce jeu inspirés d'un film... Sorti des années plus tôt (en 1990, on en était déjà au "2", non?)

Ce qui faisait le sel du film, c'était l'humour: un jeune flic black de Detroit qui se retrouve dans une ville huppée. Pour l'adaptation, on a le droit à une série de jeu vaguement inspiré: niveau 1, balade dans un entrepot; niveau 2, course poursuite dans le désert (???); niveau 3, balade dans les jardins de la maison du méchant façon Zelda et niveau 4, balade dans un labyrinthe à la recherche du boss. Prevoyez le café, sinon, vous vous endormirez très rapidement.

Barbie Super Model (1993)

Vous vouliez du kitsch, en voilà!

Dans un monde dégoulinant de rose bonbon, vous y découvrez la vie merveilleuse de Barbie. Entre deux séances de shopping, vous parcourez les rues à bord de votre Corvette rose (hélas, on ne peut pas renverser des passants comme dans le clip de Pink.)

Les graphismes sont nul, c'est répétitif, on s'ennuie au bout de 2 minutes... Bref, à ne sortir que pour faire une demo à vos amis (n'est-ce pas, Jacquouille ?)

F1 Grand Prix Nakajima Satoru (1990)

Y'a t'il des jeux video kitsch ? Ils sont rares, surtout dans le domaine automobile, raison de plus pour en parler.

On commence par ce jeu japonais à la gloire de Satoru Nakajima. Qui ça? Pilote des années 80 très brouillon, exclusivement japonophone (il avait un traducteur en permanence avec lui) et imposé par Honda chez Lotus puis Tyrrell (où il revint comme PDG de manière éphémère à la fin des années 90), "Naka-san" n'a pas laissé des souvenirs impérissables en F1.
Au Japon, en revanche, c'est un demi-dieu: il était le premier pilote du soleil levant à courir à plein temps en F1. D'où ce jeu. Comme par hasard, tous les autres pilotes y ont leurs noms déformés... Avec sa vue de dessus, il n'est pas très pratique et les graphismes sont moyens, même pour l'époque.

F355 Challenge: passione rossa (2000)

Retour sur les machines d'arcade.

F355 Challenge est sans doute l'une des premières simulation s'intéressant à une coupe monotype. Les graphismes sont très beau et les voitures réalistes. On n'est pas loin de Scud Race pour le mix entre reproduction de la réalité (voiture, conduite) et arcade (circuits fantaisistes, temps limités, etc.)

Le jeu fut décliné sur console. D'abord sur Saturn, il fut l'un des rares jeu produits par un éditeur extérieur (Acclaim.) Il eut une version PS2, hélas oublié.

Cars (2006)

On revient à l'actu'!

Désormais, tout les films à grands budget ont le droit à leur déclinaison jeu video. Cars, la dernière production Disney/Pixar, devient logiquement un jeu de course automobile. Incarnez Flash McQueen, voiture de la Winston... Euh... Piston Cup et c'est parti!

Comme d'hab', hélas, le jeu a été bâclé (faute d'un budget -dévoré par le prix de la licence- et d'un timing conséquent) et seuls les mordus du film ou les moins de 10 ans seront ravis.

GTI Club (1997)

Sur le fond, cette borne de Konami est très proche de celle juste avant. La différence, c'est surtout les véhicules proposés: Mini Cooper, Autobianchi A112, VW Golf GTI, Renault 5 Alpine (plus une Diablo a obtenir)... Le tout dans une ambiance très 70s, avec sponsors d'époque. C'est délicieusement désuet.

Hélas, il n'a pas été porté sur console.

Scud Race (1996)

Les jeux sur l'endurance sont rares. Scud Race, signé Sega, date de la belle époque du BPR avec ses GT encore proches de la série et ses gentleman-drivers.

Au choix: McLaren F1 GTR, F40, 911 GT2 et Viper.

Pour le reste, on retrouve les options habituelles: temps limités, boite "auto" ou "manuelle", possibilité de jouer à plusieurs simultanément, etc.

Un portage sur Saturn fut envisagé. Puis une version Dreamcast fut présentée à la presse, mais aucune des deux n’aboutit.

Rad Mobile (1990)

Comme j'ai bouclé l'historique, je vais maintenant évoquer les bornes d'arcade...

On commence par Rad Mobile. Apparu en 1990, c'est la première machine de Sega construite autour d'un microprocesseur 32-Bit...
C'est une simulation "vue du cockpit" qui se veut réaliste, grâce notamment à ses essuies-glaces pour la pluie!

Pour Sega, c'est également l'occasion de faire un teaser de Sonic (apparu l'année suivante): la peluche accroché au rétroviseur, c'est lui !

Project Gotham Racing 3 Add-on Cadillac (2006)

Dans les jeux vidéos, cela fait une quinzaine d'année (depuis Lotus Turbo Esprit Challenge) que les constructeurs vendent leurs licence. Evidement, vendre un jeu "Ferrari" ne fera pas vendre des voitures. Le gamer fan du cheval cabré l’achètera, l'éditeur fera des bénéfices et le constructeur touchera des royalties...

Pour Cadillac, l'équation est différente. Pour quitter son image de voitures pour mamies et papys, la firme veut s'attirer l'intention des "djeuns" via un add-ons pour Project Gotham Racing 3, disponible gratuitement sur leur site. Evidement, Project Gotham Racing est un jeu pour X-Box 360, donc son audience est limitée. En plus, seule la gamme 2006 est disponible. Alors si vous comptiez créer votre propre Cadzilla, c'est loupé.

Ford Racing 3 (2005)

Chez Ford et Empire Interactive, on est visiblement pas perspicace. Ford Racing (1999) était nul. Pourtant, ils nous en ont resservi deux autres!

Messieurs de Ford, arrêtez de faire des Ford Racing! Vous vous faites du mal!

A réserver aux fans de l'ovale bleu et encore.

(P.S., je roule en Fiesta et pourtant, je trouve que ce jeu est une bouse.)

Gran Turismo 4 (2005)

Comme d'habitude, le nouveau Gran Turismo s'est fait attendre. L'opus 4 est sorti quatre jours après noël (?)

Le résultat est... Waouh. On s'y croirait. Des circuits et des voitures à la pelle, des images à couper le souffle, des vues multiples... En prime, vous pouvez "photographier" votre voiture.

Seul reproche pour les bras cassés comme moi, c'est dur.

GTR 2 - FIA GT (2004)

On l'a dit, les jeux sur l'endurance sont rares. D'où l’intérêt de ce jeu, l'un des premiers à parler du championnat FIA.

Autobahn Total (2004)

Le genre de jeu PC sans prétention, sans licence, sans rien. Bref, le genre de trucs que l'on trouve dans les "collections économiques", à offrir uniquement à votre neveu que si vous n'avez que 20€ en poche et que c'est son anniversaire.

Et si vous avez 12 ans, c'est ce que votre grand-mère ou votre oncle (celui qui est tellement nul en informatique qu'il a pris une LiveBox) va vous offrir à la place de GT4, sans se rendre compte de sa bévue...

Toca Race Driver (2003)

Le championnat anglais de tourisme est moribond, mais les jeux vidéos qui en était dérivés se vendaient bien. Solution pour la TOCA: s'allier avec d'autres championnats, le temps d'un jeu!

Vous disposez donc d'un simili mode carrière qui vous permet d'aborder différentes disciplines, dont le DTM et la Supercup.

Midtown Madness 3 (2003)

Qui pouvait lutter face au tandem Sony-Playstation et sa puissance financière (10x le CA de Nintendo) ? Microsoft ! Le géant de Seattle lance sa première console, la X-Box.

Créé justement par Microsoft, Midtown Madness est une version édulcoré des "courses en ville". Pas de tuning sauvage, mais néanmoins des courses folles à travers des villes très réalistes. Dans le troisième volet (uniquement pour X-Box, Microsoft ayant gardé ses bonnes vieilles habitudes), vous vous retrouvez à Paris! Impossible d'écraser les cyclistes, en revanche, si vous voulez prendre les quais à contre-sens ou rouler à tombeau ouvert sur les voies piétonnes...

Les mauvaises langues disent que MM. Delanoé et Cochet ont tenté en vain d'interdire ce jeu. Faute de pouvoir faire cela, ils ont installés de vraies-fausses aires de travaux (comme celle du boulevard des Maréchaux) pour bloquer la circulation.

Need For Speed Underground (2003)

Après les Porsche, NFS se met à l'heure tuning, après Metropolis Street Racer, Midnight Run, etc. Concours de drift, personnalisation à outrance et les inévitables courses dans la ville (façon dimanche soir sur le parking de Parinor 2.) C'est LA référence en la matière.

Mario Kart Double Dash (2003)

Après la confidentielle Nintendo 64, le constructeur veut se refaire avec la GameCube. Première amélioration: Nintendo passe enfin au CD!

Mario Kart n'est pas vraiment une simulation de voitures. Comme son nom l'indique, il dérive en ligne droite de la série des SuperMario (pour mémoire, dans les années 80, on avait eu Mario Tennis, Mario Golf et même un Tetris sauce Mario!) ressemblant vaguement à une course de kart. Apparu sur la SuperNin', le concept a perduré sur la Nintendo 64 (et a généré de nombreux clones, le plus réussis étant Street racer.) Pour la GameCube, la nouveauté, c'est d'être deux par kart ! Evidement, quand vous jouez à plusieurs, c'est carrément jouissif: "Tiens, prend cette carapace!" "Qu'est-ce que tu fous ? Accélère !" "Enfoiré", etc.

Mon jeu préféré, toutes consoles et toutes époques confondues.