Après Vigilante, les clones de Double Dragon
se multiplièrent. Il y avait des beat'em all partout! Street of rage,
Final fight, Teenage mutant heroe turtle (lequel eu ses propres
clones...), Crime wave, etc.
Le
beat'em all était LE jeu pour ados. La Neo Geo, qui s'adressait aux
gamers fans d'arcade, en fit logiquement son fond de commerce. D'où ce
Burning fight, suite de Final fight.
Le pire, c'est que les
éditeurs manquaient cruellement d'imagination: c'était encore et
toujours de la baston dans un simili-New York post-apocalyptique!
Forcément, il y eu un moment où les joueurs en eurent marre.
Voilà pourquoi, lorsqu'en 1992, lorsque Street Fighter 2 arriva, le genre des beat'em all fut balayé en un rien de temps. SF2 fut lui aussi copié, mais c'était une autre histoire...
jeudi 29 décembre 2011
Vigilante (1988)
Un jeu d'arcade, où la copine d'un pratiquant d'art martial se kidnapper
et où le gars affronte un gang en pleine ville? Il s'agit bien sur de
Vigilante !
Ainsi, Vigilante fut le premier clone de Double Dragon.
La seule innovation, c'était le style post-apocalyptique du décor, qui allait bientôt devenir la norme des beat'em all...
Ainsi, Vigilante fut le premier clone de Double Dragon.
La seule innovation, c'était le style post-apocalyptique du décor, qui allait bientôt devenir la norme des beat'em all...
Double Dragon (1987)
Sur Nolife, j'ai vu hier un hommage aux beat'em all et à Double dragon.
Ce jeu était en 1987 et il a été porté sur pas mal de console. Pour ma part, je l'avais sur Game boy.
D'après son créateur, c'était le premier Beat'em all. En fait, il y en avait eu d'autres avant (cf. Karateka ou Barbarian.) Les nouveautés de DD, c'était la pseudo-3D, les mini-animations (par ex: la porte qui s'ouvre et le boss qui en sort) et la possibilité de ramasser les armes des ennemis.
Le rapport avec les voitures? Il est facile à trouver!
Ainsi, l'intro débute au garage "Matin". C'est là que Marion se fait kidnapper sous les yeux de Billy Lee et de son frère Jimmy (spoiler: c'est Jimmy qui a commandité le kidnapping.)
Plus loin, on croise une pub pour une Cox.
Et dans Double Dragon 3, il y a carrément une Toyota 2000 GT de garée. Et je ne parle même pas des nombreuses épaves rouillées...
L'un des trucs qui a miné la série, ce sont les problèmes financiers de l'éditeur, Techno. Après Double Dragon 2, ils ont bâclé Double Dragon 3, puis il y a eu un jeu de beach volley avec Billy et Jimmy (!) et enfin, il y a eu Double Dragon 4 façon clone de Street Fighter 2.
Ce jeu était en 1987 et il a été porté sur pas mal de console. Pour ma part, je l'avais sur Game boy.
D'après son créateur, c'était le premier Beat'em all. En fait, il y en avait eu d'autres avant (cf. Karateka ou Barbarian.) Les nouveautés de DD, c'était la pseudo-3D, les mini-animations (par ex: la porte qui s'ouvre et le boss qui en sort) et la possibilité de ramasser les armes des ennemis.
Le rapport avec les voitures? Il est facile à trouver!
Ainsi, l'intro débute au garage "Matin". C'est là que Marion se fait kidnapper sous les yeux de Billy Lee et de son frère Jimmy (spoiler: c'est Jimmy qui a commandité le kidnapping.)
Plus loin, on croise une pub pour une Cox.
Et dans Double Dragon 3, il y a carrément une Toyota 2000 GT de garée. Et je ne parle même pas des nombreuses épaves rouillées...
L'un des trucs qui a miné la série, ce sont les problèmes financiers de l'éditeur, Techno. Après Double Dragon 2, ils ont bâclé Double Dragon 3, puis il y a eu un jeu de beach volley avec Billy et Jimmy (!) et enfin, il y a eu Double Dragon 4 façon clone de Street Fighter 2.
Diagramme Tetris
Un diagramme pour expliquer le Tetris.
C'est marrant que près de 30 après, les gens connaissent toujours ce jeu.
C'est marrant que près de 30 après, les gens connaissent toujours ce jeu.
mercredi 16 novembre 2011
Test drive II: the duel (1989)
Test drive
était l'un des premiers jeux où pouvait choisir sa voiture. En plus, on
pouvait conduire une vraie Ferrari ou une vraie Porsche, pas un clone
sans licence!
Test drive II propose évidemment plus de voitures. Le mode "duel" apporte surtout de la difficulté: vous roulez face à une voiture qui ne risque pas de contraventions pour excès de vitesse!
Le point fort, c'est que vous avez le choix du décor.
En prime, grâce à des add-ons, vous pouvez conduire des muscle cars (je me souviens notamment d'une Camaro Z-28...)
Notez que Test Drive II était proposé sur quantité de plateformes. Même si, sauf erreur, en Europe, il fallait se contenter des versions PC, Atari ST, Amiga et Mac.
Test drive II propose évidemment plus de voitures. Le mode "duel" apporte surtout de la difficulté: vous roulez face à une voiture qui ne risque pas de contraventions pour excès de vitesse!
Le point fort, c'est que vous avez le choix du décor.
En prime, grâce à des add-ons, vous pouvez conduire des muscle cars (je me souviens notamment d'une Camaro Z-28...)
Notez que Test Drive II était proposé sur quantité de plateformes. Même si, sauf erreur, en Europe, il fallait se contenter des versions PC, Atari ST, Amiga et Mac.
vendredi 11 novembre 2011
vendredi 7 octobre 2011
Hommage à Steve Jobs: 5. les produits en "i"
Dernière partie de l'hommage à Steve Jobs.
Dans la foulée de l'iMac, Apple tente d'imposer le G3 et le Powerbook.
Le problème, c'est qu'il butte sur un plafond de verre: le grand public veut des Pentium, point. Même si on leur démontre que le processeur du G3 est plus performant.
En 2002, Apple surprend son monde avec l'iPod, un baladeur MP3 haut de gamme. Il est associé à iTunes, le magasin virtuel.
Alors qu'à l'époque, le P2P décolle et les tentatives de plateformes légales de MP3 ont été des flops.
L'iPod séduit bien au-delà des amoureux d'Apple.
Même chez Apple, on pense que l'iPod aura un succès éphémère. Mais il permet au constructeur de faire un virage vers la high-tech haut de gamme.
Steve Jobs change de look: cheveux ras, lunettes fines, tee-shirt noir, jeans et basket, il oscille entre gourou new age et camelot high-tech. Y compris dans son discours.
En 2007, c'est l'iPhone. C'est d'emblée un must have avec son "app store" et sa gestuelle. Le roi Nokia est ringardisé.
Steve Jobs est désormais l'idole d'une génération avide de gadgets.
Dans les premiers Apple store, c'est la bousculade. Le paradoxe est que les ordinateurs passent au second plan.
En 2010, l'iPad entre en scène. Les détracteurs raillent l'absence de Flash, le côté "iPhone à l'échelle 2" et surtout... L'absence d'utilité de l'objet.
Mais là encore, on se presse pour l'avoir.
Les critiques évoquent aussi le côté dictatorial de Jobs. Chaque nouveauté doit rester secrète jusqu'à la fameuse présentation. Quitte à surréagir sur les fuites.
Chez le sous-traitant Foxconn, suite à un retard de production, les ingénieurs sont sous pression et il y a une vague de suicides.
En 2008, il y a les premières alertes sur la santé de Jobs. Il a beaucoup maigri. Les marchés s'affolent.
On sait à la fois beaucoup et peu sur la vie de Steve Jobs. Paradoxalement, cet homme omniprésent dans le monde de l'informatique parle peu. Il continue de manger à la cantine d'Apple et donne des séminaires à l'université.
A l'été 2011, très diminué, il annonce qu'il quitte Apple. Et donc, début octobre, il s'est éteint des suites d'un cancer.
Dans la foulée de l'iMac, Apple tente d'imposer le G3 et le Powerbook.
Le problème, c'est qu'il butte sur un plafond de verre: le grand public veut des Pentium, point. Même si on leur démontre que le processeur du G3 est plus performant.
En 2002, Apple surprend son monde avec l'iPod, un baladeur MP3 haut de gamme. Il est associé à iTunes, le magasin virtuel.
Alors qu'à l'époque, le P2P décolle et les tentatives de plateformes légales de MP3 ont été des flops.
L'iPod séduit bien au-delà des amoureux d'Apple.
Même chez Apple, on pense que l'iPod aura un succès éphémère. Mais il permet au constructeur de faire un virage vers la high-tech haut de gamme.
Steve Jobs change de look: cheveux ras, lunettes fines, tee-shirt noir, jeans et basket, il oscille entre gourou new age et camelot high-tech. Y compris dans son discours.
En 2007, c'est l'iPhone. C'est d'emblée un must have avec son "app store" et sa gestuelle. Le roi Nokia est ringardisé.
Steve Jobs est désormais l'idole d'une génération avide de gadgets.
Dans les premiers Apple store, c'est la bousculade. Le paradoxe est que les ordinateurs passent au second plan.
En 2010, l'iPad entre en scène. Les détracteurs raillent l'absence de Flash, le côté "iPhone à l'échelle 2" et surtout... L'absence d'utilité de l'objet.
Mais là encore, on se presse pour l'avoir.
Les critiques évoquent aussi le côté dictatorial de Jobs. Chaque nouveauté doit rester secrète jusqu'à la fameuse présentation. Quitte à surréagir sur les fuites.
Chez le sous-traitant Foxconn, suite à un retard de production, les ingénieurs sont sous pression et il y a une vague de suicides.
En 2008, il y a les premières alertes sur la santé de Jobs. Il a beaucoup maigri. Les marchés s'affolent.
On sait à la fois beaucoup et peu sur la vie de Steve Jobs. Paradoxalement, cet homme omniprésent dans le monde de l'informatique parle peu. Il continue de manger à la cantine d'Apple et donne des séminaires à l'université.
A l'été 2011, très diminué, il annonce qu'il quitte Apple. Et donc, début octobre, il s'est éteint des suites d'un cancer.
Hommage à Steve Jobs: 4. la renaissance d'Apple
Suite de l'hommage à Steve Jobs.
Ainsi, en 1997, il est rappelé par Apple comme "consultant". Peu après, il est nommé "PDG par intérim".
Déjà des légendes courent sur lui: il n'aurait accepté qu'un dollar symbolique comme salaire et une unique action de la société.
Peu après, Apple lance une campagne de pub "Think different" montrant des "grands Hommes" qui "pensaient différemment". La liste aurait été fournie par Jobs.
Notez que le slogan a été racheté à Pepsi.
En 1998, Apple lance sa première grande nouveauté depuis longtemps: le iMac.
C'est un ordinateur qui se veut simple à utiliser. Pour se démarquer du beige (qui, ironie de l'histoire, fut introduit par l'Apple II), il est proposé avec des boitiers transparents et en plusieurs couleurs.
Innovation pour l'époque: il ne dispose pas d'un lecteur de disquette. De plus, comme sur les autres Macintosh, l'écran sert également d'UC (ce qui réduit le nombre de branchements.)
Steve Jobs le dévoile sous la forme d'un show. Il compare les ordinateurs beiges à la Ford T (vendue uniquement en noir.) Mais à l'époque, cela reste encore une présentation commerciale classique, avec un Jobs en costume-cravate.
L'iMac permet à Apple de renaitre. Cet ordinateur est un succès. Certes, pour ses logiciels, le constructeur s'est associé à l'empire du Mal, Microsoft.
Néanmoins, à une époque où l'omniprésence de la firme de Seattle énerve (y compris à la Maison Blanche), Jobs est vu comme l'anti-Bill Gates.
Notez aussi le nouveau logo. Exit la pomme arc-en-ciel.
Ainsi, en 1997, il est rappelé par Apple comme "consultant". Peu après, il est nommé "PDG par intérim".
Déjà des légendes courent sur lui: il n'aurait accepté qu'un dollar symbolique comme salaire et une unique action de la société.
Peu après, Apple lance une campagne de pub "Think different" montrant des "grands Hommes" qui "pensaient différemment". La liste aurait été fournie par Jobs.
Notez que le slogan a été racheté à Pepsi.
En 1998, Apple lance sa première grande nouveauté depuis longtemps: le iMac.
C'est un ordinateur qui se veut simple à utiliser. Pour se démarquer du beige (qui, ironie de l'histoire, fut introduit par l'Apple II), il est proposé avec des boitiers transparents et en plusieurs couleurs.
Innovation pour l'époque: il ne dispose pas d'un lecteur de disquette. De plus, comme sur les autres Macintosh, l'écran sert également d'UC (ce qui réduit le nombre de branchements.)
Steve Jobs le dévoile sous la forme d'un show. Il compare les ordinateurs beiges à la Ford T (vendue uniquement en noir.) Mais à l'époque, cela reste encore une présentation commerciale classique, avec un Jobs en costume-cravate.
L'iMac permet à Apple de renaitre. Cet ordinateur est un succès. Certes, pour ses logiciels, le constructeur s'est associé à l'empire du Mal, Microsoft.
Néanmoins, à une époque où l'omniprésence de la firme de Seattle énerve (y compris à la Maison Blanche), Jobs est vu comme l'anti-Bill Gates.
Notez aussi le nouveau logo. Exit la pomme arc-en-ciel.
jeudi 6 octobre 2011
Hommage à Steve Jobs: 3. traversée(s) du désert
On a vu la fondation d'Apple et sa mise en orbite. Voici un épisode un peu oublié aujourd'hui: celui de la traversée du désert de Steve Jobs et d'Apple.
En 1985, Steve Jobs quitte Apple Computers. Au même moment, George Lucas divorce et subit le flop d'Howard: il a donc besoin d'argent.
Ainsi, Lucas vend à Jobs la division "effets spéciaux" de LucasFilm. Jobs la rebaptise "Pixar".
La spécialité de Pixar, ce sont les court-métrage en image de synthèse. Les débuts sont héroïques, mais à la fin des années 80, Pixar réalise plusieurs publicités.
En parallèle, Jobs de rééditer le succès d'Apple avec NeXT. Comme Apple, NeXT fournit ordinateur et logiciel (alors que des spécialistes du software comme Microsoft émergent.)
Il s'essaye déjà aux grandes messes où il se met lui-même en scène (il a même essayé la nuque longue.)
Mais les premiers ordinateurs ne se vendent pas.
En 1990, Jobs appelle le milliardaire Ross Peyrot à la rescousse et lance la NeXT Box, l'un des premiers ordinateurs avec accès à internet!
Puis en 1993, NeXT se concentre sur les logiciels. L'entreprise vivote avant d'être rachetée par Apple.
Pendant ce temps, Apple traverse un long passage à vide. Les ventes de compatibles PC explosent et les fabricants d'autres types d'ordinateurs disparaissent un à un.
Apple justifie son isolement par un positionnement haut de gamme (et surtout, un prix haut de gamme.)
Les nouveaux Macintosh n'apportent rien de très neuf, comme le Quadra, un soi-disant Multimédia. Quant à la tablette tactile Newton, c'est un flop.
Avec Windows 95, les PC deviennent plus faciles à utiliser pour le profane. De plus, grâce au matraquage marketing d'Intel, tout le monde veut un Pentium!
Les fans d'Apple font figure de n00b sectaires.
Dans ce contexte, l'avenir d'Apple semble bouché. C'est la valse des PDG.
En 1995, Pixar réalise son premier long-métrage, Toy story. La côte de Steve Jobs repart à la hausse.
En 1997, l'énième PDG d'Apple, Gil Amilio, embauche Steve Jobs comme "consultant". Un moyen de rassurer les investisseurs. Mais quelques mois plus tard, Amilio est licencié et Jobs, nommé "PDG par intérim"...
En 1985, Steve Jobs quitte Apple Computers. Au même moment, George Lucas divorce et subit le flop d'Howard: il a donc besoin d'argent.
Ainsi, Lucas vend à Jobs la division "effets spéciaux" de LucasFilm. Jobs la rebaptise "Pixar".
La spécialité de Pixar, ce sont les court-métrage en image de synthèse. Les débuts sont héroïques, mais à la fin des années 80, Pixar réalise plusieurs publicités.
En parallèle, Jobs de rééditer le succès d'Apple avec NeXT. Comme Apple, NeXT fournit ordinateur et logiciel (alors que des spécialistes du software comme Microsoft émergent.)
Il s'essaye déjà aux grandes messes où il se met lui-même en scène (il a même essayé la nuque longue.)
Mais les premiers ordinateurs ne se vendent pas.
En 1990, Jobs appelle le milliardaire Ross Peyrot à la rescousse et lance la NeXT Box, l'un des premiers ordinateurs avec accès à internet!
Puis en 1993, NeXT se concentre sur les logiciels. L'entreprise vivote avant d'être rachetée par Apple.
Pendant ce temps, Apple traverse un long passage à vide. Les ventes de compatibles PC explosent et les fabricants d'autres types d'ordinateurs disparaissent un à un.
Apple justifie son isolement par un positionnement haut de gamme (et surtout, un prix haut de gamme.)
Les nouveaux Macintosh n'apportent rien de très neuf, comme le Quadra, un soi-disant Multimédia. Quant à la tablette tactile Newton, c'est un flop.
Avec Windows 95, les PC deviennent plus faciles à utiliser pour le profane. De plus, grâce au matraquage marketing d'Intel, tout le monde veut un Pentium!
Les fans d'Apple font figure de n00b sectaires.
Dans ce contexte, l'avenir d'Apple semble bouché. C'est la valse des PDG.
En 1995, Pixar réalise son premier long-métrage, Toy story. La côte de Steve Jobs repart à la hausse.
En 1997, l'énième PDG d'Apple, Gil Amilio, embauche Steve Jobs comme "consultant". Un moyen de rassurer les investisseurs. Mais quelques mois plus tard, Amilio est licencié et Jobs, nommé "PDG par intérim"...
Hommage à Steve Jobs: 2. une start-up nommée Apple
Suite de l'hommage à Steve Jobs.
On l'avait laissé en 1976, lorsqu'Apple lance son premier ordinateur.
En 1977, Apple lance l'Apple II; son premier ordinateur vendu avec un boitier (qui fait UC et clavier) et un moniteur.
La grande nouveauté, c'est le lecteur de disquettes, à une époque où l'on utilise les bandes magnétiques.
C'est l'un des premiers ordinateur vendu clef-en-main aux particuliers. Divers logiciels sont proposés.
L'Apple II est un carton. En quelques mois, Apple connait une croissance exponentielle. L'entreprise est cotée en bourse et le cours de l'action flambe!
Mais il faut se souvenir qu'à la fin des années 70, il existe des dizaines de start-up prometteuses dans l'informatique grand public. Beaucoup disparurent au bout de quelques mois.
Apple elle-même frôle le naufrage. En 1980, l'Apple III doit à la fois succéder à l'Apple II et replacer Apple face à IBM et son fameux PC.
L'appareil est peu fiable. Apple conseille même de jeter l'UC de quelques centimètres pour le rebooter!
Du coup, c'est un flop commercial.
En 1983, le Lisa tente de sauver la marque. Pour info, "Lisa" est le nom du vélo de Steve Jobs!
Hélas, il est trop cher et son catalogue de logiciels trop limité.
Du jour au lendemain, le vent tourne et Apple devient la "star de l'année dernière".
Heureusement, l'Apple II continue de bien se vendre.
En 1984, Apple tente une deuxième fois de redresser la barre.
Le Macintosh (d'après le nom d'une variété de pomme) possède un design assez novateur pour l'époque. Cette fois, Apple essaye de vendre un ordinateur sans disque dur. De plus, il possède une souris (une révolution, en 1984.)
Déjà, c'est en terme de marketing qu'Apple frappe un grand coup. La pub montre qu'il y a d'un côté "Big brother" IBM et de l'autre, le "gentil" Mac.
Effectivement, il est d'emblée adopté par les artistes, architectes, publicitaires, etc. qui cherche un ordinateur "alternatif".
Et Jobs et Wozniak dans tout cela? Ils ont eu l'intelligence de ne pas s'accrocher à la direction opérationnelle de l'entreprise. Mais en conséquence, ils sont marginalisés (même s'ils conservent des parts non-négligeables de l'entreprise.)
En 1981, Wozniak est victime d'un grave accident d'avion. Il lui faut près d'un an pour retravailler et encore. Il quitte l'entreprise en 1987.
Quant au photogénique Steve Jobs, il est chef de projet du Macintosh. En conflit ouvert avec la direction, il claque la porte en 1985.
C'est le début d'un nouvel épisode...
On l'avait laissé en 1976, lorsqu'Apple lance son premier ordinateur.
En 1977, Apple lance l'Apple II; son premier ordinateur vendu avec un boitier (qui fait UC et clavier) et un moniteur.
La grande nouveauté, c'est le lecteur de disquettes, à une époque où l'on utilise les bandes magnétiques.
C'est l'un des premiers ordinateur vendu clef-en-main aux particuliers. Divers logiciels sont proposés.
L'Apple II est un carton. En quelques mois, Apple connait une croissance exponentielle. L'entreprise est cotée en bourse et le cours de l'action flambe!
Mais il faut se souvenir qu'à la fin des années 70, il existe des dizaines de start-up prometteuses dans l'informatique grand public. Beaucoup disparurent au bout de quelques mois.
Apple elle-même frôle le naufrage. En 1980, l'Apple III doit à la fois succéder à l'Apple II et replacer Apple face à IBM et son fameux PC.
L'appareil est peu fiable. Apple conseille même de jeter l'UC de quelques centimètres pour le rebooter!
Du coup, c'est un flop commercial.
En 1983, le Lisa tente de sauver la marque. Pour info, "Lisa" est le nom du vélo de Steve Jobs!
Hélas, il est trop cher et son catalogue de logiciels trop limité.
Du jour au lendemain, le vent tourne et Apple devient la "star de l'année dernière".
Heureusement, l'Apple II continue de bien se vendre.
En 1984, Apple tente une deuxième fois de redresser la barre.
Le Macintosh (d'après le nom d'une variété de pomme) possède un design assez novateur pour l'époque. Cette fois, Apple essaye de vendre un ordinateur sans disque dur. De plus, il possède une souris (une révolution, en 1984.)
Déjà, c'est en terme de marketing qu'Apple frappe un grand coup. La pub montre qu'il y a d'un côté "Big brother" IBM et de l'autre, le "gentil" Mac.
Effectivement, il est d'emblée adopté par les artistes, architectes, publicitaires, etc. qui cherche un ordinateur "alternatif".
Et Jobs et Wozniak dans tout cela? Ils ont eu l'intelligence de ne pas s'accrocher à la direction opérationnelle de l'entreprise. Mais en conséquence, ils sont marginalisés (même s'ils conservent des parts non-négligeables de l'entreprise.)
En 1981, Wozniak est victime d'un grave accident d'avion. Il lui faut près d'un an pour retravailler et encore. Il quitte l'entreprise en 1987.
Quant au photogénique Steve Jobs, il est chef de projet du Macintosh. En conflit ouvert avec la direction, il claque la porte en 1985.
C'est le début d'un nouvel épisode...
Hommage à Steve Jobs: 1. les débuts d'Apple
En tant que propriétaire d'un Mac+ et d'un iPod, je suis attristé par la
mort de Steve Jobs. Ce qui triste, aussi, ce sont les biographies très
approximatives qui sont faites sur lui.
Voici donc, ma biographie illustrée de Steve Jobs.
Pour commencer, revenons aux années 70. A l'époque, les constructeurs ne s'intéressent qu'aux super-ordinateurs, destiné à la recherche, à la défense ou aux administrations. Ce sont machine chères, ultra-complexes et quasiment construites à l'unité. Des entreprises comme IBM, Nixdorf, Olivetti ou Bull possèdent quasiment des monopoles dans leurs pays respectifs.
Les ordinateurs pour PME et pour particuliers sont un terrain quasiment vierge. Tant au niveau des hardware, que du software
De jeunes informaticiens indépendant s'y lancent avec peu de moyens, mais beaucoup d'enthousiasme.
Le premier ordinateur "personnel", n'est pas un Apple et encore moins un IBM, mais l'Altair 8000 de 1975.
Il a eu un peu de succès. Mais il était beaucoup trop compliqué à appréhender pour le profane.
Parmi ces informaticiens, il y a Steve Jobs et Steve Wozniak. Pour schématiser, c'est l'alliance classique du technicien (Wozniak) et du commercial (Jobs.)
Plus précisément, on a d'un côté Steve Wozniak, le jeune informaticien qui construit et programme tout seul des ordinateurs. Il n'est pas écouté par son employeur, Hewlett-Packard.
De l'autre, il y a Steve Jobs. Un enfant adopté, un peu hippie (il a été jusqu'en Inde pour se trouver), qui se passionne pour les ordinateurs et a trouvé un boulot chez Atari.
Ils se rencontrent en 1971 et fondent Apple en 1976.
Sans Wozniak, Jobs n'auraient pas pu construire d'ordinateurs. Mais sans Jobs, Wozniak serait probablement devenu un aigri avec plein de projet mort-nés.
Jobs trouve les mots pour convaincre Wozniak de fonder avec lui une entreprise.
Apple est une de ces histoires comme les Américains les adorent: deux jeunes (45 ans à eux deux) qui montent une boite dans un garage, avec une poignée de dollars.
Pourquoi "Apple"? Parce que faute de moyens, ils ne mangent que ça!
On le voit sur cette pub, le premier ordinateur d'Apple n'est qu'une carte-mère.
Charge au client de trouver le reste!
Voici donc, ma biographie illustrée de Steve Jobs.
Pour commencer, revenons aux années 70. A l'époque, les constructeurs ne s'intéressent qu'aux super-ordinateurs, destiné à la recherche, à la défense ou aux administrations. Ce sont machine chères, ultra-complexes et quasiment construites à l'unité. Des entreprises comme IBM, Nixdorf, Olivetti ou Bull possèdent quasiment des monopoles dans leurs pays respectifs.
Les ordinateurs pour PME et pour particuliers sont un terrain quasiment vierge. Tant au niveau des hardware, que du software
De jeunes informaticiens indépendant s'y lancent avec peu de moyens, mais beaucoup d'enthousiasme.
Le premier ordinateur "personnel", n'est pas un Apple et encore moins un IBM, mais l'Altair 8000 de 1975.
Il a eu un peu de succès. Mais il était beaucoup trop compliqué à appréhender pour le profane.
Parmi ces informaticiens, il y a Steve Jobs et Steve Wozniak. Pour schématiser, c'est l'alliance classique du technicien (Wozniak) et du commercial (Jobs.)
Plus précisément, on a d'un côté Steve Wozniak, le jeune informaticien qui construit et programme tout seul des ordinateurs. Il n'est pas écouté par son employeur, Hewlett-Packard.
De l'autre, il y a Steve Jobs. Un enfant adopté, un peu hippie (il a été jusqu'en Inde pour se trouver), qui se passionne pour les ordinateurs et a trouvé un boulot chez Atari.
Ils se rencontrent en 1971 et fondent Apple en 1976.
Sans Wozniak, Jobs n'auraient pas pu construire d'ordinateurs. Mais sans Jobs, Wozniak serait probablement devenu un aigri avec plein de projet mort-nés.
Jobs trouve les mots pour convaincre Wozniak de fonder avec lui une entreprise.
Apple est une de ces histoires comme les Américains les adorent: deux jeunes (45 ans à eux deux) qui montent une boite dans un garage, avec une poignée de dollars.
Pourquoi "Apple"? Parce que faute de moyens, ils ne mangent que ça!
On le voit sur cette pub, le premier ordinateur d'Apple n'est qu'une carte-mère.
Charge au client de trouver le reste!
vendredi 30 septembre 2011
chain status
Il y a une douzaine d'années, internet commençait à se généraliser. De plus en plus de gens avaient une boite mail.
Du coup, ils sont arrivés... Ils? Les chain-mails. Des courriels forwardé à tout va. Il n'était pas rare de recevoir le même chain-mail de plusieurs personnes différentes.
Le grand classique, c'était la guimauve pseudo-bouddhiste sur le thème de l'amour et de l'amitié.
L'autre grand classique, c'est le "le saviez-vous?" (par exemple: pensez à une ville, mémoriser sa première lettre, pensez à un animal qui commence par cette lettre, etc. et à la fin du mail, on vous dit à quoi vous avez pensé.)
Certains se voulaient informatif, sur le thème "si vous voulez éviter que l'on pirate votre ordi, faites ceci."
Il y avait aussi de pseudos pétitions ou des avis de recherche.
Parfois, c'était plus potache avec des messages du type: "Décris-toi en 10 points", "raconte 5 trucs ultra-secret", "écris 10 blagues", etc.
Le ressort du chain-mail, c'est le forwardage. Certain vous promettent que si vous le forwardez à 10 personnes, vous aurez un bonheur éternel (ou qu'au contrait, une malédiction abattra sur vous si vous ne le faites-pas.) Le "le saviez-vous?" ou les mails informatifs utilisaient la psychologie: "Waouh! Ce truc est hyper-intéressant! Je vais l'envoyer à tout mon carnet d'adresse!" Quant aux pétitions, c'est plutôt: "Je dois faire un effort citoyen et le forwarder à tout le monde!"
Vers 2005, ça a commencé à disparaitre.
Mais aujourd'hui, ils reviennent! Grâce aux status Facebook! C'est peu ou prou la même chose: un message consensuel, suivi d'un "toi aussi, recopie ce statut Facebook."
Par exemple: "Les handicapés sont déconsidéré dans notre société. On ne fait pas assez pour eux. Il faudrait qu'un maximum de valides montrent leur soutien aux handicapés. Toi aussi, affiche ton soutien aux handicapés en recopiant ce statut."
Notez au passage que les gens qui copient ce genre de status, sont les mêmes n00b qui étaient abonnés à des groupes du genre: "Si ce groupe atteint N abonnés, je fais [truc incroyable]."
Du coup, ils sont arrivés... Ils? Les chain-mails. Des courriels forwardé à tout va. Il n'était pas rare de recevoir le même chain-mail de plusieurs personnes différentes.
Le grand classique, c'était la guimauve pseudo-bouddhiste sur le thème de l'amour et de l'amitié.
L'autre grand classique, c'est le "le saviez-vous?" (par exemple: pensez à une ville, mémoriser sa première lettre, pensez à un animal qui commence par cette lettre, etc. et à la fin du mail, on vous dit à quoi vous avez pensé.)
Certains se voulaient informatif, sur le thème "si vous voulez éviter que l'on pirate votre ordi, faites ceci."
Il y avait aussi de pseudos pétitions ou des avis de recherche.
Parfois, c'était plus potache avec des messages du type: "Décris-toi en 10 points", "raconte 5 trucs ultra-secret", "écris 10 blagues", etc.
Le ressort du chain-mail, c'est le forwardage. Certain vous promettent que si vous le forwardez à 10 personnes, vous aurez un bonheur éternel (ou qu'au contrait, une malédiction abattra sur vous si vous ne le faites-pas.) Le "le saviez-vous?" ou les mails informatifs utilisaient la psychologie: "Waouh! Ce truc est hyper-intéressant! Je vais l'envoyer à tout mon carnet d'adresse!" Quant aux pétitions, c'est plutôt: "Je dois faire un effort citoyen et le forwarder à tout le monde!"
Vers 2005, ça a commencé à disparaitre.
Mais aujourd'hui, ils reviennent! Grâce aux status Facebook! C'est peu ou prou la même chose: un message consensuel, suivi d'un "toi aussi, recopie ce statut Facebook."
Par exemple: "Les handicapés sont déconsidéré dans notre société. On ne fait pas assez pour eux. Il faudrait qu'un maximum de valides montrent leur soutien aux handicapés. Toi aussi, affiche ton soutien aux handicapés en recopiant ce statut."
Notez au passage que les gens qui copient ce genre de status, sont les mêmes n00b qui étaient abonnés à des groupes du genre: "Si ce groupe atteint N abonnés, je fais [truc incroyable]."
mercredi 28 septembre 2011
lundi 26 septembre 2011
Initial D
En matière de bornes d'arcade pour jeux de voitures, il y a d'abord eu celles en forme de voiture (cf. la borne d'Out Run en forme de Testarossa...)
Puis, on a pris des voitures. Avec un écran sur le tableau de bord et le volant et les pédales dans leurs rôles respectif, vous avez une borne.
Initial D va plus loin. Les voitures du jeu (Toyota AE86, Subaru STI, Mazda RX-7 et Classe S) sont montées sur verins, comme ça, vous avez de vraies sensations! Et en plus, il y a jusqu'à 3 voitures cote à cote!
Puis, on a pris des voitures. Avec un écran sur le tableau de bord et le volant et les pédales dans leurs rôles respectif, vous avez une borne.
Initial D va plus loin. Les voitures du jeu (Toyota AE86, Subaru STI, Mazda RX-7 et Classe S) sont montées sur verins, comme ça, vous avez de vraies sensations! Et en plus, il y a jusqu'à 3 voitures cote à cote!
jeudi 22 septembre 2011
Pas de Forza 4 (pour moi)
Ca devait être le sommet de ma semaine: assister à la présentation de Forza 4.
Ma première présentation de jeu vidéo! Je me voyais déjà flasher sur
les hôtesses de Microsoft, me ridiculiser au volant de la borne, poser
avec les "vraies" voitures et repartir avec des goodies...
Sans oublier un petit trollage au patron de MS France : "Dites, où elles sont les Porsche, dans ce jeu?"
Normalement, c'est simple: on vous invite, vous répondez, on confirme l'invitation et voilà! Sauf qu'ici, mon chef a oublié de rappeler Microsoft pour leur dire "oui". Et comme l'heure et le lieu ne figuraient pas sur l'invit', ça se termine en FAIL.
Snif.
Sans oublier un petit trollage au patron de MS France : "Dites, où elles sont les Porsche, dans ce jeu?"
Normalement, c'est simple: on vous invite, vous répondez, on confirme l'invitation et voilà! Sauf qu'ici, mon chef a oublié de rappeler Microsoft pour leur dire "oui". Et comme l'heure et le lieu ne figuraient pas sur l'invit', ça se termine en FAIL.
Snif.
mercredi 14 septembre 2011
Un Bedford en guise de console
Par le passé, je vous ai montré des véhicules transformés en borne d'arcade.
D'ordinaire, vous êtes assis dans le véhicule. Ici, vous êtes face à ce Bedford Rascal. La boite devant contient une Super NES avec des jeux et l'écran est derrière le pare-brise.
Inconvénient: vous avez des reflets sur le pare-brise, surtout en plein jour. Ils auraient du le démonter...
Notez que si vous préférez les jeux PC, pas de problème: sur le côté droit, il y a une UC (et un écran derrière la portière.)
D'ordinaire, vous êtes assis dans le véhicule. Ici, vous êtes face à ce Bedford Rascal. La boite devant contient une Super NES avec des jeux et l'écran est derrière le pare-brise.
Inconvénient: vous avez des reflets sur le pare-brise, surtout en plein jour. Ils auraient du le démonter...
Notez que si vous préférez les jeux PC, pas de problème: sur le côté droit, il y a une UC (et un écran derrière la portière.)
mercredi 31 août 2011
Famicom Grand Prix F1 Race (1987)
Si vous pensez "F1 Race", vous pensez sans doute à un jeu pour Game Boy. En fait, ce jeu n'était qu'un portage d'un vieux jeu Famicom (la NES Japonaise.)
La Famicom n'était pas juste une NES avec un package différent. Elle disposait d'accessoires qui n'ont jamais quitté l'archipel, comme le lecteur de disquettes.
Il était possible d'acheter des jeux sur disquettes ou de glisser une disquette Nintendo dans une borne spéciale et d'y charger un jeu. Evidemment, s'il y avait déjà un jeu sur votre disquette, il était effacé.
Parmi ces jeux sur disquettes, il y avait Famicom Grand Prix: F1-race (une suite ou un homonyme du premier?) C'était un petit jeu, tout en vue de dessus.
Les voitures avaient une barre de vie. Donc, si vous sortiez trop souvent de la route ou que vous vous preniez des adversaires, votre barre diminuait. Il fallait rentrer aux stands, où une armée de Mario-mécanos vous attendaient !
Ces jeux sur disquettes avaient un intérêt et des graphismes très limitées. Par contre, ils étaient peu chèrs. D'où un certain succès. Famicom Grand Prix: F1-race a même eu une suite: Famicom Grand Prix: 3D-hot rally, en 1988.
Vous remplacez le "gazon" par de la terre marron, le "bitume" par de la terre marron clair et la F1 par un buggy et vous avez un jeu de rallye-raid !
La Famicom n'était pas juste une NES avec un package différent. Elle disposait d'accessoires qui n'ont jamais quitté l'archipel, comme le lecteur de disquettes.
Il était possible d'acheter des jeux sur disquettes ou de glisser une disquette Nintendo dans une borne spéciale et d'y charger un jeu. Evidemment, s'il y avait déjà un jeu sur votre disquette, il était effacé.
Parmi ces jeux sur disquettes, il y avait Famicom Grand Prix: F1-race (une suite ou un homonyme du premier?) C'était un petit jeu, tout en vue de dessus.
Les voitures avaient une barre de vie. Donc, si vous sortiez trop souvent de la route ou que vous vous preniez des adversaires, votre barre diminuait. Il fallait rentrer aux stands, où une armée de Mario-mécanos vous attendaient !
Ces jeux sur disquettes avaient un intérêt et des graphismes très limitées. Par contre, ils étaient peu chèrs. D'où un certain succès. Famicom Grand Prix: F1-race a même eu une suite: Famicom Grand Prix: 3D-hot rally, en 1988.
Vous remplacez le "gazon" par de la terre marron, le "bitume" par de la terre marron clair et la F1 par un buggy et vous avez un jeu de rallye-raid !
Plus de Porsche dans les jeux vidéo ?
Il n'y aura pas de Porsche dans Forza Motorsport 4. Pourquoi? Parce qu'Electronic Arts ne veut pas!
C'est bien connu, ces derniers temps, EA a une certaine tendance à l'abus (cf. sa manière de bannir les joueurs ayant acheté des jeux d'occasion.)
Or, EA possède les droits exclusifs d'utilisation de Porsche pour les jeux vidéo. Normalement, il délègue une partie de ces droits à d'autres éditeurs (moyennant finance.)
Mais désormais, EA veut garder tout pour lui. Comme cela, seul les Need for speed auront des Porsche!
Donc, pas de voitures de Zuffenhausen dans Forza 4 (édité par Turn 10.) L'ironie de l'histoire est que Turn 10 possède une licence exclusive pour Ferrari. Vont-ils arrêter de la redistribuer à Electronic Arts?
P.S.: l'image provient bien évidemment de Need for Speed: Porsche unleashed.
C'est bien connu, ces derniers temps, EA a une certaine tendance à l'abus (cf. sa manière de bannir les joueurs ayant acheté des jeux d'occasion.)
Or, EA possède les droits exclusifs d'utilisation de Porsche pour les jeux vidéo. Normalement, il délègue une partie de ces droits à d'autres éditeurs (moyennant finance.)
Mais désormais, EA veut garder tout pour lui. Comme cela, seul les Need for speed auront des Porsche!
Donc, pas de voitures de Zuffenhausen dans Forza 4 (édité par Turn 10.) L'ironie de l'histoire est que Turn 10 possède une licence exclusive pour Ferrari. Vont-ils arrêter de la redistribuer à Electronic Arts?
P.S.: l'image provient bien évidemment de Need for Speed: Porsche unleashed.
mercredi 17 août 2011
Nyan cat façon NES
Le Nyan cat était vaguement inspiré des jeux vidéos sur console 8-bit.
D'où l'idée d'une vraie-fausse cartouche NES pour le Nyan cat. A quand un vrai jeu vidéo ?
D'où l'idée d'une vraie-fausse cartouche NES pour le Nyan cat. A quand un vrai jeu vidéo ?
lundi 15 août 2011
Hide yo kids, hide yo wife, hide yo tee-shirt
Antoine Dobson est une de ces "stars d'internet".
En juillet 2010, un inconnu s'introduit dans sa maison et tente d'y violer sa sœur. Cette dernière est interviewée par NBC. Puis, Antoine, qui avait visiblement très envie de passer à l'écran, improvise un rap devant la caméra.
Internet s'est alors trouvé un winner! D'autant plus que Dobson cabotine volontiers sur les plateaux de TV pour évoquer sa "célébrité".
Et donc, désormais, son visage figure sur un tee-shirt Emporio Armani de contrefaçon. C'est la consécration !
En juillet 2010, un inconnu s'introduit dans sa maison et tente d'y violer sa sœur. Cette dernière est interviewée par NBC. Puis, Antoine, qui avait visiblement très envie de passer à l'écran, improvise un rap devant la caméra.
Internet s'est alors trouvé un winner! D'autant plus que Dobson cabotine volontiers sur les plateaux de TV pour évoquer sa "célébrité".
Et donc, désormais, son visage figure sur un tee-shirt Emporio Armani de contrefaçon. C'est la consécration !
mardi 26 juillet 2011
Alex Kidd: the lost stars (1989)
Sur Nolife, il y a une séquence intitulée "mon souvenir", où
une célébrité évoque le jeu vidéo qui l'a marqué. Faute d'être une
célébrité, je ne vais pas être interviewé par Nolife. Mais je vais quand
même vous donner mon "souvenir"!
Le jeu qui m'a marqué, c'était Alex Kidd: the lost stars. J'ai eu une Sega Master System (et un Game Boy) au noël 1990. J'ai vite eu une belle petite ludothèque. Mais je manquais de motivation pour progresser dans les jeux. Puis j'ai eu Alex Kidd, mon premier jeu de plateformes. Je me suis vraiment acharné dessus et j'ai passé le premier niveau, puis le second, etc. jusqu'à la fin. C'est le premier jeu que j'ai terminé!
En même temps, je n'avais aucun mérite: c'était un jeu pour très jeunes enfants, la difficulté était très basse, la barre de vie était généreuse et il y avait des continue illimités.
Alex Kidd ne pouvait pas tuer ses adversaires: il fallait les esquiver, ainsi que leurs projectiles. Et lorsqu'il était touché, il gueulait un "AAAAAH!" très sonore. Comme je l'ai dit plus haut, la barre de vie était généreuse. On pouvait donc foncer dans le tas et être sur de voir la fin du niveau. D'où de nombreux "AAAAAH!" qui ont traumatisé mon père (la télé était dans le salon...)
Le jeu qui m'a marqué, c'était Alex Kidd: the lost stars. J'ai eu une Sega Master System (et un Game Boy) au noël 1990. J'ai vite eu une belle petite ludothèque. Mais je manquais de motivation pour progresser dans les jeux. Puis j'ai eu Alex Kidd, mon premier jeu de plateformes. Je me suis vraiment acharné dessus et j'ai passé le premier niveau, puis le second, etc. jusqu'à la fin. C'est le premier jeu que j'ai terminé!
En même temps, je n'avais aucun mérite: c'était un jeu pour très jeunes enfants, la difficulté était très basse, la barre de vie était généreuse et il y avait des continue illimités.
Alex Kidd ne pouvait pas tuer ses adversaires: il fallait les esquiver, ainsi que leurs projectiles. Et lorsqu'il était touché, il gueulait un "AAAAAH!" très sonore. Comme je l'ai dit plus haut, la barre de vie était généreuse. On pouvait donc foncer dans le tas et être sur de voir la fin du niveau. D'où de nombreux "AAAAAH!" qui ont traumatisé mon père (la télé était dans le salon...)
mercredi 20 juillet 2011
Sukiya (sortie prévue en 1992)
A la fin des années 80, les développeurs Français croyaient en un jeu vidéo "à la française". Lankhor lança ainsi Le manoir de Mortevielle,en 1988. C'était une histoire d'enquête avec des énigmes à résoudre et des indices à dénicher.
En 1990, le héros principal, Jérôme Lange, revient dans Maupiti Island. Alors qu'il prenait la route pour le Japon, son navire (on est en 1953) doit faire escale sur l'île polynésienne de Maupiti (qui existe réellement) pour cause de tempête. A peine arrivé à Maupiti, Lange doit enquêter sur un enlèvement. A la fin du jeu, il y a un teaser: le dernier écran annonce que Lange va maintenant s'attaquer à Suriya (ou "Souriya".)
Maupiti Island est un succès et Lankhor s'attaque donc au troisième volet (renommé "Sukiya"), où l'action se passe cette fois dans un monastère Japonais. Il devait sortir en 1992.
Néanmoins, entre temps, le jeu La secte noire a fait un bide. Lankhor doit faire le ménage et se concentrer sur quelques titres ayant un potentiel commercial. Vroom est sauvé, mais Sukiya part à la poubelle.
Il ne reste du titre que quelques images du développement et toute l'introduction. Dans cette dernière, on voit une Citroën DS19, phare allumés, au pied du mont Fuji.
L'idée de la DS19 était plutôt originale. Mais c'est un anachronisme: elle a été présentée en 1955 (et la production n'a vraiment débutée qu'en 1957), alors que Maupiti Island se passe en 1953 (comme je l'ai dit plus haut.) De toute façon, pourquoi est-ce qu'un bateau qui va de France vers le Japon passe près de Tahiti ?
En 1990, le héros principal, Jérôme Lange, revient dans Maupiti Island. Alors qu'il prenait la route pour le Japon, son navire (on est en 1953) doit faire escale sur l'île polynésienne de Maupiti (qui existe réellement) pour cause de tempête. A peine arrivé à Maupiti, Lange doit enquêter sur un enlèvement. A la fin du jeu, il y a un teaser: le dernier écran annonce que Lange va maintenant s'attaquer à Suriya (ou "Souriya".)
Maupiti Island est un succès et Lankhor s'attaque donc au troisième volet (renommé "Sukiya"), où l'action se passe cette fois dans un monastère Japonais. Il devait sortir en 1992.
Néanmoins, entre temps, le jeu La secte noire a fait un bide. Lankhor doit faire le ménage et se concentrer sur quelques titres ayant un potentiel commercial. Vroom est sauvé, mais Sukiya part à la poubelle.
Il ne reste du titre que quelques images du développement et toute l'introduction. Dans cette dernière, on voit une Citroën DS19, phare allumés, au pied du mont Fuji.
L'idée de la DS19 était plutôt originale. Mais c'est un anachronisme: elle a été présentée en 1955 (et la production n'a vraiment débutée qu'en 1957), alors que Maupiti Island se passe en 1953 (comme je l'ai dit plus haut.) De toute façon, pourquoi est-ce qu'un bateau qui va de France vers le Japon passe près de Tahiti ?
vendredi 15 juillet 2011
Super cars II (1991)
Je l'ai évoqué lors d'un récent Brève rencontre.
Voici une simulation pour Atari ST et Amiga. En fait de "supercars", vous avez droit à une Fiat Coupé, une Porsche 911 (964) et une Alfa Romeo SZ... Ou plutôt, faute de licence, d'une "Vaug Interceptor", d'une "Taraco Neoroder" et d'une "Retron Parsec"!
Voici une simulation pour Atari ST et Amiga. En fait de "supercars", vous avez droit à une Fiat Coupé, une Porsche 911 (964) et une Alfa Romeo SZ... Ou plutôt, faute de licence, d'une "Vaug Interceptor", d'une "Taraco Neoroder" et d'une "Retron Parsec"!
dimanche 10 juillet 2011
Bye bye, le Packard-Bell !
Jusqu'au début des années 90, les PC étaient réservés aux professionnels
(un comble, vu leur nom.) Ils étaient trop cher pour le commun des
mortels. Quant aux gamers, ils leur préféraient des Amiga et autres
Atari ST.
Puis il y a la diffusion du CD-Rom (avec les jeux sur CD, pour remplacer les ribambelles de disquettes) et de la souris; l'apparition de Windows 3.1, plus facile à utiliser que le DOS. Et les grandes enseignes se sont mises à vendre des PC aux côtés de leurs consoles.
On a commencé à voir apparaitre des ordinateurs "multimédia", davantage orientés grand public avec des efforts de design, comme mon Packard-Bell.
Microsoft et Intel avaient non-seulement bétonné la première monte, mais ils avaient fait de gros efforts de marketing. On voulait un ordi avec Win 95 et un Pentium. AMD, Athlon et Motorola devaient ramer pour démontrer que leurs microprocesseurs étaient plus performant qu'un Pentium.
Puis ça a été la course à l'armement. Pentium, Pentium MMX, Pentium III, Pentium 4... Disque durs 1Go, 2Go, 5Go, 10Go... A la fin des années 90, internet a commencé à percer en France et ça a été la ruée vers les PC. En 1995, le gars qui avait un ordi, c'était le boutonneux qui parle à personne et qui collectionne les 20 en math. En 1999, seuls les RMIstes n'avaient pas d'ordis!
Et donc moi, en 1996, pour mon bac, on m'a offert un Packard-Bell avec écran 14 pouces, disque dur 1Go, 8Mo de mémoire, un lecteur CD-Rom et une imprimante couleur! A l'époque, j'étais le roi du monde!
En moins de 2 ans, j'étais devenu ultra-ringard, vu que je n'avais pas accès à internet (du moins, pas avec cet ordi-là.) Je me vengeais en faisant d'interminables parties d'Heroes of Might & Magic II. Par contre, régulièrement, il fallait du ménage (au Mo près!)
En 1999, j'ai eu la mauvaise idée de le prêter à ma sœur. Elle a paniqué une fois et me l'a formaté (et l'a "réparé" via un autre Windows que celui d'origine.) Après, je n'avais plus de multimédia!
En 2002, j'ai eu un nouvel ordi, un HP et j'ai gardé l'ancien, l'utilisant de moins en moins.
Un jour, je me suis rendu compte que mon Packard-Bell ne voulait plus démarrer. Mais je l'ai gardé.
L'ennemi du gars bordélique, c'est la fille. Les filles n'aiment pas les trucs qui trainent et qui ne marchent pas. Pour me convaincre, mon ex m'a dit que ce n'était pas feng shui: il est près de la fenêtre de ma chambre. Les dragons entrent par les fenêtres des chambres et s'ils voient un appareil électrique, ils le prennent pour un autre dragon et n'osent pas entrer.
4 ans plus tard, ma chambre est enfin devenue feng shui! Mon ordi est parti aux encombrants.
Puis il y a la diffusion du CD-Rom (avec les jeux sur CD, pour remplacer les ribambelles de disquettes) et de la souris; l'apparition de Windows 3.1, plus facile à utiliser que le DOS. Et les grandes enseignes se sont mises à vendre des PC aux côtés de leurs consoles.
On a commencé à voir apparaitre des ordinateurs "multimédia", davantage orientés grand public avec des efforts de design, comme mon Packard-Bell.
Microsoft et Intel avaient non-seulement bétonné la première monte, mais ils avaient fait de gros efforts de marketing. On voulait un ordi avec Win 95 et un Pentium. AMD, Athlon et Motorola devaient ramer pour démontrer que leurs microprocesseurs étaient plus performant qu'un Pentium.
Puis ça a été la course à l'armement. Pentium, Pentium MMX, Pentium III, Pentium 4... Disque durs 1Go, 2Go, 5Go, 10Go... A la fin des années 90, internet a commencé à percer en France et ça a été la ruée vers les PC. En 1995, le gars qui avait un ordi, c'était le boutonneux qui parle à personne et qui collectionne les 20 en math. En 1999, seuls les RMIstes n'avaient pas d'ordis!
Et donc moi, en 1996, pour mon bac, on m'a offert un Packard-Bell avec écran 14 pouces, disque dur 1Go, 8Mo de mémoire, un lecteur CD-Rom et une imprimante couleur! A l'époque, j'étais le roi du monde!
En moins de 2 ans, j'étais devenu ultra-ringard, vu que je n'avais pas accès à internet (du moins, pas avec cet ordi-là.) Je me vengeais en faisant d'interminables parties d'Heroes of Might & Magic II. Par contre, régulièrement, il fallait du ménage (au Mo près!)
En 1999, j'ai eu la mauvaise idée de le prêter à ma sœur. Elle a paniqué une fois et me l'a formaté (et l'a "réparé" via un autre Windows que celui d'origine.) Après, je n'avais plus de multimédia!
En 2002, j'ai eu un nouvel ordi, un HP et j'ai gardé l'ancien, l'utilisant de moins en moins.
Un jour, je me suis rendu compte que mon Packard-Bell ne voulait plus démarrer. Mais je l'ai gardé.
L'ennemi du gars bordélique, c'est la fille. Les filles n'aiment pas les trucs qui trainent et qui ne marchent pas. Pour me convaincre, mon ex m'a dit que ce n'était pas feng shui: il est près de la fenêtre de ma chambre. Les dragons entrent par les fenêtres des chambres et s'ils voient un appareil électrique, ils le prennent pour un autre dragon et n'osent pas entrer.
4 ans plus tard, ma chambre est enfin devenue feng shui! Mon ordi est parti aux encombrants.
dimanche 12 juin 2011
Twisted Metal en vrai !
Il y a quelques temps, j'avais évoqué Twisted Metal, l'un des premiers jeux pour PS1.
Quelqu'un a recréé Sweet tooth, l'un des véhicules du jeu, en vrai.
Je ne sais pas s'il a droit de rouler avec dans la rue. Sinon, avec ses fourches, c'est un bon moyen de garder les scooters à une distance raisonnable...
Quelqu'un a recréé Sweet tooth, l'un des véhicules du jeu, en vrai.
Je ne sais pas s'il a droit de rouler avec dans la rue. Sinon, avec ses fourches, c'est un bon moyen de garder les scooters à une distance raisonnable...
jeudi 9 juin 2011
Nyan cat
C'est le dernier truc qui me fait rigoler.
Vous prenez un gif animé d'un chat "façon 8-bit" avec un corps en forme de Pop Tart et qui avance dans l'espace en laissant une trainée en forme d'arc-en-ciel.
Vous y rajoutez une boucle Japonaise avec le mot "nyan" (pendant de "miaou") sur fond de musique technoïde (NDLA : un vocaloid.)
Et vous obtenez un meme totalement absurde, le nyan cat.
Il ne dit rien, il ne fait référence à rien, il n'a aucune connotation. Bref, c'est un véritable o.v.n.i.
Et ça me fait beaucoup rire (sauf les vidéos qui durent 14 minutes.)
Vous prenez un gif animé d'un chat "façon 8-bit" avec un corps en forme de Pop Tart et qui avance dans l'espace en laissant une trainée en forme d'arc-en-ciel.
Vous y rajoutez une boucle Japonaise avec le mot "nyan" (pendant de "miaou") sur fond de musique technoïde (NDLA : un vocaloid.)
Et vous obtenez un meme totalement absurde, le nyan cat.
Il ne dit rien, il ne fait référence à rien, il n'a aucune connotation. Bref, c'est un véritable o.v.n.i.
Et ça me fait beaucoup rire (sauf les vidéos qui durent 14 minutes.)
mercredi 8 juin 2011
Race n'Chase (1995)
Vous me reconnaissez? Je suis ce qu'aurait du être GTA.
A l'origine, Race n'Chase était un jeu de voitures où de temps en temps, vous deviez faire des choses illégales. Seulement voilà, il avait un bug: les voitures de police vous fonçaient dessus, au lieu de vous poursuivre.
A la surprise de DMA Design (l'actuel Rockstar), les bêta-testeurs l'adoraient. Au point de demander que l'on garde les voitures de police folles et que l'on mette davantage de délits à commettre.
De fil en aiguille, c'est devenu un Carmagedon-like et 5 ans plus tard, avec GTA III, la série décollait...
A l'origine, Race n'Chase était un jeu de voitures où de temps en temps, vous deviez faire des choses illégales. Seulement voilà, il avait un bug: les voitures de police vous fonçaient dessus, au lieu de vous poursuivre.
A la surprise de DMA Design (l'actuel Rockstar), les bêta-testeurs l'adoraient. Au point de demander que l'on garde les voitures de police folles et que l'on mette davantage de délits à commettre.
De fil en aiguille, c'est devenu un Carmagedon-like et 5 ans plus tard, avec GTA III, la série décollait...
dimanche 5 juin 2011
Rollergames (1990)
Au début des années 90, le règne de la NES touchait à sa fin. La
Megadrive, davantage typée gamer, commençait sérieusement à la chahuter.
Nintendo a riposté avec des jeux un peu plus "adultes". Vous prenez Teenage mutant heroe turtles (avec le même développeur, Ultra), vous mixez avec des décors destroy façon Double dragon, un paire de roller et vous avez Rollergames!
C'est un beat-them-all. Vous deviez participer à une compétition de rollers, mais l'organisateur s'est fait kidnappé par 1 des 3 équipes de méchants. En guise de riposte, vous visitez les quartiers tenus par ces équipes, pour leur casser la figure.
Le rapport avec les voitures? Il y a plusieurs niveaux qui se jouent sur des autoroutes en construction. Un autre a lieu dans une casse et l'on y voit plein d'épaves en toile de fond.
Nintendo a riposté avec des jeux un peu plus "adultes". Vous prenez Teenage mutant heroe turtles (avec le même développeur, Ultra), vous mixez avec des décors destroy façon Double dragon, un paire de roller et vous avez Rollergames!
C'est un beat-them-all. Vous deviez participer à une compétition de rollers, mais l'organisateur s'est fait kidnappé par 1 des 3 équipes de méchants. En guise de riposte, vous visitez les quartiers tenus par ces équipes, pour leur casser la figure.
Le rapport avec les voitures? Il y a plusieurs niveaux qui se jouent sur des autoroutes en construction. Un autre a lieu dans une casse et l'on y voit plein d'épaves en toile de fond.
mardi 31 mai 2011
L.A. Noire (2011)
L.A. Noire est un jeu développé par Rockstar. Comme son nom
l'indique, il a pour toile de fond Los Angeles, dans une ambiance de
"film noir" (en français dans le texte.) Vous jouez un détective et
l'action est censée se passer en 1947.
A priori, il n'y a pas vraiment de liens avec l'automobile. Jusqu'ici, dans ce genre de jeux, les voitures (comme tous les éléments de décor) étaient assez simplistes. Parfois, comme dans Crime Wave, vous voyiez débouler une voiture bien dessinée (parce que c'est celle du patron, d'un voisin ou que l'un des programmeurs est fan de ce modèle...)
Ici, les créateurs ont songé à intégrer de vraies voitures des années 40, comme cette Lincoln Continental coupé.
A priori, il n'y a pas vraiment de liens avec l'automobile. Jusqu'ici, dans ce genre de jeux, les voitures (comme tous les éléments de décor) étaient assez simplistes. Parfois, comme dans Crime Wave, vous voyiez débouler une voiture bien dessinée (parce que c'est celle du patron, d'un voisin ou que l'un des programmeurs est fan de ce modèle...)
Ici, les créateurs ont songé à intégrer de vraies voitures des années 40, comme cette Lincoln Continental coupé.
lundi 30 mai 2011
Le Dude en 8 bits
Le style "8 bits" est repris à toutes les sauces (surtout les plus mauvaises.)
Voici néanmoins, une image originale: le Dude du film The big Lebowsky façon jeu de bowling.
Ce film est censé se passer en 1991. A l'époque, le seul jeu de bowling, c'était League bowling pour Neo-Geo. Pas vraiment du 8 bits...
Voici néanmoins, une image originale: le Dude du film The big Lebowsky façon jeu de bowling.
Ce film est censé se passer en 1991. A l'époque, le seul jeu de bowling, c'était League bowling pour Neo-Geo. Pas vraiment du 8 bits...
jeudi 5 mai 2011
We didn't start the flame war/let the whole wide world think I'm a complete asshole
Les messages "passif/agressif" ne sont pas a priori des trucs liés au net.
Sauf que c'est la mise en pratique des comportements des forums (on va y revenir.)
Avant, si votre voisin ou collègue de travail vous embêtait, vous alliez le voir. Sinon, vous alliez vous plaindre auprès de la concierge ou de votre chef de service.
Maintenant, rien ne vaut les messages passifs/agressifs!
Par rapport au net, on y retrouve d'abord le côté "je veux que tout le monde voit mon truc". En l'occurrence, ici, l'un des habitants de mon immeuble veut qu'on sache qu'un de ses voisins fait du bruit.
Il y a aussi l'anonymat. Les personnes veulent régler le problème sans se rencontrer. Le souci ici, c'est que vous avez "un habitant" qui s'adresse à "un autre habitant". Bref, ça peut être n'importe qui.
Ca peut vite tomber dans le trollage, puis la "flame war". Là, faute de réponse, l'habitant a collé d'autres affichettes, puis des photocopies d'articles sur le tapage diurne. Jusqu'à ce que le fautif lui colle le message ci-joint.
Mon opinion: mon immeuble est calme. Je ne me suis jamais plaint du bruit. Alors, le no life, il se trouve un boulot et/ou une copine et il arrête de faire chier son monde avec ses affichettes !
Sauf que c'est la mise en pratique des comportements des forums (on va y revenir.)
Avant, si votre voisin ou collègue de travail vous embêtait, vous alliez le voir. Sinon, vous alliez vous plaindre auprès de la concierge ou de votre chef de service.
Maintenant, rien ne vaut les messages passifs/agressifs!
Par rapport au net, on y retrouve d'abord le côté "je veux que tout le monde voit mon truc". En l'occurrence, ici, l'un des habitants de mon immeuble veut qu'on sache qu'un de ses voisins fait du bruit.
Il y a aussi l'anonymat. Les personnes veulent régler le problème sans se rencontrer. Le souci ici, c'est que vous avez "un habitant" qui s'adresse à "un autre habitant". Bref, ça peut être n'importe qui.
Ca peut vite tomber dans le trollage, puis la "flame war". Là, faute de réponse, l'habitant a collé d'autres affichettes, puis des photocopies d'articles sur le tapage diurne. Jusqu'à ce que le fautif lui colle le message ci-joint.
Mon opinion: mon immeuble est calme. Je ne me suis jamais plaint du bruit. Alors, le no life, il se trouve un boulot et/ou une copine et il arrête de faire chier son monde avec ses affichettes !
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