dimanche 22 décembre 2013
Wrecking ball
La nouveauté, c'est que d'ordinaire c'est plutôt le Super Mario Bros de la NES qui sert pour les détournements.
samedi 23 novembre 2013
Kim Kardashian, le jeu
Donc, si j'ai bien compris, il faut d'abord naitre dans une famille riche, épouser un homme riche qui vous paye des opérations de chirurgie esthétique, tourner un porno amateur avec une sous-star du rap, jouer les divas, obtenir votre reality-show et épouser un rappeur connu, qui vous fait un enfant !
En fait, ça ne se passera bien sur pas comme ça. Il s'agira d'un jeu girly, où elle expliquera aux petites filles de 8 à 12 ans qu'en faisant des grands sourires et en étant positive, on peut réussir !
Quelque part, Kim Kardashian a compris le truc. Paris Hilton cherchait vainement à avoir une carrière d'actrice et de chanteuse. Victoria Beckham essayait de créer en permanence le buzz autour d'elle.
A contrario, Kim Kardashian se contente de laisser venir les choses à elle. Pour elle, être célèbre est une fin en soit. Elle est connue, donc elle médiatisée, donc elle est encore plus connue, etc. Son seul "travail" consiste à gérer ses apparitions publiques. Nabila essaye de faire la même chose. Evidemment, ça marchera quelque temps ; jusqu'à ce qu'une autre starlette envahisse l'écran.
dimanche 20 octobre 2013
Angry Birds Go!
Revio a mis l'hypocrisie au maximum. Ce n'est pas un jeu de kart, ce sont des caisses à savons ! En prime, ils sont plusieurs par véhicules (comme dans MarioKart Double Dash ?), les véhicules se transforment en delta-plane (comme dans MarioKart DS ?), certains circuits ont la forme de tuyaux et il y a des bonus (dont des turbos.)
En bref, un concept ultra-original, qui n'a pas du tout l'air d'un pompage des différents MarioKart. Et comme on est chez Revio, il s'est associé avec Hasbro pour une ligne de voitures qui se propulsent et font des loopings (là, c'est Hot Wheels qui va être content...)
samedi 5 octobre 2013
Metal Slug (1996)
Dans Metal Slug, point de coups de pieds ou de poings : il faut tirer sur tout ce qui bouge. Le héros ramasse ainsi différentes armes, plus ou moins puissantes (il y a même un tank.) La différence avec un Contra, c'est que l'on peut tirer sur plusieurs ennemies simultanément et exploser les voitures qui passent (comme cette Fiat 500.)
Côté décor, il hésite entre l'habituel New York post-apocalyptique et un simili 2ème guerre mondial (cf les soldats en feldgrau avec brassards rouge...)
mardi 3 septembre 2013
Garfield kart (2013)
La BD devient un succès et le héros se décline à toutes les sauces, sans aucun scrupule. Dans ce contexte, tôt ou tard, un clone de Mariokart allait débarquer!
Voici donc Garfield kart. Que dire? Visiblement, Anuman, l'éditeur, s'est tourné vers son stagiaire et lui a dit : "Ca y est, on a la licence pour Garfield ! T'as jusqu'à lundi pour développer. - Mais on est vendredi !"
Voilà qui expliquerait un résultat horrible. Sur l'écran d'accueil, les personnages vous fixent, tels des robots.
Ensuite, c'est niveau Gameboy Advance. D'après les captures d'écrans, l'éditeur ne s'est pas foulé, ni sur le fond, ni sur la forme. Comme d'hab', l'essentiel du budget est parti dans la licence.
samedi 31 août 2013
Jobs
Jobs évite néanmoins les poncifs. Au lieu d'un film linéaire, il nous projette une série de scénettes. On nous montre comment un jeune hippie cradingue devient créateur d'entreprise, puis propriétaire d'une multinationale.
Ashton Kutcher, lui-même passionné d'informatique, est mimétique. On est loin de l'hagiographie : Jobs est génial et charismatique, mais aussi immature et colérique. Avec une fâcheuse tendance à oublier ses anciens copains...
Après, on regrettera que Pixar soit passé sous silence, idem pour les débuts de Next, sans oublier la reconquête d'Apple... Ca aurait presque été la "première partie" d'un diptyque.
Ce qui m'a surtout plu, c'est la recréation de la Silicon Valley des années 70-80, lorsque la micro-informatique débarque et que tout le monde se lance, sans trop savoir ce qu'il fait. J'ai connu cette ambiance 20 ans plus tard, lorsque j'ai travaillé là-bas (en plein boum des "dot-com".) Ca fait drôle d'entendre des noms comme IBM, Dell ou Microsoft prononcés avec admiration...
L'Apple II, le Mac ou l'iPod ne sont pas que des machines. Ce sont des machines qui ont révolutionné le rapport de l'homme à la technologie. Et ça, Jobs l'explique très bien.
Bref, je recommande chaudement ce film!
mardi 30 juillet 2013
Ride to hell: retribution (2013)
Ride to hell en propose (volontairement?) un hommage. Vous incarnez un motard qui part à la poursuite d'une bande rivale. On retrouve la baston, les filles peu farouches et les patelins du middle-west US. C'est un peu répétitif et les graphismes sont d'un autre âge. Mais ce qui en fait le sel, ce sont les nombreux bugs: route qui disparait, fusil qui ne marche pas, murs invisibles... Parfois, le jeu se plante tout seul! Cette image de "jeu le plus nul du monde" lui assure un certain succès, tel un Ed Wood du jeu vidéo...
dimanche 21 juillet 2013
lundi 15 juillet 2013
Bubble Bobble
lundi 1 juillet 2013
Grumpy cat, le film
Le Grumpy cat est un chat (dont le vrai nom est Tardare sauce.) Particularité: la forme de sa bouche et de ses papupières donnent l'impression qu'il fait la gueule. Cette particularité anthropomorphique est une aubaine pour les meme. Apparemment, les propriétaires du chat n'ont rien contre un peu d'argent de poche. Un producteur les a convaincu de rassembler les meme pour en faire un sous-Garfield. Todd Garner (producteur de chef d'œuvres comme xXx ou 30 ans sinon rien) sera à la barre. Nanarland peut déjà lui réserver une page...
mardi 18 juin 2013
Double Dragon, le film (1994)
Sauf que l'éditeur, Techno, a besoin d'argent. D'où une BD, un dessin animé et un film. En 1994, le jeu est déjà démodé. Le studio a donc voulu s'offrir une franchise connue, mais pas trop chère. Ensuite, il faut tourner vite pendant qu'il en est encore temps...
Apparemment, l'histoire de kidnapping de la copine d'un des frères (orchestrée par l'autre frère), ça ne convenait pas. D'où une histoire de médaillon magique. Ca commence mal.
En plus, le casting est pitoyable. Mark Dacascos (futur Crying Freeman) est le seul à savoir lever la jambe. Quant à Scott Wolf (en bleu), il ne fait même pas semblant de se battre. Même sur la jaquette, il n'est pas crédible! Robert Patrick (le T1000 de Terminator 2) cachetonne en super-méchant. Alyssa Milano (période post-Madame est servie, avec kilos en trop et besoin urgent d'argent) est une Marian (?) pas du tout mise en valeur.
Plus le film avance, plus les fans ont des sanglots. Point de garage Matin; les deux frères vivent dans un cinéma abandonné. Marian est la fille du chef de la police.
Et la baston ? Il y en a très peu ! Le film se perd dans des intrigues japonisantes autour du médaillon. Puis ils se baladent dans des ruines en carton-pâte. Côté dialogues, on se croirait dans un Cédric Kaplish. Visiblement, les scénaristes ont meublé pour éviter que Billy Lee (Wolf) n'ait à se battre ! A la fin, donc, Billy accepte de s'engager avec Marian, il s'abonne à Télérama et ils vont aller ensemble voir Vincent Dellerm en concert. Quant à Koga Shuko (Patrick), il n'a même pas droit à une belle mort de méchant; il fini en prison !
lundi 17 juin 2013
Need for Speed, le film (prévu pour 2014)
En 2014, Need for Speed fêtera ses 20 ans. Pourquoi ne pas fêter ça avec un long métrage? D'ordinaire, les adaptations de jeux ne sont guère glorieuses. A de rares exception près (Tomb Raider, Resident Evil, à la limite...), ce sont souvent des bouses.
En plus, Need for Speed n'a pas vraiment d'univers. En 20 ans, cette simulation a embrassé différents styles (GT, supercars, tuning, Porsche, courses en ville...) Donc il n'y a pas "une" voiture ou "un" paysage. Et par définition, il n'y a pas non plus "un" personnage. Pas grave! EA n'est pas vraiment réputé pour ses scrupules! Et c'est parti pour un sous-Fast & Furious! Aaron "yeah, science bitch!" Paul, Kid Cudy et Michael Keaton se compromettent dedans.
Après ça, Electronic Arts va encore se plaindre de recevoir plein de mails d'insultes! Justement, pour le DVD, ça sera comment? Il faudra s'inscrire pour le visionner? Faudra-t-il payer un extra pour voir la fin? Pourra-t-on le prêter à quelqu'un d'autres?
mardi 4 juin 2013
Herbie: fully loaded (2005)
Malheureusement, Herbie: fully loaded date de 2005. A l'époque, Lohan n'est encore que la gentille bête à concours de Disney. Il la mettent dans un remake des La Coccinelle... (ce sera d'ailleurs l'un de ses rares films qui sortira en salle.)
Disney n'a eu aucun scrupule sur le placement-produit, ni sur le merchandising. D'où un jeu vidéo pour Game boy advance.
Vous voilà aux commandes de Choupette (Herbie en V.O.) dans une étonnante vue-d'un-tiers. Le jeu est destiné aux plus petits, d'où des circuits très faciles, ponctués d'extraits du film.
A réserver à votre petite sœur donc.
lundi 3 juin 2013
Minitel !
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vendredi 29 mars 2013
Duck tales/La bande à Picsou (1990 et 2013)
D'où l'apparition quasi-simultanée de Mickey Mouse Castle of illusion sur MegaDrive et de Duck tales sur NES.
Les deux jeux n'ont pas grand chose en commun, mis à part l'utilisation de l'univers Disney.
Duck tales (La bande à Picsou, en V.F.), c'est un jeu de plateforme plutôt typé arcade. Le but, c'est de trouver des trésors et surtout d'accumuler un maximum d'argent.
Chose rare pour un portage, il est très bien fait. On peut soit parcourir le chemin "normal", soit chercher les bonus cachés (comme plus tard dans Marioworld.) Le tout dans une ambiance cartoon.
Duck tales, c'était un peu le jeu pour le possesseur de NES (ou de Gameboy) qui ont vieilli, mais qui veulent toujours jouer à des jeux de plateformes.
La bonne nouvelle, c'est qu'il va revenir en 2013. Apparemment, dans la lignée de New Super Mario Bros, ce sera un simple dépoussiérage. Ils garderont la 2D et les bonus du jeu.
jeudi 7 mars 2013
Polybius (1981)
"Polybius, property of U.S. Government", le genre de blague typique des Simpsons.
Ah, les légendes urbaines... Le début des années 80 est l'age d'or des
salles d'arcades. Des millions de petits Américains passent leurs
week-end à y dépenser leurs quarters. Les salles ont mauvaises
réputations: on les dit contrôlées par la mafia, qu'elles sont
fréquentées par les dealers et les pédophiles... Et que certains jeux
sont mortels. Effectivement, les premiers jeux n'ont pas de fin.
Certains joueurs sont vraiment morts à l'issue de marathons de plusieurs
jours sans dormir.
Polybius serait un jeu avec des
figurines géométriques. Seule une poignée de bornes ont été vues, à
Portland, vers 1982. D'après la légende, plusieurs joueurs ont été
ensuite victime de crises d'épilepsies, d'amnésie ou de démence.
Plus
troublant: la recette des machines est prélevée par de mystérieux
hommes en costume noirs. Ainsi, Polybius servirait de test pour la CIA,
qui noterait les noms de joueurs ayant réalisé un high score. Après
quelques semaines, les jeux disparaissent aussi vite qu'ils sont venus.
Variante: Polybius
est la création d'un obscur studio Sud-américains. Le studio fait
installer 7 machines de tests. Mais suite aux hallucinations dont sont
victimes les joueurs, le jeu est retiré.
Le problème, c'est que les premières rumeurs remontent à 1998. 16 ans après la date supposée d'apparition de Polybius.
Il n'y a aucune coupure de presse ou reportage TV datant de 1982, sur
le sujet. Or, à l'époque, les lobbys anti-jeux vidéos sont à cran! Ils
auraient volontiers sauté sur la rumeur Polybius! Et puis, il y
aurait des témoignages des familles de victimes ou des tenanciers de
salle d'arcades. Les salles étaient presque exclusivement fréquentées
par des ados: un groupe d'adultes en costards ne seraient pas passés
inaperçus! Au pire, il y aurait un SDF fêlé qui raconterait qu'il a
bossé pour la CIA dans le cadre du projet Polybius! Mais on n'a rien de tout cela.