dimanche 25 février 2018
Lisa
Dans la généalogie Apple, on a tendance à sauter de l'Apple II ou Macintosh. Entre les deux, il y eu pourtant l'Apple III et surtout, le Lisa (1983.)
Comme beaucoup de jeune entreprise, Apple était consciente que son best-seller, l'Apple II, serait tôt ou tard obsolète. Il ne fallait pas juste une mise à jour, comme l'Apple III. Pour rester dans la course, il fallait une nouvelle révolution. Le Lisa -nommé d'après un vélo- devait être cette révolution. Un ordinateur avec un niveau d'ergonomie inédit.
Le Lisa était sorti trop tard et après des dépassements de budgets. Il était trop cher et il avait du mal à exister aux côtés de l'Apple II... Et l'année suivante, Steve Jobs dévoila son nouveau bébé : le Macintosh. Ce qui devait n'être qu'un Lisa bas de gamme fut finalement plus performants que son inspirateur... Et moins cher. Apple fit rapidement un virage vers la monoculture Mac et Lisa tomba dans l'oubli.
dimanche 18 février 2018
Continental Circus (1987)
Le Continental Circus, c'était un vieux surnom du Moto GP, à une époque où toutes les épreuves avaient lieu en Europe. D'où le documentaire éponyme de 1972. Curieusement, c'est le nom que donna Taito à sa simulation de F1.
Dans Continental Circus, vous preniez le volant d'une Lotus F1. La grande nouveauté, c'était le notion de saison. Ainsi, vous couriez sur une dizaine de circuits, comme en vrai.
Au départ le speaker enchaine "Gentlemen, start your engine. 30 seconds. Go !" Alors que normalement, lorsque l'on dit "30 seconds", cela signifie qu'il reste... 30 secondes...
Ensuite, c'est le principe de Pole Position : vous partez 100e et vous devez doubler 20 voitures en 4 tours. Votre position d'arrivée détermine votre place sur la course suivante, où vous devez cette fois finir dans les 80 premiers et ainsi de suite jusqu'à la finale, où il faut finir sur le podium. Sachant qu'à chaque fois, au départ, vous perdez 5, 6 places. Comme dans WEC Le Mans 24, les autres voitures se télescopent. Ca fait ça de moins à doubler, mais cela représente surtout des débris à éviter...
Lors de l'introduction, les circuits ont une forme réaliste, surtout Hockenheim. Mais en fait, le tracé sur lequel vous roulez ensuite n'a plus rien à voir avec la carte ! Ce sont tous des circuits sinueux.
Pour le portage sur ordis, les graphismes ont été très simplifiés...
Dans Continental Circus, vous preniez le volant d'une Lotus F1. La grande nouveauté, c'était le notion de saison. Ainsi, vous couriez sur une dizaine de circuits, comme en vrai.
Au départ le speaker enchaine "Gentlemen, start your engine. 30 seconds. Go !" Alors que normalement, lorsque l'on dit "30 seconds", cela signifie qu'il reste... 30 secondes...
Ensuite, c'est le principe de Pole Position : vous partez 100e et vous devez doubler 20 voitures en 4 tours. Votre position d'arrivée détermine votre place sur la course suivante, où vous devez cette fois finir dans les 80 premiers et ainsi de suite jusqu'à la finale, où il faut finir sur le podium. Sachant qu'à chaque fois, au départ, vous perdez 5, 6 places. Comme dans WEC Le Mans 24, les autres voitures se télescopent. Ca fait ça de moins à doubler, mais cela représente surtout des débris à éviter...
Lors de l'introduction, les circuits ont une forme réaliste, surtout Hockenheim. Mais en fait, le tracé sur lequel vous roulez ensuite n'a plus rien à voir avec la carte ! Ce sont tous des circuits sinueux.
Pour le portage sur ordis, les graphismes ont été très simplifiés...
mardi 13 février 2018
Internet '95
En 1995, les TV décrivaient internet comme un repaire de pirates, d'escrocs prêts à vous voler votre numéro de carte bancaire, de pédophiles qui tentent de kidnapper vos enfants, de nazillons... En fait, la seule chose qui a changé, c'est qu'elles n'utilisent plus un Mac II pour illustrer leurs propos...
lundi 12 février 2018
WEC Le Mans 24 (1986)
Suite et fin de cette mini-anthologie sur les jeux autour des 24 heures du Mans. Voici le doyen : WEC Le Mans 24, de Konami. Il est apparu sur borne d'arcade en 1986, puis il fut porté sur C64, Spectrum, Amstrad et Amiga !
Sur le fond, il rappelle beaucoup la borne éponyme de Sega. Vous roulez sur le circuit des 24 heures du Mans, il y a des check-point à plusieurs endroits du tracé et chaque tour représente 6 heures de course (donc avec conditions changeantes au fil du tracé.)
La forme, elle, en est très loin. Premièrement, il n'y a pas de notion de position : au fil du tour, des grappes de concurrents surgissent. Le temps est limité et la moindre touchette vous envoi dans le décor (avec un tonneau qui rappelle Sega.) Les voitures vous ralentissent et c'est la seule raison pour laquelle vous devez les doubler. Côté réalisme, c'est zéro. Le vrai circuit est très plat et surtout composé de longues lignes droites. Chez Konami, il devient un parcours sinueux avec des montées et des descentes. Accessoirement, ils ne se sont pas foulé pour les adversaires : il n'y a que des protos et des 911.
Bref, on hésite entre une version perfectionné d'Enduro ou un clone d'Out Run, mais avec des panneaux publicitaires des 24 heures du Mans.
Sur le fond, il rappelle beaucoup la borne éponyme de Sega. Vous roulez sur le circuit des 24 heures du Mans, il y a des check-point à plusieurs endroits du tracé et chaque tour représente 6 heures de course (donc avec conditions changeantes au fil du tracé.)
La forme, elle, en est très loin. Premièrement, il n'y a pas de notion de position : au fil du tour, des grappes de concurrents surgissent. Le temps est limité et la moindre touchette vous envoi dans le décor (avec un tonneau qui rappelle Sega.) Les voitures vous ralentissent et c'est la seule raison pour laquelle vous devez les doubler. Côté réalisme, c'est zéro. Le vrai circuit est très plat et surtout composé de longues lignes droites. Chez Konami, il devient un parcours sinueux avec des montées et des descentes. Accessoirement, ils ne se sont pas foulé pour les adversaires : il n'y a que des protos et des 911.
Bref, on hésite entre une version perfectionné d'Enduro ou un clone d'Out Run, mais avec des panneaux publicitaires des 24 heures du Mans.
dimanche 11 février 2018
Le Mans 24 (1997)
3 ans avant Infogrammes, Sega avait créé un jeu sur le thème des 24 heures du Mans. Le Mans 24 fut uniquement proposé en bornes d'arcade.
Il succédait de fait à Scud Race. On y retrouvait d'ailleurs la Ferrari F40 GTE et la McLaren F1 GTR. Le Mans 24 s'inspirait théoriquement de l'édition 1996 de la classique mancelle. D'où la présence de la Porsche 911 GT1 et de la Nissan Skyline GT-R qui avait couru à l'époque. La TWR-Porsche victorieuse brillait pourtant par son absence. Par contre, on trouvait une Sauber-Mercedes de 1989 et une Mazda de 1991 !
Le principe était très "arcade", avec des extensions de temps disséminé sur le circuit. La "course" ne durait que quatre tours. Mais l'on gardait le principe des 24 heures. Ainsi, vous commenciez en plein jour, puis le brouillard se lève, la nuit tombe et au passage du premier tour, c'était la nuit noire ! Des concurrents arrêtés, voitures en flamme, figuraient les abandons. Il fallait les éviter, sous peine de partir en tonneau.
Il était possible de débloquer la Porsche 917, immortalisée dans le film Le Mans. Et pour le fun, vous pouviez débloquer une espèce de quad, piloté par Sonic et qui prenait 300 en ligne droite !
Pour finir, une petite parenthèse. Ce blog vient de passer les 1000 vues. 1000 vues en un mois et demi, ce n'est pas énorme. Mais mon skyblog tournait à une vingtaine de vues par mois... Un tiers des archives ont été transférées. Il y avait environ 600 posts, ce qui est ridicule pour un blog ouvert en 2006. En 2017, j'avais commencé à poster davantage. Et en 2018, il y aura encore plus de posts...
Pour fêter ça, voici les grid girls pixelisées de Le Mans 24...
Il succédait de fait à Scud Race. On y retrouvait d'ailleurs la Ferrari F40 GTE et la McLaren F1 GTR. Le Mans 24 s'inspirait théoriquement de l'édition 1996 de la classique mancelle. D'où la présence de la Porsche 911 GT1 et de la Nissan Skyline GT-R qui avait couru à l'époque. La TWR-Porsche victorieuse brillait pourtant par son absence. Par contre, on trouvait une Sauber-Mercedes de 1989 et une Mazda de 1991 !
Le principe était très "arcade", avec des extensions de temps disséminé sur le circuit. La "course" ne durait que quatre tours. Mais l'on gardait le principe des 24 heures. Ainsi, vous commenciez en plein jour, puis le brouillard se lève, la nuit tombe et au passage du premier tour, c'était la nuit noire ! Des concurrents arrêtés, voitures en flamme, figuraient les abandons. Il fallait les éviter, sous peine de partir en tonneau.
Il était possible de débloquer la Porsche 917, immortalisée dans le film Le Mans. Et pour le fun, vous pouviez débloquer une espèce de quad, piloté par Sonic et qui prenait 300 en ligne droite !
Pour finir, une petite parenthèse. Ce blog vient de passer les 1000 vues. 1000 vues en un mois et demi, ce n'est pas énorme. Mais mon skyblog tournait à une vingtaine de vues par mois... Un tiers des archives ont été transférées. Il y avait environ 600 posts, ce qui est ridicule pour un blog ouvert en 2006. En 2017, j'avais commencé à poster davantage. Et en 2018, il y aura encore plus de posts...
Pour fêter ça, voici les grid girls pixelisées de Le Mans 24...
vendredi 9 février 2018
Sonic et Damon Hill
Sega et Nintendo faisaient une course à l'armement, au début des années 90. Rien n'était trop beau, pour les deux rivaux. Sega s'est offert les services de Michael Jackson, puis il a sponsorisé l'écurie Williams, en 1993. D'où cette séance photo devant trois bus d'une tournée promotionnelle de Sonic. Damon Hill, deuxième pilote de l'équipe, pose devant la caméra.
Question : comment est-ce qu'un homme en costume de Sonic a fait pour rentrer dans l'habitacle très exigüe d'une F1 ?
Question : comment est-ce qu'un homme en costume de Sonic a fait pour rentrer dans l'habitacle très exigüe d'une F1 ?
mercredi 7 février 2018
Mosaïque
Vu dans Paris. Une mosaïque représentant visiblement une scène de jeu vidéo. Mais pour le coup, j'étais incapable d'identifier l'allusion.
Si quelqu'un pouvait m'aider...
Si quelqu'un pouvait m'aider...
vendredi 2 février 2018
Mario Kart Tour (2018 ?)
Nintendo connait un succès mitigé avec ses jeux pour smartphones. Son best-seller, c'est Super Mario Run. L'entreprise choisit donc de jouer la sécurité et de rester dans les classiques. On annonce ainsi un Mario Kart Tour dans les prochains mois. Un énième avatar de la franchise Mariokart. D'ici à ce qu'il lance un Pokemon ou un Zelda...
Néanmoins, une fois que Nintendo aura commercialisé tous ses classiques sur portable, que restera-t-il à la DS ? Nintendo doit-il s'acharner à fabriquer ses propres consoles, alors que la Switch est larguée par rapport au duopole Sony/Microsoft ? Faut-il développer de nouveaux jeux pour alimenter ses supports ou bien se contenter de porter quelques franchises, car de toute façon, les casual gamers n'achètent pas beaucoup de jeu ?
C'est une vraie crise existentielle.
En attendant de répondre à ces questions, Nintendo nous promet d'adapter Mario au cinéma.
Néanmoins, une fois que Nintendo aura commercialisé tous ses classiques sur portable, que restera-t-il à la DS ? Nintendo doit-il s'acharner à fabriquer ses propres consoles, alors que la Switch est larguée par rapport au duopole Sony/Microsoft ? Faut-il développer de nouveaux jeux pour alimenter ses supports ou bien se contenter de porter quelques franchises, car de toute façon, les casual gamers n'achètent pas beaucoup de jeu ?
C'est une vraie crise existentielle.
En attendant de répondre à ces questions, Nintendo nous promet d'adapter Mario au cinéma.
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