En ce moment, l'industrie du jeu vidéo est focalisée sur les nouveautés 
présentées à l'E3. Il n'y en a que pour les grosses machines de guerre. 
La renaissance d'Atari n'a droit qu'à un entrefilet.
Atari, 
c'est une entreprise dont le principal titre de gloire est d'avoir 
survécu. A la fin des années 70, le concept de jeu vidéo émerge. Des 
dizaines de start-ups apparaissent. Et beaucoup disparaissent aussi sec.
 Atari est la première vraie réussite, à la fois dans les bornes 
d'arcades et les machines de salon. La 2600 est la première vraie 
console avec jeux interchangeables. En 1983, le marché est saturé. Atari
 -et Commodore- se reconvertissent dans les ordinateurs ludiques (à 
l'heure où les PC sont réservés aux pros.) Le ST s'adresse au gamer déjà
 ado (alors que Nintendo et Sega visent plutôt les pré-ados.) Les 
retours dans les consoles sont des bides : la 7200 est ringardisée par 
la NES, la Lynx (bien qu'en couleur) souffre face à la Game Boy et ce 
n'est pas avec ses 3 jeux que la Lynx va s'imposer... Avec le processeur
 486 et Windows 3.1, les PC deviennent plus puissants et plus 
polyvalents. Le ST est attaqué dans son fief et le TT fait long feu. Au 
milieu des années 90, Atari disparait et tout le monde s'en fout. On n'a
 d'yeux que pour Sega et Nintendo.
On retrouve Atari au début des 
années 2000, grâce à Infogrammes. En fait, l'entreprise française 
transfère ses actifs vers Atari, pour mieux saborder l'ex-Infogrammes 
derrière (et se débarrasser de ses employés.) Mais la vie d'un éditeur 
de jeu n'est pas de tout repos et ce nouvel Atari périclite de nouveau.
Depuis
 les années 80, Atari s'est vu en sous-IBM, puis en sous-Nintendo et 
enfin en sous-Electronic Arts. Son nouveau modèle ? Etre un sous-King ! 
Ainsi, Atari veut faire des jeux "casual" pour portables (à quand Pac-Man crush saga ?) et exploiter sa "marque" (autrement dit, faire des produits dérivés.)

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