mardi 30 décembre 2014

Assetto Corsa et Reliant Robin

Quand on s'intéresse aux jeux vidéos, on prend régulièrement des coups de vieux. Pour les vieux croutons comme moi, il faut expliquer longtemps. La mode est aux jeux développé par des amateurs. Une boite (ici, Kunos) créé le minimum syndical et ce sont les joueurs eux-mêmes, qui, en "modant" le développe réellement. En prime, Assetto Corsa ne se trouve pas en boutique (au sens classique du terme.) Il faut le télécharger sur Steam, une plateforme de jeux vidéos (pour 31,49€ !)

A l'arrivée, ça donne un produit pas forcément top, mais où tout est permis. Par exemple, pourquoi ne pas faire une course de Reliant Robin, à Monza, avec d'autres joueurs ? Le résultat est digne d'un Top Gear Challenge : les voitures n'avancent pas et au 1er virage, ça part dans les sens !

Vision(s) pour Gran Turismo 6

En 2008, Sony avait demandé à Citroën de créer un bolide pour Gran Turismo 5. Ca donna la Vision GT. Puis, en 2010, il contacta Red Bull. Et le résultat, c'était la X2010.
Sauf erreur, c'était les premières fois que des constructeurs créaient des voitures spécifiques pour un jeu vidéo. Et à chaque fois, les résultats étaient vraiment spectaculaires.

Pour Gran Turismo 6, ils ont contacté plusieurs constructeurs. Visiblement, tout le monde voulait son logo affiché dans Gran Turismo. C'est la serie des "Vision" Bilans ? Des clones de la Citroën ou de la Red Bull.
On dirait ces modélisations 3D réalisées par des designers autodidactes : "Salu, je sui un jeune desinger et j'est imaginer la [modèle des années 70-80] de demain."

samedi 27 décembre 2014

Amazing stories

Un artiste s'est amusé à imaginer les jeux de la NES façon pulp des années 40-50 (la série est à voir ici.) Il s'agissait de romans policiers écrits au kilomètre. La plupart promettaient du sexe et de la violence au lecteur (mais ils ne tenaient pas forcément leurs promesses...) Sur cette parodie, tout y est, y compris le prix imaginaire (25c) et les craquelures sur la couvertures.

Notez aussi la référence à l'une des nombreuses théories sur SMB. Bowser n'arrêterait pas de kidnapper la princesse Peach car elle chercherait en fait à fuir Mario ! Elle serait même la mère de tous les enfants de Bowser !

samedi 22 novembre 2014

Mariokart vu par les blogueuses (3)

Après Laurel et Gally, Yatuu (son site est ici) s'attaque à Mariokart. Cette fois-ci, aucun indice n'indique de quelle version il s'agit. Il faut croire que ce jeu plait aux jeunes femmes. D'autant plus qu'à chaque fois, ce sont des fan art spontanés. Fait intéressant : ni Laurel, ni Gally n'ont le permis. Yatuu l'a (mais après un long apprentissage) ce n'est donc pas l'aspect "simulation/conduite" qui leur plait.

Nabilla prison boobs (2014 !)

Nabilla se voit sans doute en Kim Kardashian française. Comme elle, elle dispose désormais d'un jeu vidéo !


En fait, Nabilla pison boobs est une vidéo façon jeu vidéo 8 bit. Encore que les graphique rappellent plutôt les consoles 16 bit, voir les jeux sous Windows 95. Il raconte les différentes versions de son altercation avec son mec, Thomas (agression dans un parking, automutilation...) Ce n'est pas d'hyper bon goût, mais ça représente une époque où la moindre actu est détournée ou parodiée.

jeudi 2 octobre 2014

The arcade company

L'autre jour, j'étais à une soirée et il y a -entre autre- des bornes d'arcade artisanales. Celle-ci sont vendues par The Arcade Company, une entreprise quasi-monopersonelle. Il cherche à développer ça et à tisser des partenariats avec les éditeurs de jeux.

Une borne, ce n'est pas comme une console. Il y a la taille de l'objet, sa proximité. Et surtout, là, pas de pause, pas de sauvegarde. Tu joues pendant n minutes et tu t'en vas ! Et puis, il y a le contact physique avec les boutons... Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas excité sur les boutons, que je n'avais pas mis de tape à une machine... On est dans le jeu. Ah, la joie de flinguer un boss de fin de niveau, après plusieurs tentatives.
Evitez quand même de trop manifester vos émotions en public. Sinon, vous êtes bon pour YouTube...

dimanche 31 août 2014

CFGP (2014)

La China Fomula Grand Prix (CFGP) est une compétition chinoise de monoplaces. Pour se faire connaitre, elle a commandité un jeu sur plateforme Androïd. Voici donc CFGP !

Un jeu obscur, donc indispensable ! Après, il faut tout même maitriser le mandarin pour comprendre les indications...

mardi 19 août 2014

Streets of rage II (1992)

Ah, au début des années 90, on ne cherchait pas à réinsérer les délinquants dans la société ! On cherchait plutôt à insérer nos poings dans leurs figures !

Streets of rage II est un bon vieux beat'em all de 1992, signé Sega. L'un des "gentils" du "I" a été kidnappé et une équipe se lance à sa recherche. En chemin, ils rencontrent des grappes de voyou, qu'il faut dégommer.
Une bande de "gentils" un peu loulou, une vue en pseudo-3D, des niveaux qui se terminent par un boss costaud, des armes à ramasser par terre, un décor de New York déglingué... Bref, ça rappelait furieusement Double Dragon. Sauf qu'il était sorti 5 ans plus tôt ! On voit bien que globalement, le genre du beat'em all avait du mal à se renouveler. La seule innovation, c'était l'attaque du "22 v'la les flics" : un coup spécial, qui entraine l'arrivé des pandores (en simili Ferrari 512M), lesquels liquident tous les méchants.

dimanche 17 août 2014

Click-bait

Regadez cet article et vous serez tout des pratiques perfides d'internet ! Votre vision des sites web sera transformée à tout jamais !

Bienvenue dans le monde du "click-bait" (putaclic, en VF.) Ce sont ces accroches extrêmement sensationnalistes : " Ce que cette petite fille va vous dire va changer votre vision du monde ", "découvrez l'histoire incroyable qui fait la une des journaux du monde entier", " [vague célébrité] crée un scandale avec sa nouvelle tenue indécente ", " écoutez les 10 conseils que gardent entre eux les milliardaires", etc.
Si vous cliquez, c'est la déception. Des images déjà vues et revues, des "infos" qui ont été démenties depuis longtemps, des "témoignages" plein d'incohérences et souvent, des choses sans aucun lien avec le titre. Par contre, ce sont des sites bourrés de pop-up, d'annonces pour gagner facilement de l'argent, de jeux en ligne téléchargeables gratuitement, des sites de rencontre douteux, etc.

En fait, les click-baits fonctionnent sur 2 ressorts.
1) La domination. Certes, les accroches sont souvent (mal) traduites de l'anglais-américain, où il y a moins de formule de politesse qu'en français. Mais ces accroches veulent maltraiter l'utilisateur : "tout le monde parle de cette vidéo et toi, t'en ai même pas au courant, abruti !" ou "cette info est tellement important que tu DOIS la partager au plus vite." Inconsciemment, l'internaute se plie aux injonctions.
2) Le clivage. L'accroche ne dois pas être racoleuse, elle doit être très racoleuse. 95% des internautes savent repérer un click-bait à des kilomètres. Le site se contrefiche d'eux. Ceux qu'ils cible, ce sont les 5% restants : les naïfs, les jeunes, les personnes âgées et les cons. Parce que ces 5% de moutons seront ensuite suffisamment niais pour cliquer ensuite sur les pop-up et les pubs. Car c'est avec ça que le site se rémunère. Des articles trop intelligents feraient fuir les cons et les autres ne cliqueraient pas sur les pubs. Donc, il faut du "full retard". De l'accroche volontiers pompier.

Conclusion : la prochaine quelqu'un vous envoi un lien de click-bait, dites-vous qu'il fait parti des 5% d'abrutis !

samedi 2 août 2014

Drift stage (2014?)

Deux passionnés de jeux vidéos préparent un projet marrant : un jeu de voiture façon année 80. Le prétexte, c'est du drift. Le déroulement du jeu est encore flou. Y aura-t-il des points bonus pour les figures ?
On y retrouvera bien sûr la vue-depuis-un-tiers et la musique électronique. Surtout, il y aura des GT d'époque (Lotus Esprit, Ferrari 308, Toyota 86, BMW M1...)

Bref, le genre de trucs 100% geek, donc 100% intéressant !

mardi 15 juillet 2014

Adblock, le méchant-pas beau !

Commençons par une parenthèse. Internet a bouleversé le modèle économique de la presse. Sur internet, les sources de revenu sont limitées. Soit vous créez un abonnement payant, soit vous placez des bannières. Souvent, les bannières vous rémunèrent au clic. Pour multipliez les chances de clic, mieux vaut multiplier les bannières. Il y a le traditionnel pop-up. La variante, c'est la pub qui recouvre toute la page. Les liens payants en fin d'article (généralement sur le thème comment gagner plein d'argent/perdre du poids facilement.) Il y a celles qui gigotent pour attirer votre attention. Les vidéos qui se déclenchent automatiquement (avec son)... Voir carrément les vidéos qui vous imposent quelques secondes de visionnage avant de pouvoir passer à la suite. Sans oublier les sites qui se rechargent régulièrement pour vous faire apparaitre de nouvelles pubs. Bref, les bannières de pub sont souvent agressives et énervantes.

La parade, ce sont les patchs anti-pubs comme Adblock. Comme son nom l'indique, Adblock élimine la plupart des bannières. Les annonceurs qui veulent quitter la liste noire doivent payer l'éditeur (c'est sa source de revenue.)
Ces dernières semaines, on a vu fleurir une campagne de dénigrement. Sur la forme, le débat rappelle celui sur le téléchargement. Le plaignant, c'est une corporation (essentiellement la presse écrite) qui pleurniche. AdBlock est un méchant qui les empêche de spammer tranquille ! Sans bannière de pub, plus de revenus, donc un risque de disparation.
Comme d'habitude, le "débat" est à sens unique, sans aucune prise de recul. S'il y a AdBlock, c'est parce que certains sites abusent des pubs. S'ils abusent des pubs, c'est parce que chaque bannière ne rapporte que des clopinettes. Et si chaque bannière ne rapporte quasiment rien, c'est parce qu'il y a trop de bannières. Conclusion : si les pages de la presse papier ne dégoulinaient pas de pubs, ils pourraient davantage valoriser leurs bannières et les internautes seraient moins prompts à télécharger des patchs de blocage. Ou sinon, ils peuvent chercher à faire interdire AdBlocks et continuer à spammer. Devinez ce qu'ils vont choisir... Le risque, c'est qu'AdBlocks soit aux protections anti-pubs ce que Napster fut au téléchargement. Et que derrière, il y ait des logiciels plus perfectionnés.

P.S. Boulet en parle beaucoup mieux que moi.

mardi 17 juin 2014

Atari revient !

En ce moment, l'industrie du jeu vidéo est focalisée sur les nouveautés présentées à l'E3. Il n'y en a que pour les grosses machines de guerre. La renaissance d'Atari n'a droit qu'à un entrefilet.

Atari, c'est une entreprise dont le principal titre de gloire est d'avoir survécu. A la fin des années 70, le concept de jeu vidéo émerge. Des dizaines de start-ups apparaissent. Et beaucoup disparaissent aussi sec. Atari est la première vraie réussite, à la fois dans les bornes d'arcades et les machines de salon. La 2600 est la première vraie console avec jeux interchangeables. En 1983, le marché est saturé. Atari -et Commodore- se reconvertissent dans les ordinateurs ludiques (à l'heure où les PC sont réservés aux pros.) Le ST s'adresse au gamer déjà ado (alors que Nintendo et Sega visent plutôt les pré-ados.) Les retours dans les consoles sont des bides : la 7200 est ringardisée par la NES, la Lynx (bien qu'en couleur) souffre face à la Game Boy et ce n'est pas avec ses 3 jeux que la Lynx va s'imposer... Avec le processeur 486 et Windows 3.1, les PC deviennent plus puissants et plus polyvalents. Le ST est attaqué dans son fief et le TT fait long feu. Au milieu des années 90, Atari disparait et tout le monde s'en fout. On n'a d'yeux que pour Sega et Nintendo.
On retrouve Atari au début des années 2000, grâce à Infogrammes. En fait, l'entreprise française transfère ses actifs vers Atari, pour mieux saborder l'ex-Infogrammes derrière (et se débarrasser de ses employés.) Mais la vie d'un éditeur de jeu n'est pas de tout repos et ce nouvel Atari périclite de nouveau.

Depuis les années 80, Atari s'est vu en sous-IBM, puis en sous-Nintendo et enfin en sous-Electronic Arts. Son nouveau modèle ? Etre un sous-King ! Ainsi, Atari veut faire des jeux "casual" pour portables (à quand Pac-Man crush saga ?) et exploiter sa "marque" (autrement dit, faire des produits dérivés.)

samedi 15 février 2014

Hollande dans la Silicon Valley...

Cette semaine, François Hollande a visité la Silicon Valley. Il a même fait un "hug" à l'ancien chef de file des "pigeons". Bref, pas de doute, notre président aime l'informatique et les e-entrepreneurs !

Ah, les présidents et l'informatique, que de promesses...

Il y a eu François Mitterrand et le programme "informatique pour tous". Bilan, des Thomson MO5 (ci-contre, avec Michel Platini) déjà obsolète débarquent dans les "salles informatiques"... Ce qui n'empêche les fabricants français d'ordinateur (Goupil, Thomson, Bull, Oceanic...) de disparaitre dans un anonymat complet. Malheureusement, nos voisins européens feront de même.
Jacques Chirac visite la Bibliothèque François Mitterrand. On lui explique ce qu'est une souris d'ordinateur (!) Ensuite, il rencontre Bill Gates. Ca n'empêchera pas la France de freiner des 4 fers sur Internet. Il fallait bien protéger le monopole du Minitel, puis de France Télécom. Du coup, au lieu de faire émerger des start-up françaises, on s'est laissé bouffer par les Américains. Chirac refuse de solder Thomson aux Coréens, mais le plan de redressement fait long feu.
Nicolas Sarkozy visite le "Silicon Sentier", puis il fraye avec Loïc Le Meur. Ca ne l'empêchera pas de traiter internet de repère des pédo-nazis et de spoiler de propriété intellectuelle. Hadopi ouvrant la boite de Pandore à un discours anti-internet. Pendant ce temps, Alcatel, dernier géant français de l'informatique, est bradé à Lucent, qui compte ainsi l'étouffer. Quant à Technicolor (ex-Thomson), ce n'est plus qu'une PME.

Et François Hollande ? Il possède une ministre de l'économie numérique, Fleur Pellerin. Peut-être qu'un jour elle dira ou fera quelque chose. Quant à son conseiller en communication, Claude Sérillon, il a été affecté au site web. C'est déjà curieux de voir un sexagénaire s'occuper de la stratégie web. Mais en plus, il faut comprendre que pour Hollande, c'est un "placard". Autant dire qu'il n'a pas vraiment une haute opinion du web...

mercredi 12 février 2014

Street Racing Syndicate (2004)

Street Racing Syndicate est un énième jeu de tuning. Pour la petite histoire, il a été produit par 3DO. Puis l'entreprise a fait faillite, Namco a pris la suite, mais il y a visiblement eu du retard. Au final, il est sorti en 2004, soit 1 an après Need for Speed Underground. Autant dire que le genre était déjà sur le déclin.

Ajoutez-y un gameplay moyen et vous comprenez pourquoi il n'a pas marqué les esprits...
Donc, comme d'hab', on vous propose diverses voitures (Subaru, Skyline GT-R...), que vous pouvez personnaliser. Plus vous gagnez de course, plus vous obtenez de l'argent pour vous offrir des accessoires. Et pas question de conduire n'importe comment : votre voiture peut être endommagée.

Nouveauté, il y a des playmates qui introduisent les courses. Vous pouvez même débloquer des vidéos de charme d'elles ! Parmi ces playmates, une Tila Tequila encore méconnue. Elle sera ensuite star de reality-show sur MTV, puis experte autoproclamée en drague et en érotisme.

lundi 10 février 2014

Flappy bird

Le retour en force du casual gaming est l'une des tendances de ces dernières années. Farmville, Angry birds, Plant vs zombies, Candy crush... Ils sont intéressant dans la mesure où ils touchent un public plus féminin et plus âgé que la moyenne. Par contre, leur durée de vie est très courte. On y joue, on y joue, puis on les oublie.

Flappy bird avait tout du nouveau "hit". Un côté "8 bit" (toute ressemblance avec les tuyaux et les cheep cheep de Mario...) et une idée simple (slalomer en les tuyau.) Le "plus produit", c'est le niveau de difficulté très élevé.
Bien sur, il y a des controverses. Comme d'habitude, le jeu a un air de déjà vu. Le Piou Piou contre les cactus du dessinateur Kek a plus qu'un air de famille avec Flappy bird. On accuse également le développeur d'acheter des votes pour mieux figurer sur l'App Store. Comme ça, son jeu est plus téléchargé et il peut vendre davantage d'espaces de pub.

Malgré tout, on sentait venir les tee-shirt Flappy bird, les boissons énergisantes et avec un peu de chance, un Flappy bird kart... Sauf que nouveau rebondissement, Dong Nguyen, le créateur du jeu, le retire. Raison officielle : il n'a pas supporté la pression du succès (et sans doute, les nombreux messages d'insulte.) Mais il se murmure que c'est Apple qui aurait supprimé le jeu (face aux controverses ?)

Les plus optimistes imaginent Nguyen revenir avec un nouveau jeu. Mais il est probable que dés demain, il y aura un autre casual game addictif et on en aura oublié Flappy bird...