En 1985, Commodore lance l'Amiga 1000. Cet ordinateur devait remplacer leur best-seller, le C64. L'informatique était alors un monde qui évoluait très vite. Beaucoup de fabricants avait tout donné dans leur premier bébé et ils étaient incapable de passer le cap du second produit.
Commodore devait donc marquer le coup. Pour les débuts New-yorkais, ils se sont offerts l'incontournable artiste Andy Wahrol et Debbie Harry. L'ex-chanteuse de Blondie était justement en plein come-back avec un 45t tiré de la BO de Scarface.
En plus de son apparition à la soirée de lancement de l'Amiga 1000, Wahrol devait créer des œuvres sur ordinateur. Quelque chose de tout nouveau, en 1985. A l'époque, la plupart des machines avaient des écrans monochromes, voir la carte graphique CGA d'IBM (avec quatre couleurs -cyan, magenta, noir, gris-.)
Il signa une curieuse Venus de Botticelli à trois yeux et une "boite à soupe Campbell" digne d'un gamin qui découvre Paint. Il remplit quelques disquettes, puis il passa à autre chose. Wahrol était très demandé. Mercedes lui confia une série de peintures pour son centenaire (programmé pour 1986.) Série qui resta inachevée à sa mort, en 1987.
Quelqu'un mis la vidéo de la soirée de présentation sur YouTube. En 2011, un internaute vit la vidéo et il voulu retrouver les disquettes. Le musée Andy Wahrol de Pittsburg possédait quelques unes des disquettes. Le club informatique de l'université de Carnegie Mellon avait un Amiga 1000.
En 2014, après 29 ans, les fichiers informatiques d'Andy Wahrol reprirent vie.
A l'époque, grâce à l'aspect "on a retrouvé des œuvres disparues", l'affaire fit le buzz. Néanmoins, force est de constater que ce n'était pas les meilleures travaux de Wahrol...
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