Au milieu des années 80, les performances des machines (aussi bien les bornes d'arcades, que les consoles et les ordinateurs) font un bond en avant. Les développeurs se cherchent. D'autant plus que la technologie ne progressent pas forcément dans le sens qui les arrange... Rampage est un hybride typique de cet époque. Un scénario encore simplissime, mais avec des graphismes plus fouillés.
On contrôle au choix un loup-garou, un gorille géant ou un lézard géant. L'époque n'est pas encore au respect du copyright et aux bataillons d'avocats. Alors le gorille est un clone de King Kong et le lézard, un Godzilla à peine maquillé. Le but est simple : marcher à travers les villes américaines et tout casser ! On est entre le beat'em all et le jeu de plateforme.
Né pour les salles d'arcades, Rampage est vite porté sur consoles. C'était d'ailleurs l'un des rares jeux proposé à la fois sur NES et sur Master System ! A l'occasion du portage, un quatrième personnage apparait : Larry, le rat mutant.
Mais ce fut un feu de paille. Le gamer de la fin des années 80 en voulait davantage. Qu'il s'agisse de baston ou d'exploration. Atari tente tout de même de le porter sur la Lynx, alors que son quart d'heure de gloire est achevé depuis longtemps...
En 1997, Rampage est ressorti des cartons avec Rampage : World tour. Puis il y eu Rampage 2 : Universal tour, en 1999, Rampage through time, en 2000 et Rampage: Total destruction, en 2006. A chaque fois, les critiques sont exécrables, mais les jeux se vendent bien !
En 2009, Warner Bros rachète Midway et la franchise Rampage fait parti du deal. Dès 2011, on évoque un projet d'adaptation cinématographique. D'où le film pop-corn de 2018, avec Dwayne Johnson !
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