Avec les jeux ratés, c'est toujours l'hilarité ! Pour 9,99€, sur Steam, vous pouvez devenir l'heureux acquéreur de Corona MotorSport. C'est un clone de Forza Horizon. Mais c'en est tellement mauvais que l'on est vite plié en deux...
Lorsqu'il était à l'université, Luke Japaridze avait un rêve. Créer : "The next generation of indie racing game" (NDLA : c'est lui qui le dit.)
Quatre ans plus tard, Lucas Games voyait le jour et son premier bébé était Corona MotorSport.
Déjà, dans la bande-annonce, les voitures sont en lévitation, c'est un mauvais présage...
Ensuite, bien sûr, pas de Lamborghini ou de Ferrari. Lucas Games n'aurait pas eu les moyens de prendre une licence officielle. Place donc à la "Serato Uragano" ou à la "Vortex VX Storm"... Et puis il y a cette étonnante Cobra Daytona équipés d'ailerons évoquant les GT des années 90...
Le rendu n'est pas terrible, toutes les voitures font un bruit générique (et pas du tout réaliste), le gameplay est nul, etc. Accessoirement, il n'y a que deux circuits et une douzaine de voitures.
Néanmoins, ce qui fait le sel de Corona Motorsport, ce sont les bugs. Vous roulez avec avec Serato Conquistador et d'un seul coup, elle part en vrille et la caméra décide de faire une photo d'art et d'essai :
Il y a aussi les voitures volantes ou qui passent à travers la piste, un grand classique du jeu indé :
Luke Japaridze n'est pas resté les bras croisé. Depuis 2015, il a fait 77 (!) mises à jour. Il a même supprimé les voitures et les circuits trop vérolés.
Mais il faut croire que pour chaque bug qu'il fixe, il y en a 10 qui apparaissent...
On finit par avoir de la compassion pour ce créateur avec son espèce de rocher de Sisyphe. Et si ce n'était que des bugs durant la course... Corona MotorSport, c'est aussi des menus qui ne marchent pas. Vous changez de voitures, vous changez la couleur, mais vous conservez votre voiture initiale. Et régulièrement, le retour sauvage à l'écran-titre, sans sauvegarde, cela va de soi...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire