Avec le succès de Mariokart, les développeurs se sont rués sur les jeux de kart. La recette semble assez simple. Dés que vous avez des personnages, mettez-les sur un kart et voilà !
Près de 30 ans après le jeu Nintendo, tout le monde ou presque s'est lancé. Ces jeux bâclés étaient souvent consternants. La plupart reprenaient des personnages de jeux de plateforme ou de dessins animés. Mais il y eu aussi un jeu de kart, sur Wii, mettant en scène les mascottes de M&M's ! Que voulait le chocolatier ? Attirer les gamers ?
Depuis quelques années, des M&M's animés apparaissent dans des pubs assez gentillettes. Trois personnages émergent : le jaune, pas très malin et maladroit, le rouge, un peu trop sûr de lui et la noire, censée être la voix de la raison...
Première déception : aucun des trois n'est jouable !
Un mot sur le développeur, Zoo Games (alias DFTW Merger Sub, Green Screen Interactive Software ou indiePub.) C'était le cas typique d'un studio d'une quinzaine de personnes. Il sortait une douzaine de jeux par an (essentiellement des licences), largement sous-traités et tous les six mois, il se fait racheter. Le court-termisme était la règle.
Alors ils ne se sont pas posé beaucoup de questions sur les personnages...
Vous avez des jeux qui vous font saliver durant l'introduction, pour mieux vous décevoir ensuite. M&M's Kart Racing, lui, il décevait d'emblée !
Le temps de chargement avant chaque course était déplorable. Vous pouviez ainsi profiter de ce "loading" en Comic Sans...
Premier constat : les graphismes sont moches. On était en 2007, sur la Wii, pas sur la Gamecube ! Et il n'y a aucune originalité, ni aucune animation ; vous roulez dans des décors vides. Et qu'est-ce que c'est que ces couleurs moches ? M&M's est censé avoir un univers fun et coloré, pas un monde où tout est marron !
Deuxième constat : c'est juste injouable. Au lieu d'utiliser la croix ou le volant de Mariokart Wii, il faut incliner la Wiimote. Mais c'est peu ou prou le même geste pour sauter. Du coup, sur le trike, vous êtes en permanence en wheeling ! Plus sérieusement, c'est incontrôlable. Et en prime, les turbos (des tasses de café) sont presque toujours situés avant une épingle et ils s'enclenchent automatiquement !
Voilà pourquoi, sur nombre de captures d'écrans, le joueur est planté...
En mode "arcade", le but est de collecter un certain nombre de pièces en chocolat, afin de débloquer le circuit suivant. Ne vous inquiétez pas : si le nombre a atteindre est de x, cela veut dire qu'il y a 2x, voire 3x pièces disséminées sur le circuit...
En modes "quick race" ou en "tournament", les ordinateurs ne ramassent pas les pièces ou les tasses de café.
A partir de "The streets", vous avez de longues lignes droites. L'occasion d'apprécier la lenteur de votre kart. Et la voix off vous dit, d'une manière presque sarcastique : "Approaching sound barrier."
Jouabilité nulle, graphismes nuls, mauvaises utilisation de la licence... Ce jeu était si raté qu'il en est devenu presque culte.
Après cela, Zoo réalisa un autre jeu autour des M&M's : M&M's Adventure. Le studio a fermé en 2013.
samedi 22 juin 2019
mercredi 19 juin 2019
Hummer Extreme Edition (2009)
Vers 2005, le Hummer connu son heure de gloire. C'était le véhicule qui vous posait son rappeur ou son joueur de foot. On le tunait à coup de jantes chromées, de peintures fluos, etc. Pourtant, dans les jeux vidéos, les Hummer étaient rares. Après une apparition du H1 dans Test Drive : off-road, le Humvee se contentait d'apparition dans les fps. La seule exception fut Hummer football.
En 2007, Sega s'associa à General Motors, le propriétaire de la marque. La première étape fut l'apparition d'un H3 de rallye-raid dans Sega Rally Revo.
Mais derrière, l'éditeur avait un projet plus ambitieux : un jeu d'arcade mettant en scène le Hummer.
Ce jeu, c'était Hummer Extreme Edition. Il sorti en 2009.
Manque de pot, entre temps, le carrosse était devenu une citrouille. Avec la flambée du baril de pétrole, l'heure était aux voitures économiques. A contrario, le Hummer représentait la surconsommation de carburant...
Les ventes s'effondrèrent et lorsque la borne apparut, GM tentait de vendre la marque. Elle disparu l'année suivante.
Cette ringardisation express a bien sûr nuit à la diffusion du jeu Sega...
Du reste, le jeu faisait saigner les yeux et les oreilles des plus de 12 ans.
En 2009, cela faisait quelques années que le Nu metal n'était plus à la mode. Pourtant Hummer Extreme Edition offre une B.O. 100% Nu metal avec un Korn de supermarché. Et chaque écran débute avec une grosse voix, sur fond de solo de guitare. Sans oublier l'imagerie où chaque mot apparait dans une explosion. Extrême !
Ensuite, vous avez 6 voitures au choix. Bien sûr, elles sont tunées. Mention spéciale au pick-up "H2 sound tuning", avec sa benne remplie de haut-parleurs et au "H3 street tuning", rose fluo (sauf le capot, orange fluo) avec des flammes blanches.
De toute façon, ils se conduisent tous pareil. Dans la vraie vie, j'aurais des doutes sur les performances du "H2 sound tuning" (vu le poids de la sono) ou la garde-au-sol du "H3 street tuning" surbaissé (après tout, c'est un jeu de tout-terrain...)
Ensuite, vous avez quatre circuits tout-terrain. Vous partez 20e, mais il ne s'agit pas uniquement de finir devant.
Il y a régulièrement des sauts et il faut accélérer au bon moment, pour retomber sur ses quatre roues et décrocher un "good landing", voir un "excellent".
De plus, il y a de nombreux objets en travers de la piste (épaves, cône de signalisations, containers...) Les percuter ne vous ralentie pas. Au contraire, cela augmente votre jauge de boost. Une fois à fond, vous pouvez mettre le turbo. Durant les quelques secondes de turbo, si vous tapez vos adversaires, vous les envoyez dans le décor. Et à la fin, on compte le poids de tout ce que vous avez bousillé, ce qui donne des points en plus.
Le dernier défaut, c'est la durée du jeu. A chaque fois, vous avez deux tours, soit un peu plus de 3 minutes de courses. En comptant large, vous finissez donc le jeu en 15 minutes. De toute façon, au-delà, le Nu metal risque de vous griller des neurones...
En 2007, Sega s'associa à General Motors, le propriétaire de la marque. La première étape fut l'apparition d'un H3 de rallye-raid dans Sega Rally Revo.
Mais derrière, l'éditeur avait un projet plus ambitieux : un jeu d'arcade mettant en scène le Hummer.
Ce jeu, c'était Hummer Extreme Edition. Il sorti en 2009.
Manque de pot, entre temps, le carrosse était devenu une citrouille. Avec la flambée du baril de pétrole, l'heure était aux voitures économiques. A contrario, le Hummer représentait la surconsommation de carburant...
Les ventes s'effondrèrent et lorsque la borne apparut, GM tentait de vendre la marque. Elle disparu l'année suivante.
Cette ringardisation express a bien sûr nuit à la diffusion du jeu Sega...
Du reste, le jeu faisait saigner les yeux et les oreilles des plus de 12 ans.
En 2009, cela faisait quelques années que le Nu metal n'était plus à la mode. Pourtant Hummer Extreme Edition offre une B.O. 100% Nu metal avec un Korn de supermarché. Et chaque écran débute avec une grosse voix, sur fond de solo de guitare. Sans oublier l'imagerie où chaque mot apparait dans une explosion. Extrême !
Ensuite, vous avez 6 voitures au choix. Bien sûr, elles sont tunées. Mention spéciale au pick-up "H2 sound tuning", avec sa benne remplie de haut-parleurs et au "H3 street tuning", rose fluo (sauf le capot, orange fluo) avec des flammes blanches.
De toute façon, ils se conduisent tous pareil. Dans la vraie vie, j'aurais des doutes sur les performances du "H2 sound tuning" (vu le poids de la sono) ou la garde-au-sol du "H3 street tuning" surbaissé (après tout, c'est un jeu de tout-terrain...)
Ensuite, vous avez quatre circuits tout-terrain. Vous partez 20e, mais il ne s'agit pas uniquement de finir devant.
Il y a régulièrement des sauts et il faut accélérer au bon moment, pour retomber sur ses quatre roues et décrocher un "good landing", voir un "excellent".
De plus, il y a de nombreux objets en travers de la piste (épaves, cône de signalisations, containers...) Les percuter ne vous ralentie pas. Au contraire, cela augmente votre jauge de boost. Une fois à fond, vous pouvez mettre le turbo. Durant les quelques secondes de turbo, si vous tapez vos adversaires, vous les envoyez dans le décor. Et à la fin, on compte le poids de tout ce que vous avez bousillé, ce qui donne des points en plus.
Le dernier défaut, c'est la durée du jeu. A chaque fois, vous avez deux tours, soit un peu plus de 3 minutes de courses. En comptant large, vous finissez donc le jeu en 15 minutes. De toute façon, au-delà, le Nu metal risque de vous griller des neurones...
vendredi 14 juin 2019
Forza Horizon 4 - LEGO Speed Champions
Depuis quelques années, les éditeurs aiment bien saupoudrer des DLC. C'est un bon moyen de prolonger la vie d'un jeu. Forza Horizon 4, sorti l'an dernier, a ainsi le droit à Lego Speed Champion.
D'ordinaire, pour un jeu de voitures, les DLC consistent en de nouvelles voitures ou de nouvelles pistes.
Cette fois, il s'agit d'un nouveau concept : jouer aux Lego !
On trouve ainsi trois voitures Lego (pour l'instant ?) La McLaren Senna, emblème de Forza Horizon 4...
La Ferrari F40...
Et la Mini Cooper. Il faut de gros efforts pour reconnaitre les modèles...
Le choix fut sans doute dicté par l'envie de toucher des gamers de 30 ans, voire 40 ans.
L'autre point, ce sont les circuits. Il existe un tracé routier, un circuit en ville et un "stunt track". Chaque circuit est composé de briques Lego, qu'il est possible de faire exploser. Il y a aussi des "easter eggs", comme une soucoupe volante qui a libéré des plantes extraterrestres en s'écrasant. Plantes qui offrent des bonus.
Notez qu'on peut rouler avec une voiture "normale" sur les circuits Lego.
En résumé, cette DLC est axée sur le fun. On est loin de Lego Racers...
D'ordinaire, pour un jeu de voitures, les DLC consistent en de nouvelles voitures ou de nouvelles pistes.
Cette fois, il s'agit d'un nouveau concept : jouer aux Lego !
On trouve ainsi trois voitures Lego (pour l'instant ?) La McLaren Senna, emblème de Forza Horizon 4...
La Ferrari F40...
Et la Mini Cooper. Il faut de gros efforts pour reconnaitre les modèles...
Le choix fut sans doute dicté par l'envie de toucher des gamers de 30 ans, voire 40 ans.
L'autre point, ce sont les circuits. Il existe un tracé routier, un circuit en ville et un "stunt track". Chaque circuit est composé de briques Lego, qu'il est possible de faire exploser. Il y a aussi des "easter eggs", comme une soucoupe volante qui a libéré des plantes extraterrestres en s'écrasant. Plantes qui offrent des bonus.
Notez qu'on peut rouler avec une voiture "normale" sur les circuits Lego.
En résumé, cette DLC est axée sur le fun. On est loin de Lego Racers...
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