Gear.Club Unlimited 2 Tracks Edition

J'ai pas mal cassé du sucre sur Gear.Club Unlimited 2 : un bon jeu, mais manquant clairement d'originalité. La DLC Porsche Edition, avec 2 nouvelles voitures et une nouvelle coupe, est décevante.

Microids semble m'avoir écouté avec cette nouvelle DLC annoncée pour août : Track Edition.

Le jeu change de dimension avec l'apparition de vrais circuits (dont celui des 24 heures du Mans) et de vraies courses entre voitures de compétition.

Côtés voitures, il y a du nouveau : Porsche 919 Hybrid et Nissan GT-R LM Nismo. Cette dernière n'étant jusqu'ici apparue que dans une poignée de jeux vidéos.

Bien sûr, il y a une voiture à débloquer, en l'occurrence une Ford GT40 (afin de profiter du buzz autour de Le Mans 66.) Les passionnés noteront que Microids a demandé l'imprimatur de Gulf et non de Ford. Techniquement, il s'agit donc d'une Mirage M1.

Les autres véhicules de Gear.Club Unlimited 2 sont jouables sur les nouveaux tracés, mais en version compétition (GT4 ou GT3 ?)

Plus de véhicules, de vrais circuits, de l'exotisme... Gear.Club Unlimited 2 corrige enfin certains de ses défauts. De quoi le rendre plus attractif.

Pour la route, voici une autre vue de l'impressionnante GT-R LM Nismo :

Gear.Club Unlimited 2 Porsche Edition (2019)

Microids existe toujours ! L'éditeur a même un jeu de voitures dans son catalogue : Gear.Club Unlimited 2. Oui, vous aussi, vous êtes passé à côté de Gear.Club Unlimited 1... En tout cas, il possède une DLC Porsche Edition.

Nintendo, c'est le roi des franchises : Mario, bien sûr, mais aussi Zelda, Pokemon, Smash Bros, Megaman, Metroid, Metal Gear... Chaque nouvelle console débarque avec une nouvelle itération de ces jeux. Ce sont des valeurs sûres.

En revanche, côté voitures, c'est le vide sidéral. Rien n'a changé depuis le temps des Rad Racer et des Cruisin'. Aucun jeu ne s'est imposé et ce fut une succession de bides. Gear.Club Unlimited en fait hélas parti.

Gear.Club Unlimited est l'unique jeu de voitures proposé sur Switch. Il a eu droit à un second épisode, toujours développé par Microids.

Vous le choix parmi une quarantaine de voitures de sports contemporaines.

Avec au menu, des courses en solo ou face à l'ordinateur. Il y a également un mode carrière et un niveau de difficulté progressif.

Il laisse une impression mitigé.

Les graphismes et les bruitages sont bons.

Certes, on aimerait plus de réalisme, avec des courses dans des lieux existants et une gestion des collisions. Il y a cette IA un peu incontrôlable avec des adversaires tour à tour as du volant ou nonagénaires...

En fait, on a surtout une impression de déjà vu. Il manque cruellement d'originalité. Les autres jeux proposent les mêmes voitures, le même genre de tracés, les mêmes modes, etc.

Avec la DLC Porsche, on devrait avoir mieux, non ? En effet, ces derniers temps, Porsche s'est beaucoup impliqué dans les jeux vidéos.

Cette DLC vous propose de prendre le volant d'une 718 Boxster, une 911 GT2, une 918 Spyder (qui était toutes les trois dans l'édition normale) et une 911 Carrera 4S.

La DLC dispose également d'un mode inédit, la Porsche Cup. Et vous pourrez y débloquer une 930 Turbo.

C'est peu, mais après tout, cette DLC est facturée 1,99€ sur l'eShop Nintendo. Le rapport qualité/prix est donc plutôt honnête.

Encore une fois, c'est un jeu "moyen +". Mais il s'adresse au possesseur de Switch qui en a marre de jouer à Mario ou à Zelda. Personne ne va acheter une Switch juste pour jouer à Gear.Club.

Alors que Gran Turismo ou Forza sont décisionnaires dans l'achat. Certains possèdent d'ailleurs des consoles avec uniquement ce jeu.

New York Race (2001)

Les jeux vidéos adaptés de films sont rarement mémorables... Et ce n'est pas New York Race qui a fait exception à la règle...

Luc Besson est avant tout un passionné de pop culture : films de genre, BD, clips, pubs... Avec Le Cinquième Elément, il avait réalisé l'adaptation d'un comics imaginaire. Un résultat d'autant plus réussi lorsqu'on le compare aux films vraiment adapté de comics de l'époque (Batman & Robin, X-Men, Hellboy...)

Jean-Claude Mézières, le dessinateur de Valérian, participa aux décors et au story-board. Le projet traina, voire sembla mort-né. Du coup, Mézières incorpora des éléments du Cinquième Element dans Valérian (comme les voitures volantes)... Lesquels inspirèrent la mouture finale du scénario du film.

Adapter Le Cinquième Elément en jeu vidéo était une bonne idée sur le papier. L'univers très ludique des jeux vidéos est proche de celui de Luc Besson.

Il fut choisi d'adapter une séquence du film, celle justement des voitures volantes.

Premier souci. Le film est sorti en 1997. New York Race, lui, n'arrive qu'en 2001. La faute sans doute aux aléas du diffuseur, Wanadoo Games. France Télécom a vu trop grand et il finira par revendre sa filiale à Microïds. En conséquence, New York Race se contente de dire qu'il est "inspiré du Cinquième Élément".

Et bien sûr, ce retard n'était pas synonyme de jeu abouti.

Le concept d'une course de véhicules volants était original, avec une notion de montée et de descente. Sans oublier des véhicules et des circuits à débloquer.

Mais cela manque d'animation et les musiques étaient quelconques.

Sur PS2, les graphismes étaient potables. Mais sur PC, cela rendait très mal. Et ce sprite minuscule...

Ne parlons pas de la version Game Boy Color, en 2D...

Bref, un jeu bâclé, sans grand intérêt, sur un film déjà passé de mode.

New York Race allait inaugurer une série d'adaptations à la diable de productions Besson.

Et ne vous inquiétez pas pour lui, il a trouvé le moyen de rentabiliser les jeux quoi qu'il arrive, via des placements produits pas très discrets...

Master Rallye (2001)

Les jeux sur le rallye-raid sont plutôt rares. De quoi rendre ce Master Rallye très intéressant...

René Metge a créé la Paris-Moscou en 1992. Alors que les autres rallye-raids visitaient l'Afrique, l'ancien-triple vainqueur du Dakar voulait s'aventurer dans l'ex-URSS.

Metge connu des fortunes diverses. Paris-Moscou, Master Rallye, Transorientale et désormais, Silk Way... La course disparu et réapparu de nombreuses fois, avec des tracés divers.

Créé par Steel Monkeys et diffusé par Microïds, Master Rallye devait assurer la promotion du jeu éponyme.

Concrètement, vous courrez par groupes de quatre sur du hors-piste. Au menu : traversée de villages, canyons rocailleux ou prairie. En tout cas, point d'asphalte.

Le premier point fort, c'est le thème général. Il y a même une part de navigation, car parfois, la piste est sciemment effacée.

Le second, c'est les véhicules : Bowler, Chevrolet Blazer, Nissan, Tata Safari... Un bel échantillon du plateau de rallye-raid des années 2000. Schlesser était visiblement partenaire du jeu. D'où la présence du buggy à look de Mégane Coupé, de celui -plus ancien- à look de Seat Ibiza et de l'étonnant Kangoo buggy, qui avait été créé pour Luc Alphand !

Microïds n'avait pas toutes les licences. Certains véhicules ont du être maquillés, comme cette ZX Rallye-raid :

Les testeurs se sont plaints du manque d'efforts sur les graphismes.

Surtout, il y a la question de la difficulté : c'est tout ou rien !
Sur PC, les adversaires foncent et s'il y a contact, c'est systématiquement vous qui partez dans le décor. La seule solution, c'est de couper à travers champ, car il est permis de prendre parfois de sacrés raccourcis (les adversaires respectant scrupuleusement la piste.)
Sur PS2, les adversaires roulent à 2 à l'heure. Vous avez tôt fait de les semer. Il y a une jauge de dommage sur le hors-piste, mais même avec un moteur diminué, vous gagnez !