9 ans après 1000 Miglia, voici un autre jeu sur la même course. A priori, les deux titres n'ont aucun lien. Pourtant, Mille Miglia offre la possibilité de jouer sur plusieurs époques. Ce qui ressemble à ce que 1000 Miglia aurait donné, si les projets de suite avait abouti.
Le jeu possède un mode "arcade", qui permet de débuter à n'importe quel point (mais bien sûr, il faut débloquer les derniers parcours) et un mode "championnat", avec classement.
En tant que simulation auto, il offre des paysages variés. Grâce aux capacités de calcul de la PS1, il y a des cotes, des descentes, des épingles...
Par contre, pour celui qui voulait un voyage dans le temps, c'est râpé. Il n'y a pas de différence de terrain entre les années 20 et les années 50. Vous êtes à chaque fois sur de larges routes asphaltées, bordées de rails. Il n'y a pas de jauge de dommage et accessoirement, impossible d'envoyer vos adversaires dans le décor.
A l'époque, les courses se déroulaient sur de longues lignes droites. Les freins étant très mauvais, on évitait les secteurs trop sinueux. Un jeu avec de très longues lignes droites, ça n'aurait pas été très jouable. D'où le choix de faire des circuits fermés, avec plein de virages. Là, ça peut se comprendre.
L'autre intérêt, c'est de jouer avec des anciennes. A commencer par la Mercedes 300 SLR de Stirling Moss (qui parrainait le jeu.)
Les jeux dédiés étant très rares en 2000. En plus, Mille Miglia disposait de nombreuses licences... Mais le rendu est déplorable. Parfois, il faut se fier au nom pour identifier un véhicule ! Et elles font toutes le même bruit...
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