Depuis peu, une démo d'Art of rally est disponible. En novembre dernier, Funselektor annonçait un lancement "en 2020". Il faudra donc être patient...
Le studio canadien Funkselector avait lancé Absolute drifting en 2015. Un jeu "indé" avec graphismes volontairement simplifiés, bonus délirants (sauter par dessus un avion) et le sensei, façon Kung fu.
Art of Rally reprend le même moteur que Absolute Drift.
Comme dans Absolute Drift, l'ambiance reste très "indé". Oubliez le réalisme d'un Dirt ! Ici, vous roulez sur une spéciale imaginaire, d'un rally des années 80. Le chrono importe à peine et il s'agit avant tout de glisser d'un virage à l'autre.
La vue de dessus est-elle un hommage à Carlos Sainz ou à Trash Rally ?
Côté voitures, vous pourrez piloter les stars des années 80 : Escort RS, Audi Quattro, Peugeot 205 T16, Lancia 037 Rally... On nous promet également des Groupe S.
Et attention : il faudra doser l'accélérateur pour négocier les courbes. Encore que les sorties de pistes et autres gamelles vous font uniquement perdre du temps.
Dans le "plus", il y a un côté très poétique, très pure. En résumé, du casual gaming ; loin de l'esprit de compétition exacerbé des jeux actuels.
Je me verrai bien jouer avec, sur mon téléphone, dans le métro... Sauf qu'il est exclusivement proposé sur PC. Et a contrario, je ne me vois pas passer des heures là-dessus sur mon ordi.
vendredi 27 mars 2020
mardi 24 mars 2020
Fernbus Simulator (2016)
Conduire un autocar, sur une longue distance, en temps réel, c'était le trollage de Desert bus. Mais il y a des gens à qui cela plait. Des gens prêt à payer pour conduire un autocar virtuel.
Pour ces gens-là, voici donc Fernbus Simulator !
Aerosoft est un de ces éditeurs allemand spécialisé dans les simulations pour détraqués. Dernier jeu en date : Récolte de paille !
Le principe de Fernbus Simulator, c'est de conduire un bus, en Allemagne. Ils ont un partenariat avec l'autocariste Flixbus, voilà pourquoi tous les cars sont flanqués du logo.
La mouture de 2016 était truffée de bugs. Accessoirement, la VO était en allemand ; une version anglaise avait été traduite à la diable. Par exemple, ils parlaient de "bus longue distance" (traduction littérale de l'allemand "fernbus"), au lieu "d'autocars".
Aerosoft était conscient des faiblesses de son titre. Promettant mises à jour et DLC.
Donc, vous avez un jeu graphiquement très moyen, où vous conduisez d'une gare routière allemande à une autre, via des autoroutes rectilignes. Et il ne se passe rien. Même pas un passager éméché qui vient embêter le chauffeur, ou le gars qui n'a pas son ticket et qui commence à vous raconter sa vie. Non, rien.
Bref, 99% des gens s'ennuient ferme.
Mais le pourcent restant s'amuse comme des petits fous. Aerosoft n'a même pas besoin de faire des captures d'écrans : les joueurs lui en envoient !
Notez qu'en 2019, Aerosoft a commercialisé une DLC "France" (NDLA : ou plutôt "Paris".) Vous pouvez ainsi déposez des Allemands en shorts devant Notre-Dame et ensuite, traverser les Tuileries avec votre car !
Pour ces gens-là, voici donc Fernbus Simulator !
Aerosoft est un de ces éditeurs allemand spécialisé dans les simulations pour détraqués. Dernier jeu en date : Récolte de paille !
Le principe de Fernbus Simulator, c'est de conduire un bus, en Allemagne. Ils ont un partenariat avec l'autocariste Flixbus, voilà pourquoi tous les cars sont flanqués du logo.
La mouture de 2016 était truffée de bugs. Accessoirement, la VO était en allemand ; une version anglaise avait été traduite à la diable. Par exemple, ils parlaient de "bus longue distance" (traduction littérale de l'allemand "fernbus"), au lieu "d'autocars".
Aerosoft était conscient des faiblesses de son titre. Promettant mises à jour et DLC.
Donc, vous avez un jeu graphiquement très moyen, où vous conduisez d'une gare routière allemande à une autre, via des autoroutes rectilignes. Et il ne se passe rien. Même pas un passager éméché qui vient embêter le chauffeur, ou le gars qui n'a pas son ticket et qui commence à vous raconter sa vie. Non, rien.
Bref, 99% des gens s'ennuient ferme.
Mais le pourcent restant s'amuse comme des petits fous. Aerosoft n'a même pas besoin de faire des captures d'écrans : les joueurs lui en envoient !
Notez qu'en 2019, Aerosoft a commercialisé une DLC "France" (NDLA : ou plutôt "Paris".) Vous pouvez ainsi déposez des Allemands en shorts devant Notre-Dame et ensuite, traverser les Tuileries avec votre car !
samedi 21 mars 2020
Snowrunner (2020)
Ces derniers temps, les jeux vidéos de voitures mettent en avant la vitesse, le bling-bling, le streaming live sur Twitch... Le tout avec de la fantaisie jusqu'à plus soif. Après, les joueurs s'étonnent du résultat... Ta voiture est en Lego ! Avec cette hypothèse de départ, quel niveau de "réalisme", peut-on exiger ?
Heureusement, avec Snowrunner, vous partez dans la direction opposée : des parties longues, en solitaires, où il faut conduire lentement et avec doigté.
A la base de Snowrunner, il y a Mudrunner. Dans ce jeu de 2017, signé Saber Interactive, vous deviez livrer du matériel dans des contrées reculées. Vous preniez donc le volant de véhicules (4x4, camions et véhicules militaires) et rouliez des heures sur des pistes en terre battues.
Si vous réussissez votre mission, vous débloquez de nouveaux véhicules et de nouvelles missions.
Cela rappelait un peu les séquences de conduite de PUBG, avec une progression laborieuse et un relief accidenté. Sans oublier l'arrière-plan Soviétique (une DLC American Wilds fut plus tard proposée.)
Le nouvel opus devait s'appeler Mudrunner 2. Saber Interactive lui a préféré le nom Snowrunner. Il sortira fin avril.
A vous l'Alaska, le Michigan et la Russie profonde ! Au programme, de la neige, bien sûr, mais aussi de la boue, des gué à traverser, etc. Parfois, vous avez des routes à peu près convenables et souvent, c'est du hors-piste.
Notez que dans certaines missions, on vous demande de livrer du matériel de génie civil. Du coup, à la mission suivante, un pont ou une route bitumée est apparue.
L'éditeur se vante que la carte est trois fois plus grande. Et la magie du jeu vidéo, c'est que via des tunnels, vous pouvez rouler du Michigan à l'Alaska ou de la Russie vers les Etats-Unis !
Le jeu repose sur la technique et la capacité à poser sa roue. Il faut aussi prévoir assez d'essence et de provisions pour aller au bout.
Autant dire que pour le streaming, c'est râpé. Sauf à vouloir regarder quelqu'un avancer lentement, pendant des heures... Un mode en-ligne est disponible, avec la possibilité de jouer ensemble jusqu'à trois personnes.
40 véhicules sont proposés. Oubliez les Porsche et les Ferrari ! Place à des Ford Bronco, Chevrolet Kodiak, Lada Niva, Oshkosh, Kamaz, etc.
Parce que dans l'esprit de ce jeu, il faut aussi savoir se débrouiller avec des véhicules déjà vieillissants. Vous êtes un transporteur avec des moyens limités, pas un millionnaire capable de s'offrir le dernier cri !
Il est tout de même possible de les personnaliser.
De toute façon, personne n'est dupe : Saber Interactive proposera des DLC.
J'espère que le camion tout-terrain FAW de Mudrunner en sera :
Heureusement, avec Snowrunner, vous partez dans la direction opposée : des parties longues, en solitaires, où il faut conduire lentement et avec doigté.
A la base de Snowrunner, il y a Mudrunner. Dans ce jeu de 2017, signé Saber Interactive, vous deviez livrer du matériel dans des contrées reculées. Vous preniez donc le volant de véhicules (4x4, camions et véhicules militaires) et rouliez des heures sur des pistes en terre battues.
Si vous réussissez votre mission, vous débloquez de nouveaux véhicules et de nouvelles missions.
Cela rappelait un peu les séquences de conduite de PUBG, avec une progression laborieuse et un relief accidenté. Sans oublier l'arrière-plan Soviétique (une DLC American Wilds fut plus tard proposée.)
Le nouvel opus devait s'appeler Mudrunner 2. Saber Interactive lui a préféré le nom Snowrunner. Il sortira fin avril.
A vous l'Alaska, le Michigan et la Russie profonde ! Au programme, de la neige, bien sûr, mais aussi de la boue, des gué à traverser, etc. Parfois, vous avez des routes à peu près convenables et souvent, c'est du hors-piste.
Notez que dans certaines missions, on vous demande de livrer du matériel de génie civil. Du coup, à la mission suivante, un pont ou une route bitumée est apparue.
L'éditeur se vante que la carte est trois fois plus grande. Et la magie du jeu vidéo, c'est que via des tunnels, vous pouvez rouler du Michigan à l'Alaska ou de la Russie vers les Etats-Unis !
Le jeu repose sur la technique et la capacité à poser sa roue. Il faut aussi prévoir assez d'essence et de provisions pour aller au bout.
Autant dire que pour le streaming, c'est râpé. Sauf à vouloir regarder quelqu'un avancer lentement, pendant des heures... Un mode en-ligne est disponible, avec la possibilité de jouer ensemble jusqu'à trois personnes.
40 véhicules sont proposés. Oubliez les Porsche et les Ferrari ! Place à des Ford Bronco, Chevrolet Kodiak, Lada Niva, Oshkosh, Kamaz, etc.
Parce que dans l'esprit de ce jeu, il faut aussi savoir se débrouiller avec des véhicules déjà vieillissants. Vous êtes un transporteur avec des moyens limités, pas un millionnaire capable de s'offrir le dernier cri !
Il est tout de même possible de les personnaliser.
De toute façon, personne n'est dupe : Saber Interactive proposera des DLC.
J'espère que le camion tout-terrain FAW de Mudrunner en sera :
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