A son lancement, la Playstation manquait de licences. Parmi les rares adaptations, voici
Speed Racer, signé
Jaleco et
Tomy.
Dans les années 60-70, la France ne jurait que par les dessins animés occidentaux. Les anime n'arrivèrent qu'à la toute fin de la décennie avec Goldorak, Albator, Astro, etc. Sauf erreur, Speed Racer n'a jamais été diffusé en France, durant ces années-là.
Aux Etats-Unis, en revanche, il fut diffusé dès les années 60 et ce fut un carton.
Il connu un regain d'intérêt, dans les années 90, qui culmina avec le film des Wackowski, en 2008. Voilà pourquoi Tomy en créa un jeu vidéo.
Pour info, l'intrigue et la voiture étaient carrément calqués sur Viva Las Vegas (1964.) Elvis Presley tournait alors à la chaine des films prétexte à des tours de chants. Ici, il jouait donc un aspirant-pilote. La course imaginaire, autour de Las Vegas, était ponctuée de sorties de route, de pièges, etc.
Le jeu vidéo de 1996 commence par le générique du dessin animé.
Puis l'on passe à l'écran-titre. On est en 1996, donc pas encore de choix de voiture et de personnage. C'est Speed Racer et sa Mach 5, point.
Speed Racer, c'était un univers très sixties. Très acidulé, parfois naïf et souvent kitsch...
Le jeu vidéo ne reprend rien de tout cela. C'est un jeu de course typique des consoles 32 bits. On le comparait d'ailleurs avec Daytona USA.
Il y a toujours dix voitures au départ. Les cinq premiers tracent et toute sortie de piste est éliminatoire pour les chances de podiums.
Mais une fois dans le top 5, vous êtes assuré de gagner ! Comme dans le dessin animé, vous disposez d'équipements spéciaux : scie circulaire, jump, etc. Ils peuvent s'activer à tout moment et sont présent en nombre illimité... En plus, les autres ne se défendent pas !
En prime, dès le deuxième circuit, il y a des raccourcis... Que les adversaires ne prennent pas.
En résumé, un jeu décevant, pas du tout dans l'esprit du dessin animé. D'ailleurs, ici, c'est vous qui n'arrêtez pas de tricher et d'envoyer votre monde dans le décor !